le désespoir d'un être aimé

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     Nous étions détruit mais nous nous y sommes fait. Tu m'avais dit que tu viendrais. Que tu serais là, avec moi, pour mes derniers instants de liberté. Mais je ne t'ai pas vus. Même pas aperçu. Et pourtant j'ai cherché. J'ai alors compris que tu étais beaucoup plus brisé que moi. J'aurais voulus te voir mais je partais en lune de miel donc je ne pouvais pas. Tu te doutes bien pourquoi. Il voulait m'emmener aux îles volcaniques pour me faire plaisir. Mais j'ai refusé sur cela. Et je n'en démordrais jamais. Ce sera notre voyage à nous et à personnes d'autres. 

     Aujourd'hui cela fait plusieurs mois que je suis de retour. Cette enflure m'a obligé à aller vivre aux Etats-Unis. Il sait pourtant que les langues ce n'est pas mon fort. Pas une seule salle ou club de sport dans les environs. Ce cinglé va me rendre folle. Non mais tu m'imagines: moi femme au foyer (Car bien sûr Monsieur est du moyenne-âge) sans rien pour me défouler et pas le moindre parc pour m'échapper. Rien que des tas d'immeubles à des lieux à la ronde. 

    Je ne sais pas comment j'ai fais pour ne pas devenir chèvre. Surement car mes souvenirs avec toi m'empêche de sombrer dans la folie. 

   Enfin bref, je vis près de chez toi maintenant. À deux/trois minutes à pied de chez toi tout au plus. Après tout nous étions jeunes et tu m'as sûrement oublié. Je te vois dans ma tête, je t'imagine lire cette lettre en buvant ton café. Cette boisson immonde qui a pourtant remplacé mon thé habituel. C'est la seule chose qu'il me restait de toi. Après tout mes parents t'avaient renvoyé tout ce qu'ils avaient trouvés dans ma chambre en rapport avec toi. 

      Je t'écris car je voulais t'informer de ma nouvelle situation; je suis désormais veuve. Il c'est fait tué lors d'une embrouille de malfrats non répertorié par les informations. Je n'ai pas d'enfant. Il ne pouvait pas en avoir. Je n'ai pas la force de le faire moi-même. Surement la peur d'être rejeté, de savoir que tu as refait ta vie. Alors si tu veux venir me voir voici mon adresse: *************  ******** ****    . Tu n'y es pas obligé. Je serais là pour toi. Toujours. Même si tu as refait ta vie. 

Ton amie Audrey

PS: Je ne t'ai jamais oublié et je ne t'oublierais jamais. Tu seras toujours le seul dans mon cœur. 

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Je pleurais. Mes larmes tombaient sur le papier tachant les mots et rendant son écriture illisible. Je ne savais pas si je pleurait de joie ou de tristesse. Peut-être les deux à la fois. Pendant toutes ces années elle a penser à moi. Elle ne m'a pas oublié. 

    Je regarde mon thé en souriant. Nous avions sans le vouloir utiliser la même méthode pour garder l'autre près de soi. Elle me croyais mariée, que je l'avais oublié. Comment j'aurais pu refaire ma vie avec une autre. Elle est la seule qui m'accepte vraiment, la seule à qui j'ai ouvert mon cœur. Mais surtout j'aurais mis ma vie entre ses mains à n'importe quel moment. 

Alors je pris une décision. J'attrapa mon parapluie et je sortis faire tourner la roue du destin. J'avais rendez-vous avec mon passé et mon futur... 

concours de mon documentalisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant