Chapitre 1

629 20 31
                                    


C'était une journée de MERDE. De A à Z. Alors que tu avais enfin avouer ton amour à ton crush, il t'avais juste envoyer balader en te regardant avec dédain sans même t'adresser la parole. Après tout tu n'étais qu'un pion. Tu le savais et tu croyais l'avoir accepté. Mais ça faisait trop mal de ne pas pouvoir lui montrer tout ton amour.

Du coup, un air d'enterrement collé sur la face, tu te dirigeais vers ton train. Les yeux collés sur ton cellulaire portatif tu ne faisais pas attention aux gens autour de toi. Après tout c'était ta faute, tu marchais devant la bande de sécurité et tu ne regardais pas où tu allais. Ça n'était pas la faute de ce type si tu étais tombé sur les rails, même si son air surpris lui donnait encore plus une dégaine de raté. Et pourtant même en ayant vu son visage moins d'une seconde, tu le détestait. De tout ton être. Tu avais imprimé son visage dans ton esprit et même en sachant que tu allais mourir dans la seconde tu t'étais juré de le tuer.


//////////////// Transition ////////////////


Tu entendais du bruit, mais tu dormais si bien que tu ne voulais pas te lever. Mais quelque chose te forçais à bouger. De l'eau. Ton dos était trempé. Tu ouvrais les yeux rapidement et tu voyais instantanément de l'herbe. Une odeur de pelouse fraîche venais à tes narines, suivis d'une douleur dans tout ton corps. En te levant tu te sentais tout petit. Et pour cause tu l'étais ! Tes bras était des spaghettis, tes jambes des coquillettes et ton dos en compote. Tout corps tout entier semblait être aussi fragile que celui d'un phasme. Tu flottais dans ton T-shirt décoloré et ton jogging abîmé traînais sur le sol. 

L'incompréhension était de mise et très vite ton corps te rappelais que cette maigreur n'était pas normal. Ton estomac vide criait famine et tu te tordais de douleur aussi bien à cause de la faim que pour tout ton corps de crevette martyrisée. Une ou deux minutes plus tard tu te relevais et, en quête de nourriture te dirigeait vers la ville.

Tu ne te posais même plus de question sur le pourquoi du comment tu étais là, tu ne pensais qu'à une chose : MANGER.

En arrivant en ville tu vis plusieurs restaurant, tous fermés bien sûr. Tu continuais de marcher et finissais par trouver un distributeur de snacks. Sans surprise, tes poches était vides. Un coup d'oeil aux alentours te suffit pour te décider à secouer la machine avec l'espoir d'avoir enfin de quoi te sustenter. Après plusieurs longues minutes à secouer le serveur de sucreries tu obtenais finalement une pauvre boîte de fruits gélifiés. 

Après avoir engloutis les fruits, ton cerveau se remit à fonctionner. Comment cela-ce faisait-il que tu étais de retour dans ton enfance. Tu avais reconnue en cette matinée fort compliquée ton quotidien de miséreux immigrés au Japon. 

Un cours flashback te rappelais la mort de tes parents dans cette petite embarcation qui t'avais conduis à cette terre promise, et le dure début de ta vie qui se résumait à errer dans les rues de Tokyo à la recherche de nourriture et d'un logement quelconque. 

Tes souvenirs de miséreux de retour tu pensais à tes derniers souvenirs. Et la première chose qui te venais à l'esprit était son visage. Le visage de celui-là même qui t'avais renvoyé ici. La seconde chose qui te revenais étais ta haine envers lui et enfin ta mort. 

Tu étais assis là sur un banc, le regard vide ne comprenant rien. 

Après un long moment de réflexion tu décidais du programme :

-Connaître la date,

-Trouver l'enfoiré qui t'avais ramener ici et lui défoncer la gueule,

-Rentrez chez toi.

Kisaki Tetta X male!readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant