Chapitre 1

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     Les goutes de pluie perlent sur les fenêtres. Je suis alitée, à côté de moi une table de chevet où se trouvent mes lunettes, mes médocs et un réveille. Il est 22h34. Je peine à ouvrir mes yeux, je m'étire, m'adosse contre le mur et m'assoie sur le lit. Je met ma tête entre mes mains et me remets les idées en places. Je prends mes lunettes pour y voir plus clair quand au même moment, on toque à ma porte.

Moi: "Entrez."

L'infirmier de ce matin entre dans ma chambre. Il est suivit d'un autre homme imposant aux traits fins vêtu d'un long manteau beige. Il est assez vieux, la cinquantaine je dirais.

Infirmier: "Bonsoir Mme.Kruger. Comme convenu, voilà le seul journaliste que vous avez accepté. *Il s'adresse à l'autre homme* Vous avez 1h00 maximum pour aujourd'hui, et si le temps vous manque, et bien vous repasserez un autre jour."

Journaliste: "Compris. Merci pour tout."

Infirmier: "Bien, je vous laisse avec Mme.Kruger, au revoir."

L'infirmier s'en alla, me laissant seule avec le journaliste. Il prend place sur la chaise en face de mon lit, sort un bloc-notes de son sac ainsi qu'un stylos. Il racle sa gorge, croise ses jambes et commence.

Journaliste: "Pluvieux n'est-ce pas ?"

Moi: "Oui.."

Journaliste: "Avant de commencer, pouvez vous me faire une description brève de votre identité je vous prie. "

Moi: "Bien. Je m'appelle Anastasia Kruger, mais je préfère Ana. J'ai 37 ans. J'exerce depuis maintenant 5 ans le métier d'enquêtrice. Avant ça, je travaillais dans les bureaux de police de Houston dans les groupes d'interventions."

Journaliste: "Parfais, et qu'est-ce qui vous à poussé à vous lancez en tant qu'enquêtrice?"

Moi: "On va dire que c'est assez personnel.."

Journaliste: "Je comprends. Bien, ne perdons pas plus de temps si cela vous convient."

Moi: "Vous ne vous vous présentez pas ?"

Il lève la tête de ses notes et me regarde avec un léger sourire en coin.

Journaliste: "Vous le saurez en temps et en heures. Je suppose tout de même que si vous avez accepté de me raconter votre histoire à moi seul, vous me connaissez un minimum."

À vrai dire, il n'avait pas totalement faux. Le hic, c'est qu'il se trompe sur un point: je ne le connais pas. Je ne l'avais jamais vu sur les médias ou encore dans les journaux. Et c'est justement pour ça que j'ai accepté son intervention, je savais que ce que je suis prête à lui dire n'allait pas être diffusé par n'importent quelles manières. Contrairement aux autres éditorialistes qui étaient omniprésents dans les plateaux télévisés, lui se démarquait.

Moi: "Pour parler franc, je ne vous connais pas. Je vous est accepté car je ne veux plus garder tout ça pour moi, et d'une autre parce que je ne vous ai jamais vu dans les journaux ni les chaînes d'informations. Je sais que ça ne va pas être diffusé à tout vas avec vous. Alors il me semble tout de même légitime de vous demander qui vous êtes."

Journaliste: "Votre histoire ne sera pas diffusée à tout va comme vous dites, certes, mais elle ne restera tout de même pas inconnue du public, je ne vous apprend rien. Et pour ce qui est de mon identité, on peut dire que je suis une personne intéressée de près ou de loins à l'histoire de la Fazbear Compagnie. Enfin, continuons si vous le voulez bien."

"Une personne intéressée de près ou de loin à l'histoire de la Fazbear Compagnie", certainement lui aussi une personne comme moi qui veut en savoir plus sur cette affaire de disparition.

Journaliste: "Vous pouvez commencer. "

TwistedOù les histoires vivent. Découvrez maintenant