Chapitre 2

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Le reste de la semaine se déroula rapidement. Nous sommes maintenant vendredi soir, et un fond de musique jazz donne une ambiance romantique. Je termine de ranger le comptoir, de calculer le montant total dans la caisse et je passe un linge humide sur la surface pour nettoyer un peu. Je ferme le tiroir de caisse à clé et je m'apprête à fermer les portes quand un couple entre en furie. L'homme semblait plus qu'agacer, voir en colère et l'autre personne, je ne saurai dire si c'est une fille ou un mec, ce dirige rapidement vers la section des albums de musique classique. Je m'avance vers lui en souriant :

-Monsieur, nous allons fermer dans cinq minutes... je ne veux pas vous presser, mais il...

L'homme lui lança un regard dur et cria depuis l'entrer :

-Grouille toi Nolan, je n'ai pas juste ça à faire t'attendre faire tes trucs de gonzesse !

Ah, Nolan, donc c'est un mec... un mec très féminin alors. Je m'approche du petit bout d'homme aux longs cheveux blond platine et je lui demande s'il à besoin d'aide pour chercher.

-Non...non ça va aller merci.

Il baisse les yeux et continu de chercher. Je le laisse tranquille et je pars ouvrir la caisse à nouveau. L'homme dans l'entré s'impatienta et alla chercher le jeune lui-même en lui saisissant le bras avec force.

-Ça suffit maintenant, tu me fait perdre du temps petite pute !

-Lâche moi ! Tu serres trop fort.

-Ta gueule ! Tu la ferme et tu m'écoute quand je te parle ! T'as compris ?

L'homme lui empoigna les cheveux solidement pour bien lui faire comprendre ce qu'il venait de lui dire. Le plus petit ce mit alors à ce débattre en grimaçant de douleur et moi je restait planter la , choquer parce que je vois.

Une voix forte s'éleva du fond du magasin et il figea sur place, comme déranger par cette intervention.

-Hey oh, monsieur lâchez votre ami maintenant, ou j'appelle la police.

Ce dernier n'écouta pas Marc et parti en trombe avec le jeune derrière lui qui trottinait pour ralentir en lui demandant de le lâcher en pleurant.

-Monsieur j'ai dis de le ... !!

La porte du magasin s'ouvrît et ce referma sèchement. Les deux silhouettes s'éloignèrent rapidement. On pouvait voir très clairement l'homme engueuler le plus jeune sans aucune gêne devant les autres. Le silence revient et je me met à trembler. Je reste figé devant la scène qui viens de se dérouler devant mes yeux. Je suis sous le choc. Marc me rejoint.

-Hey, ça va?

Je secoue la tête négativement. Il me serre dans ses bras et j'inspire son odeur pour tenter de me calmer.

-Je suis tellement con Marc. J'aurait dû intervenir. Empêcher cet homme de faire ça. Mais non, j'ai figer comme un imbécile et je l'est laissé faire du mal à ce mec. Si tu n'était  pas arrivé de nulle part.. je.

-Chut arrête. Cela ne serre à rien de te dévaloriser. Ce n'est pas tout le monde qui sais comment agir devant ce genres de situations Leo. Tu n'est pas con, tu ne savais juste pas quoi faire sur le moment. Maintenant oui, et si cela se reproduis tu sauras comment intervenir.

-Ouais...

Le grand brun ce détachât de Leo pour le regarder dans les yeux. Il lui sourit en caressant sa joue et il s'empara des clefs pour fermer une bonne fois pour toute le Sunrise. Ils quittèrent tout les deux leur lieu de travail pour retrouver leur nid d'amour. Leo sembla encore troublé par les évènements et il s'étonna de constater que son copain semblait indifférent à ce qui venait de ce passer. Il brisa le silence et lui posa une question :

-Marc? Qu'est-ce que tu ressens là? Dans ton cœur, face à ce que l'on vient de voir?
Marc inspira l'air frais du printemps et il lui répondit tout simplement :

-De la rage. Je ressent de la rage Leo, c'est dégoutant. Je ne peux pas m'imaginer un seul instant te faire subir la même chose.
Je rougit en entendant cela. Je m'en veux presque d'avoir la chance qu'un mec comme Marc m'aime en sachant que ce jeune homme n'a probablement pas la même chance que moi. On marche main dans la main jusqu'à notre appartement. J'espère que c'était seulement une mauvaise journée pour ce couple et que cela ne ce reproduira plus jamais.

TogetherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant