〰 Drunk 〰

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Je me réveillai de bonne humeur, après une semaine d'enfermement je peux enfin quitter cet hôpital.

A présent la prochaine fois que je craquerai, je m'assurerai pour que personne ne soit en mesure de voir ce que je m'aurai fait subir. De toute façon, personne n'a a se mêler de mes affaires.

Apres quelques autres réflexions, je me levai et me dirigeai pour une fois heureuse vers la salle de bain, je prenais une douche rapide et je quittai ma robe d'hôpital pour mes propres vêtements.

Je tentais de cacher mes cernes avec du fond de teint, mis un peu de blush pour me donner bonne mine, traça un trait d'eyeliner pour agrandir mes yeux et mis du mascara pour recourber mes cils.

De retour dans ma chambre, le petit déjeuner était déjà servi sur un plateau. Ayant faim j'engloutissais les tartines à la confiture aux abricots et le café qui se trouvait dans le thermo.

Enfin prête, je sortit de cet horrible endroit et marchai dans la rue en profitant de l'air frais du printemps.

J'observais les familles heureuses faisant leurs courses, les filles de mon âges faisant les magasins, les vieux couples se baladant tout en me remémorant quelques beaux souvenirs datant de quand j'était petite.

Je marchais tranquillement dans une galerie marchande quand tout d'un coup je le vit, mon père, ce con qui n'est même pas venu me voir a l'hôpital, qui n'avait même pas pris la peine de me téléphoner pour voir si j'allais mieux.

Au moment où il me vit, je vis ces yeux devenir touts ronds et je pu lire de la surprise dans ses yeux.

Il vint à ma rencontre et m'entraîna dans un café, il prit une table, commanda deux cafés et s'assit m'invitant a faire pareil.

J'était très surprise de son geste mais je ne pouvait pas m'empêcher de ne pas être un peu reconnaissante qu'il ne m'aie pas ignorée.

- Alors comment va ma fille ?, demandait-t'il hypocritement

- Et bien, je suppose que tu as entendu, ce qu'il m'est arrivé, répondis-je froidement

- Bien sûr, Isabelle et moi nous nous sommes beaucoup inquiétés a ton sujet, me disait-il toujours hypocritement

- Pourquoi n'êtes vous donc pas venus ?, demandais-je

Mon père ne répondit pas, il baissa sa tête tout en réfléchissant, la haine que j'avais envers lui et Isabelle augmenta au fur et à mesure que les minutes défilèrent.

Je devenais impassiente, je voulais qu'il montre au moins un peu d'intérêt pour sa propre fille et qu'il arrête de vivre son petit conte de fée avec sa blonde, elle ne le méritait certainement pas, en tout cas pas plus que moi.

J'en avais assez. Je me levais , remit la chaise a sa place.

- Où vas-tu ?, demanda-t'il en ne comprenant pas ce qu'il se passe

Je ne répondis pas.

- Je sais que tu n'aimes pas Isabelle, mais j'ai besoin de compagnie dans mon travail et elle m'aide beaucoup, essaya-t'il de me convaincre

Aha, elle profite de ton argent et toi le gros con que tu es tu ne vois rien!
Si seulement tu savais.

Jamais elle ne pourra remplacer ma mère, jamais.

Lorsque je fut dans la rue, j'avais les larmes aux yeux, je baissais donc la tête et alla vers le cimetière.

Je me dirigeais tout de suite vers sa tombe..

Arrivée devant, je m'arrêtais.

- Je.. Maman.. Tu me manques.. Je.. Non ça ne sert a rien tu n'entendras rien.., disais-je de ma voix étouffée de sanglots

Je m'effondrait sur sa tombe et vida toutes les larmes de mon corps.

Tout est de ma faute, sans moi rien ne serait arrivé. Sans moi, mon père et ma mère seraient heureux ensemble..

Pourquoi est-ce que je dois toujours tout foutre en l'air ?

La vue de la tombe de ma mère me fait toujours le même effet, il fallait que je parte.. Je me relevais et me dirigeait vers la sortie en tentant de sécher les larmes.

[...]

Je ne savais pas vraiment où j'allais, mais au bout de peu de temps, je me retrouvais devant une petite épicerie que je n'avais encore jamais vue.

J'y rentrais et cherchais directement le rayon des alcools.

J'hésitais entre les quelques bouteilles différentes du petit commerce.

Je pris finalement 3 bouteilles de Vodka et alla vers la caisse pour prendre 2 paquets de clopes en plus. Je payais et sortit du magasin.

Je cherchais ensuite un petit coin tranquille, un endroit ou personne ne me verrait.

Après quelques minutes je trouvais une petite ruelle mal éclairée, sombre c'était l'endroit idéal.

Je m'assis contre le mur et ouvrit la première bouteille face à moi et commençais à boire et à fumer.

Après une semaine à l'hôpital je pouvait dire que ça faisait vraiment du bien.

[...]

Lorsque j'ouvrit la deuxième bouteille, j'était déjà bien mal, ma vue était trouble.

- Voilà les murs qui commencent à bouger!, disais-je en rigolant toute seule

Je rigolais seule quand j'entendis des pas, c'était une femme brune qui passait, elle me regardait avec dégoût.

Je lui fît in croche-pied, et elle tombait immédiatement du haut de ses talons de 15 centimètres.

Lorsqu'elle fut parterre je rentrais dans un fou rire, mais la brune n'étant pas du même avis se leva en me lançant des jurons et en me donnant des coups de pieds dans les côtes.

J'était toujours entrain de rigoler comme une conne et fatiguée la brune s'en alla, laissant mon corps parterre.

Avec le peu de force qu'il me restait je voulu ouvrir ma 3ème et dernière bouteille quand deux hommes passaient.

Je reconnu le blond, c'était l'infirmier qui s'était occupé de moi hier après-midi.

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NDA:

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