Mon frère Niall Horan - Tome 3

Bonus (1) ; Audrey

BONNE FÊTE À TOUTE LES PERSONNES QUI FÊTE LEUR FÊTE AUJOURD'HUI EN MÊME TEMPS QUE MOI ! 🎂🎂🎂

Allez lire mon Rank Book sur mon mur ;)

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Comme avant, contre le temps.
Remonter les jours et retrouver l'innocence
Comme avant, à contre courant
Emmené vers un passé où rien n'a d'importance
Ohhh, comme avant

| Mullingar's School, May 13 2009, 15H20 |

Audrey's POV

La cloche de l'école venait de sonner. J'avais pris mes cartables et je suis sortis en tombe de la classe de Science et Technologie. Je me suis dépêcher, malgré tout les étudiants qui me barraient la route, d'aller à mon casier le plus vite possible. Je croisa Kendall qui était avec sa gang d'amis. Nous étions toujours aussi proche que durant l'enfance, sauf que nous fessons partis de deux différentes gangs. J'ai déverrouillé rapidement mon cadenas et j'ai ouvert la case. J'ai mis mes cahiers que j'avais besoin pour les devoirs de se soir dans mon sac à dos et je l'ai zipper par la suite. À côté de moi, se trouvait un couple, Alex et Amélie. Ils s'embrassaient avant de partir vers leurs autobus. Ils sont vraiment cute ensemble. J'étais en quelques sortes jalouse de tout ses gens heureux, en couple. Moi aussi je voulais ressentir les légendaires papillon dans le ventre quand on embrasse la personne qu'on aime. Moi aussi je voulais embrasser le garçon que j'aime avant d'aller prendre mon autobus pour retourner chez moi. Sauf qu'il y a quelques problèmes ;

1. Je suis laide à chier.

2. Les gars de mon école sont caves.

J'ai mis le sac à dos sur mes épaules, verrouiller mon casier et je sors de l'établissement scolaire en me rendant dans mon autobus. Une fois à l'intérieur, je sortis mon iPod et les écouteurs de ma poche et je me suis mise à écouter de la musique. J'ai accoté ma tête sur la fenêtre et je regardais le paysage irlandais en écoutant de la musique. À quelques bancs, se trouvait Niall et ses amis. Ils riaient ensemble, avait l'air heureux. Moi je l'étais plus au moins. Vous savez, ça ne veut pas dire qu'aujourd'hui, en 2015, je suis très proche de mes grands frères que je l'étais autant en 2009. Au contraires, on passait notre temps à se chicaner, on ne s'endurait simplement pas. Si je touchais ou même frôlais Niall, il devenait "contaminer" et en fessait toute une histoire. Il n'était encore moins question de lui donner un simple câlin.

Je descends à mon arrêt d'autobus et continue de marcher jusqu'à chez moi les écouteurs dans les oreilles, coupé du monde extérieur. Je suis rentrée chez moi, mes parents travaillaient encore et ne revenaient pas avant 17H. Niall entra après moi. Même pas un salut. Je retire mes converse et monte dans ma chambre. Je brancha mon iPod dans la radio, après avoir retirer mes écouteurs. Je m'installe sur le lit et sort mes cartables de mon sac à dos et commence à faire mes devoirs. À peine ai-je commencé que j'entends la porte de la maison claquer. Niall est surement sortis pour aller chez un ami. Je reporte mon attention sur mes devoirs et construis mes polygones réguliers pour les mathématiques. Vers 16H, la porte d'entrée s'ouvre. Surement Greg qui rentre de l'école. Il rentrait plus tard que Niall et moi. Les pas de Greg se rapproche de ma chambre et il cogne à ma porte.

« Quoi » dis-je sèchement par dessus la musique. Je savais déjà ce qu'il allait me demander.

« Baisse ton son » ordonna mon plus grand frère.

« Ta gueule et endure » lui répondis-je. Je l'entends soupirer de l'autre côté de ma porte.

« Tu es cossante comme pas possible ! »

« Je le sais ! Niall et toi me le rappeler tout les jours ! » m'écriai-je frustrer. Une larme coula sur ma joue. Niall et Greg ne savent pas à quel point ils me rendent triste en disant cela. Je me sens sans cesse la benjamine de la famille qui est dans l'ombre, invisible et rejetée. En fait, c'était ce que j'étais dans ce temps là. J'essuie rapidement la larme qui a coulé et continue ma construction de polygones. J'ignora Greg qui grognait de l'autre côté de la porte. Par chance, j'avais verrouiller ma porte de chambre. Vers 17H, j'entends mes parents entrés dans la maison et c'est à se moment là que je termine tout mes devoirs. Je ferme ma musique, range mes cahiers et je soupire. Je regarde la photo de mes frères et moi dans le cadre qui est posé sur ma table de chevet. Je devais avoir 5 ans sur la photo. Pourquoi tout n'est pas comme avant ? Là ou tout était plus simple ? Ou tout était innocent ? Je me suis souvent posé cette question là. L'envie d'aller à l'extérieur me pris, alors j'ai pris une petite veste puisque l'air frais du printemps arrivait peu à peu. J'avertis ma mère que je sors à l'extérieur, mais que je serai de retour pour l'heure du souper. J'ai marché jusqu'au petit parc à deux coin de rues de chez moi. C'était un parc ou il y avait quelques sentiers de marche et des bancs de bois au bord des sentiers qui traversaient la forêt. J'aimais bien cette endroit. Je marche jusqu'à l'air de jeu pour enfant pour m'assoir sur une des balançoires. Il avait quelques enfants qui jouaient dans les modules, des couples qui marchaient et s'embrassaient dans les sentiers. Je regardais les couples avec envie. Une fille un peu plus vielle que moi pleurait à chaude larmes dans les bras d'un garçon, son amoureux puisqu'ils s'embrassent par la suite. C'est ce que j'avais besoin en ce moment, pleurer dans les bras d'une personne et d'être réconforté sans être juger par la suite. Je soupire et regarde l'heure sur mon iPod. Je devais rentré pour le souper. Je me suis levée de la chaise et j'ai marché jusqu'à chez moi. Quand je suis entrée, ma famille s'apprêtaient à manger dans quelques minutes. J'ai retiré mes converse et je suis allée m'assoir autour de la table. Le souper se déroule comme d'habitude, mes parents demandent à les garçons et moi comment c'était passé notre journée. Comme tout les jours je répondais un simple « bien ». Mes parents et mes frères discutaient ensemble et j'écoutais la conversation sans parler. À la fin du repas, j'aide mon père à faire la vaisselle et je retourne dans ma chambre. Là ou je passe la majorité de mon temps. J'ai pris mon iPod pour mettre de la musique dans mes écouteurs et je me suis étendue sur mon lit. Je regardais mon actualité sur les réseaux sociaux. Rien d'extraordinaire, mais ça passait le temps. Plus tard, j'eus un envie d'aller au toilettes. Une fois la chasse d'eau chasser, je vais me laver les mains. J'amène mes cheveux derrière mes oreilles et me lave finalement les mains. Mon regard finit par tomber sur mon reflet dans le miroir au dessus du lavabo. J'étais laide, c'est certain. Je comprends pourquoi je suis l'invisible partout. Pourquoi je suis seule tout le temps. Je m'essuie les mains avec la serviette proche de la douche et j'arrête tout mouvement quand je regarde le rasoir. Je ne suis jamais tombée dans l'automutilation, mais présentement, l'envie était présente et forte. Je savais que ce n'était pas bien. Un côté de moi me disait ; « On s'en fou, fait-le ! Anyways ils se préoccupe même pas de toi. Ça changera rien dans leur vies ! » et l'autre part disait ; « Ne fait pas ça Audrey, c'est pas bien ». Mais j'en fais qu'à ma tête. Je m'avance lentement vers le rasoir et le saisie avant de retourner au dessous du lavabo. Je ne connais pas grand chose à cela. Mais je me souviens que quand j'étais plus jeune, j'accrochais souvent le rasoir de ma mère dans la douche et parfois je me coupais. Je pose le rasoir sur ma fine peau et m'apprêta à la couper quand quelqu'un entra dans la salle de bain, me surprenant dans mon acte. Je restais pétrifier, je ne bougeais plus et je regarde Greg la bouche entre ouverte, les mains tremblantes. Il s'approche de moi dangereusement calme et pose sa main sur la mienne qui tenait le rasoir. L'aîné de la famille pris l'objet coupant de mes mains et le dépose sur le comptoir de la salle de bain. Ma respiration était fluide et je me retenais de ne pas pleurer. Il ne fallait pas que je pleure devant Greg. Il me prit dans ses bras en caressant mes cheveux.