Echo d'une autre vie

Écho 3 : Nouveau départ

Les branches vides des arbres s'agitaient sous le souffle régulier du vent, la lune en croissance éclairait tout juste la forêt tandis que des yeux dorés s'ouvrit soudainement face à une rivière, les mains du jeune homme mouillées tout comme son visage qui était encore sali par des jets de fruits pourris. Il cligna des yeux à plusieur reprise en essayant de capter son reflet, puis il se redressa et observa son flanc gauche.

- hum ? Encore ça ?

Il soupira et alors qu'il allait chercher ses vêtements, il appela la personne responsable de ce qu'il présageait être un retour en arrière.

- Damaen... tu t'es encore amusée à me voir en mal n'est-ce pas ?

C'est alors qu'une silhouette svelte et gracieuse apparut aux côtés du vagabond, vêtue d'une longue robe défraîchie et noir, des cheveux ondulé noir et des yeux blancs brillants dans la nuit, son sourire ne se cachait pas tout comme ça bonne humeur.

- Oh tu sais, tu es juste mort 4 fois depuis que tu es ici.

Dit alors la femme d'une voix aussi douce et mélodieuse qu'une mère berçant son enfant d'une douce mélodie. Le jeune homme attacha ses cheveux rapidement et prit sa lance en main, prêt à se battre au besoin.

- Bon, explique alors, il s'est passé quoi ? Et surtout, tu vas m'aider ou pas cette fois ?
- Je ne dirais rien mon petit Elan. Tu te débrouilles parfaitement bien.

Et la jeune femme qui n'avait pas touché une seule fois le sol, disparue et Elan aperçu au loin une vive et chaude lumière, le feu des paysans l'ayant tué par un futur. Non sans ralement bien caché et expression de son mécontentement, il alla à la rencontre de ses bourreaux, sans se cacher.

Il ne tarda pas à se faire remarquer et évidement, alors que ses ennemies se mettait en position, Elan lui semblait se tenir des plus naturellement comme si il attendait quelque chose, sa lance au sol, pointe vers le ciel. Celui des trois hommes qui la première fois n'avait eu le temps de rien, put cette fois-ci montrer son talent à la hache, une petite gache pour couper du bois qu'il fit fendre l'air dans le but de fracasser le crâne du vagabond.

Damaen se trouvait derrière le groupe de paysan, Elan l'observait alors que tout avait cessé. Le vent ne soufflait plus, les feuilles demeuraient figé, le cri des paysans remplacé par un bruit sourd constant, les nuages immobile. Le regard entre Damaen et Elan sepblait perduré, Elan ne bougeait pas d'un pouce, mais la mage du temps se mouvait entre les paysans, le pas feutré jusqu'à venir caresser la joue d'Elan.

- Décidément tu manques vraiment d'humour. Tu sais que je ne me lasse pas de te voir mourir.

Le jeune homme cligna soudainement des yeux et détourna le regard pour prendre sa lance tout en lui répondant.

- Je n'ai pas que ça à faire, je n'ai pas vraiment de temps à perdre Damaen, ne gaspille pas le mien inutilement.

La femme à l'aspect juvénile s'éloigna en flottant et en croisant ses bras afin d'observer le spectacle qui allait se dérouler.

- Et dire que tu aurais pu t'en sortir sans mon aide... mais bon, amuse toi.

Sans même écouter les paroles de l'étrange femme, le jeune homme usa de sa lance pour percer à plusieur reprise chacun des paysans avant de passer derrière eux. Ce n'est que quand Elan eut fini son action que Damaen relança le temps qu'elle avait stoppé, disparaissant en même temps. Les branche des arbres morts se remirent à bouger, le vent soufflant, les oiseaux nocturne migrant et l'attaque du paysan ne fit que fendre l'air.

- Là ! Encore c'te magie noir !

Eut-il le temps de dire avant qu'Elan ne se décide à agité sèchement sa lance et sous le choque et la peur de tous, ce qui était arrivé au duel impérial se reproduit sur les trois compères. Une mort soudaine et violente, se faisant criblé de trou avant qu'ils ne tombent au sol, inerte et leur sang rejoignant la terre. L'homme à la lance abaissa son arme en soupirant ensuite regardant les cadavres qu'il venait de laisser derrière lui.

- Sérieusement... je suis pathétique quand même. Devoir dépendre de tes pouvoirs pour vaincre de vulgaire paysan...

Marmona-t-il tout en avançant jusqu'au corps des trois agresseurs. Il n'hesita pas à les dépouiller et récupérer tout ce qui pourrait être utile, soit : pas grand chose. La hache pouvait toujours se montrer utile, mais aucun objet ayant une veritable valeur monétaire. Une fois les corps dépouillés il soupira de son trésor que peu fructueux et repris son chemin de nuit, sortant alors de la forêt.

En cette nuit, quatre hommes étaient entrés dans la forêt, un seul en sortit vivant.