Chronique de Leïla : El Hob

Partie 11

Salem Aleykum <3

Sans Mehdi, j'étais perdu, mais Yacine était là. Il me réconfortais et moi je profitais de lui. Je profitais de sa tendresse en vers moi. Le pauvre je lui ai laissé croire des choses. J'avais des sentiments pour lui c'est vrai, mais pas autant que pour Mehdi.

En parlant de Mehdi j'avais été juste une fois à l'hopital pour le voir avec mes parents et Younes. On nous avait refusé de le voir. Alors on est resté juste un peu avec sa mère, miskina. Elle avait du mal à gérer tout ça mais elle avait pas le choix, Allah en avait décidé ainsi et nous ne sommes que ses créatures.

J'ai passé un hiver froid, j'ai eu beaucoup de peine à vivre sans lui. J'ai passé des nuits à pleurer en pensant à lui, à nous et à tous nos moments passés ensemble. J'ai eu aussi beaucoup de mal à me dire que c'était fini lui et moi. On était même pas sûre qu'il revienne à la vie. Il était partit pour de bon. Je regrettais grave de l'avoir recalé, les semaines qui précédaient son accident de scooter, je repensait à la dernière fois oû l'on s'était parlé, je lu avait dit que je voulais pas monter avec lui. Je me rappelais de ses yeux qui paraissaient plus clairs au soleil. Je me rappel que j'me crevais à écouter "coeur de bombe" et "par amour" de Diam's. J'ai souffert et je gardais tout pour moi. Avec Yacine, on se rapprochait encore mais quelqu'chose me bloquait. Pour oublier je travaillais à fond en cours, j'avais aussi décidé de passer mon code. J'me concentrais tellement pour oublier Mehdi que j'ai eu mon code dès la première fois. J'faisais de la conduite accompagnée avec Younes.

Vers le début du printemps je commençais à aller un peu mieux, je sortais un peu, mais j'avais toujours du mal à sourir et à rigoler avec les autres. Je devais me forcer pour rire avec ma famille. Je gardais tellement tout dans mon coeur qu'il allait exploser. Un jour ma grand-mère chérie était venu dormir chez nous, elle avait dormis avec moi dans ma chambre. Vers 2 heures du matin, elle s'était levé pour aller aux toilettes, en revenant dans ma chambre elle avait vu que j'arrivais pas à dormir :

Mima : (Je traduis direct) Qu'est-ce qu'il y a ma fille ? Tu dors pas ?

Moi : Nan mima j'arrive pas. (Et là j'éclate en sanglot, elle vient vers moi, s'assieds sur mon lit et pose ma tête sur ses genoux)

Mima : Raconte moi tout ma fille (j'ai eu trop de mal à garder tt à l'intérieur, je savais que je pouvais lui confiance, alr je lui ai tt raconté)

Mima : Je comprends ma fille, mais tu sais fautpas pleurer comme ça. Il faut que tu dormes. Tu sais si Allah te l'a déstiné, il reviendras vers toi tôt ou tard. Et si Allah ne veut pas que tu finis avec lui, alr il mettra un autre homme sur ta route. Allez viens dormir dans mes bras.

Elle m'a prise dans ses bras et s'est allongé avec moi. Elle me faisait des caresses sur les cheveux'appaisait. (Tout le monde dans ma famille le sait que ça me calme quand on me caresse lol).

Je passe quelques semaines, j'allais un peu mieux. Je ne pleurais plus au moins. Le jour de mon anniversaire, je m'étais réveillé, y'avait personne chez moi. Je suis allé me laver le visage et etc, j'faisait ma vie normal et là j'entends ma mère rentré à la maison avec Younes, ils étaient grave content, ils souriaient. Ca m'a fait plaisir de les voir comme ça.

Moi : Y'a quoi ? Pq vous souriez comme ça ?

Ma mère : Ewaah on a plus le droit oula ?? Ah benti alhamdulillah, Mehdi, il est sortit du coma hier soir, le pauvre, un an de coma c'pas facile. On est allé le voir à l'hopital.

Moi : QUOI ???? Mehdi le fils de Selma ???!! (Selma = mère de Mehdi)

Ma mère : Oui lui miskine.

Je pars dans ma chambre, je vais dans mon lit et je pleurs, je pleurs de joie, je me pinçais, j'arrivais pas à y croire qu'il était revenu. Lui, mon amour, ma vie !! Mon coeur y dansait la regada, sayais j'allais faire une crise cardiaque. Je réfléchissais quand j'me suis rappelé qu'il était revenu à la vie le jour de mon anniv, SoubhanAllah, il revient à chaque fois à mon anniv. Souvenez-vous au grec. Je pouvais pas rêver meilleur cadeau. Je souriais bêtement. Ma mère est rentré dans ma chambre.