Chapitre 16

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                     PDV de Cheikh

La fête de l'entreprise est pour demain, tout les préparatifs sont terminés il reste juste quelques petits détails à gérer.

Mouna vient aujourd'hui, je suis actuellement à l'aéroport sous le hangar privé, attendant son arrivé .

Je surfais un peu sur le net pour faire passer le temps, lorsque je reçois un appel du détective à qui j'avais confié un travail. Je décroche le téléphone et il commence à me raconter tout c'est qu'il avait découvert sur Mouna, il m'a même envoyé des preuves après qu'on est raccroché.

                         *********

Dans la voiture, régnait le silence Mouna était entrain de pianoter son téléphone et moi j'étais concentré sur ma conduite bien que mon esprit lui, était un peu ailleurs, lorsque je sens une main se poser sur ma cuisse .

Mouna: bb, mais enfin qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi: pourquoi cette question ?

Elle: je m'attendais à un accueil plus chaleureux de ta part, puisque ça fait des mois que l'ont ne s'est pas vu, mais on dirait que tu regrettes presque ma venue, qu'est-ce qu'il se passe ?

Je la regarde pour tenter de comprendre comment elle peut-être aussi vicieuse, plus je la regarde et plus je me demande où est-ce que j'ai échoué ?

Je détourne finalement les yeux, comprenant que je ne peux pas comprendre le pourquoi du comment .

Moi: ont en discute plus tard

Elle souffle puis retire sa main de ma cuisse .

Quelques minutes plus tard , nous sommes arrivés à l'hôtel « BRAVIA »
J'ai réservé une suite pour elle pour toute la durée de son séjour.

                      ********

Je regardais un match de basketball, le temps que Mouna finisse de prendre sa douche et que je prenne congés d'elle . Lorsque sa silhouette vient se mettre devant l'écran .

Elle portait un peignoir de chambre de couleur rouge, qu'elle avait d'ailleurs laissé un peu entrouverte .

Elle s'avance vers moi et s'assoit à califourchon sur mes pieds et me lance un sourire en coin, que je lui rends d'ailleurs . Je dépose le verre de jus que j'avais en main et rapproche mon visage du sien, en la regardant droit dans les yeux, j'effleure ces lèvres, mais au moment de l'embrasser, je dévie vers son oreilles gauche pour lui souffler ses mots :

Moi: va t'habiller faut pas que tu attrapes froid si peux vêtue

Elle me regarde les yeux hagards avant de se lever et se diriger vers le dressing sûrement pour se changer.

Elle revient cinq minutes plus tard, habillé d'une robe courte.

Elle: bon maintenant dis moi tu as quoi à me repousser comme ça ? Je te plaît plus où bien tu as eu mieux ailleurs ? Tu me trompes c'est ça ?

Moi: pour moi dans une relation il n'a jamais été question de physique et tu le sais bien donc arrête moi tes sois disantes crises de jalousie

Elle: * choqué * Cheikh c'est à moi tu dis d'arrêter mes soit disantes crises de jalousie ? Tant que tu y es dit aussi que mes sentiments pour toi sont faux

Moi: regarde moi dans les yeux * elle s'accroche à mon regard * je te dis que tes sois disant sentiments pour moi n'ont jamais existé à plus forte raison être faux

Elle: mais de quoi tu parles ?

Moi: je te parle du fait que tu as osé me trahir

Elle: mais.... explique toi s'il te plaît je ne comprends pas

Moi: toi Mouna Camara, tu as osé me regarder droit dans les yeux et me dire " je t'aime " alors que tu l'as dit à un autre

Elle: mais... attends.... c'est faux mais qu'est-ce que tu racontes ?

Moi: ne me mens pas car tu vas encore plus m'énerver, là tu vois je suis très calme, alors fais en sorte que ça reste ainsi

Elle se tut et me regarde d'un regard désolé

Moi: après tout c'est que j'ai fait pour que notre relation réussisse, je n'étais pas le genre de gars à avoir des relations sérieuses mais pour toi je le suis devenu et Dieu m'en sois témoin je ne t'ai jamais trompé

Elle: .....

Moi: j'ai accepté ton métier qui t'obligeait des fois à poser à moitié nus sur des magazines alors que je suis sur que très peu d'homme supporterai de voir la fille qu'ils aiment avec ce genre d'accoutrement, mais moi je l'ai accepté parce que je sais que tu aimes ton métier et je ne voulais pas paraître égoïste en te faisant renoncer à ce que tu aimes

Elle: je.... désolé

Elle avait déjà les larmes qui inondait ces joues

Moi: hey ! Tu me laisse finir

Elle: ....

Moi: je m'étais jamais imaginé vivre une relation à distance mais pour toi je l'ai accepté, je cédait à tes moindres caprices, je t'ai toujours aimé et élever au yeux de ma famille, j'ai fait abstraction de ce que mes amis et ma famille pensais de toi parce que pour moi tu étais déjà ma femme

Elle: * sanglots *

Moi: tu n'étais certes pas parfaite d'ailleurs personne ne l'ai, mais je t'aimais comme tu étais, j'ai transgresser tellement de règles et de promesse que je m'étais faites à moi même, et c'est à moi tu fais ça ?

Pendant tout mon monologue elle pleurait et avait les yeux baissés

Moi: relève ta tête et regarde moi, regarde moi bien dans les yeux et réponds à ma question: Mouna est-ce vrai que tu as une autre relation ?

Elle s'agenouille devant moi et me supplie du regard

Elle: pardonne moi s'il te plaît, je ne sais pas ce qui m'a pris

Moi: Mouna lève toi, ne t'agenouille devant personne à part ton Seigneur et tes parents

Je l'aide à se relever et la fait asseoir sur le canapé

Elle: s'il te plaît excuse moi, c'était une erreur je te jure

Moi: ressentir un faible pour une personne autre que ton partenaire est une erreur, fréquenter cette même personne est une erreur, mais vivre en concubinage avec cette même personne pendant 3 ans, est un choix et quand ont est assez grand pour faire ces propre choix faut savoir les assumer quelqu'en soit les conséquences

Je me lève du canapé, récupére ma veste et mon téléphone, puis me dirige vers la sortie

Moi: une fois que j'aurais franchis le seuil de cette porte, il n'aura plus de " nous " considère que ce " nous " n'a jamais existé, car pour moi c'est fini, je ne vais pas te dire que je t'oublierai en un claquement de doigts, mais je ferai tout pour y arriver, mes sentiments ne disparaîtront pas aussi rapidement, mais je finirais par ne plus rien ressentir pour toi, je te souhaite bon vent

J'allais quitter la suite lorsque je me rappelle d'un truc

Moi: j'ai réservé la suite pour deux semaines et tout les frais sont déjà payés, libre à toi de rester ou pas

Cette fois-ci je quitte définitivement la suite, laissant derrière cette porte les traces d'un passé qui ne s'effacera peut-être jamais de mon existence, mais qui s'effacera de mon cœur.

Adieu Mouna .

Fais moi confiance... on va y arriver Où les histoires vivent. Découvrez maintenant