OMG! What's Happening? | Nct

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Chacun leur tour, les trois amis de Lucas se permettaient de lui tapoter les fesses, impressionnés par la mollesse de celles-ci. Jungwoo n'avait pas menti: elle était peut-être bien ronde et digne d'un popotin d'athlète, elle restait toutefois aussi flasque qu'un pudding à la vanille. La question était, comment se faisait-il que Jungwoo avait touché ces deux miches de pain?

- Il y avait un contexte, tenta de s'expliquer le coréen.

- Contexte mon cul, sans mauvais jeu de mots, ronchogna Lucas, tu m'as pétri le postérieur comme on pétri une balle anti-stress p'tit con! J'suis pas une balle moi!

- Un peu de support pour me sortir de là ne serait pas de refus Yukhei, déclara le noiraud.

- Je supporterai pas un agresseur sexuel, plutôt mourrir, s'exclama Lucas.

- C'est bon, fermez-là, on s'en fout de toute façon, grogna Xiaojun soudainement rabat-joie.

- Qu'est-ce qui te prend mon p'tit chinois? Demanda Mark en lui accordant une tape amicale sur l'épaule.

- Ce connard de Kun me vole mon Hendery, pleurnicha le jeune homme, il essaye de se venger pour ce matin.

- Aie aie aie, il n'y a pas deux semaines, c'était ton amour de tous les jours et maintenant il n'est plus qu'un connard... Dit Jungwoo de manière dramatique.

- Yo, c'était quand même un coup dur de le laisser pour le nouveau, fallait t'y attendre, expliqua Mark.

- Ouais bah c'est pas parce que monsieur est jaloux qu'il doit me pourrir la vie, cria Xiaojun.

- Pfff, on sait tous très bien que tu vas finir par le baiser ton p'tit Hendery et Kun ne sera plus dans le décor, déclara Lucas, t'es un hottie.

- Yo, that's true, approuva le canadien.

- Mark, toi et ton long front, fermez-la. On comprend rien de ta langue de peuples lointains, soupira Jungwoo.

- J'parle anglais pas fourchelang ou le quenya, riposta le plus jeune.

- Anglais, fourchelang, quenya, khuzdul, même chose, souffla le coréen.

- Va falloir revoir ton éducation...

Plusieurs heures plus tard, le soleil avait disparu et la lune avait pris sa place. Elle et ses compagnons les étoiles illuminaient désormais le ciel offrant une nuit des plus romantiques où les serenades étaient la bienvenue. Un hombre masculine marchait nonchalamment dans la rue vers la jolie demeure des Na où il venait courtiser et cajoler son dulciné qu'il aimait de tout son coeur.

La fatigue était un lourd fardeau, mais le jeune coréen était prêt à sacrifier son corps et ses pieds pour atteindre la fenêtre de son âme-soeur. Pourvu d'une détermination et d'un amour infini, il contrait les vents et la noirceur de la nuit.

Les volets ouverts, une voix l'appelant s'y échappant, Jeno grimpa jusqu'à la fenêtre et entrai dans la maison.

- Jaemin? Murmura-t-il en espérant voir la mine de son bien-aimée malgré l'absence de lumière.

- Jeno? Lui répondit une voix grave et suave qui venait du fond de la chambre .

Comme dans une comédie des plus romantiques, ils s'élancèrent l'un dans les bras de l'autre, serrant leurs corps comme s'ils ne s'étaient jamais touchés. Leurs lèvres se scellèrent dans une symphonie de bruits de bouche déployant tout leur amour et leur désir réciproques.

- Jaemin, j't'en prie, ne quitte plus mes bras, murmura Jeno dans un élan de tendresse.

- Jeno, nous sommes destinés à souffrir le temps que le monde change et que la hiérarchie au lycée ne se brise, répondit le plus jeune sur un ton attristé, sache que je t'aime malgré le fait que tu sois le chouchou du prof...

- Je t'aime même si tu te tiens avec les plus grosses brutes du lycée.

- Je t'aime même si tu es le parfait élève.

- Je t'aime même si tu es l'homme le plus niaiseux de la Terre.

Après ces douces paroles, ils s'endormirent collés l'un sur l'autre sans oublier de mettre le réveil à quatre heures du matin pour que Jeno puisse retourner chez lui sans se faire prendre en flagrant délit par ses parents ainsi que ceux du beau Jaemin.