I became the stepmother of an irrevocable dark family (NOVEL)

Chapitre 14

Le soir, ce jour-là.

Je suis arrivée de justesse dans ma chambre, je me suis lavée et je n'ai pas pu dormir pendant un long moment.

L'apparence de Réré que j'ai vue aujourd'hui n'a cessé de piquer mon cœur.

"Je veux faire quelque chose pour elle. Dois-je être franc avec mes sentiments ?"

Comment puis-je changer l'enfant ?

D'après les nombreux enfants que j'ai vus jusqu'à présent, tout ce que je pouvais faire pour l'enfant était d'attendre patiemment.

Les mots "Je crois en toi" ou "Je vais attendre que tu changes" n'ont pas fonctionné et ne fonctionneront pas pour un enfant blessé.

Je regardais tranquillement par la fenêtre, sachant qu'il serait inutile d'essayer d'arracher les blessures provenant de sources diverses et complexes.

Avant de venir ici, il n'y avait aucun adulte qui était proche de moi.

Un enfant né d'une mère célibataire.

Même cette mère célibataire a disparu sans laisser de trace dès qu'elle m'a donné naissance. L'enfant qui n'a même pas pu faire enregistrer sa naissance parce que personne n'est venu la chercher après être resté à l'hôpital pendant tout un mois, c'était moi.

Je n'étais pas au courant de cette histoire quand j'étais jeune.

Un jour, j'étais soudainement curieuse de connaître mes parents, alors j'ai suivi la directrice de l'orphelinat et je lui ai posé la question. Elle fouillait grossièrement dans les documents avec une expression agacée. Elle m'a dit la vérité, qui peut ou non être vraie.

Je n'ai jamais eu de famille depuis ma naissance. Les gens de l'orphelinat étaient ma famille, et personne ne s'est soucié de moi car ils avaient tellement d'enfants.

Même le directeur de l'orphelinat me surchargeait de travail pour que je m'occupe des enfants comme si j'étais une employée.

Il ne se passait rien dans ma vie quotidienne, sauf quand j'allais à l'école. Des nouveau-nés aux enfants qui sortaient de l'orphelinat, je me surmenais tous les jours comme si j'étais née pour m'occuper d'eux.

Je suis passée par de nombreuses nuits blanches, mais les adultes feignaient l'ignorance parce qu'ils savaient que si je prenais un jour de congé, je passerais un mauvais quart d'heure.

Et puis j'ai été adoptée.

Je ne sais pas si c'était une décision prise sur un coup de tête, ou si c'est dû à la pression de quelqu'un, mais j'ai eu une famille normale. C'était même une maison économiquement aisée.

Mais mes parents, qui ont adopté mon moi de 15 ans, ne me considéraient que comme la nounou de leur enfant.

J'aurais aimé que cela s'arrête là, mais je devais faire tous les travaux ménagers ainsi que le ménage de leur enfant de 13 ans.

L'enfant de cette maison avait l'habitude de voler l'argent de sa mère, et je devais prendre toute la responsabilité du vol à sa place.

Du sang dégoûtant et des paroles abusives inévitables me tourmentaient.

J'étais frappé à la tête et battu sur tout le corps au point de ne plus pouvoir m'allonger.

Mais même dans cette vie, il y a eu de bonnes choses.

Après être resté là-bas pendant 3 ans, j'ai appris à faire de la pâtisserie et à dessiner.

Si j'étais restée à l'orphelinat, je n'aurais jamais appris de telles choses.