Chapitre 26 : Nostalgie

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Je monte les marches et sort mes clés. J'ouvre la porte et entre dans la maison.

Moi : C'est moi, je suis rentrée.

Remus apparait dans l'embrasure de la porte.

Remus : Ta journée s'est bien passée?

Moi : Oui super.

Remus : C'est quoi cette grosse boite? Demande-t-il d'un air suspicieux.

Moi : Oh ça... heu t'énerves pas d'accord?

Remus : Evaria, si tu me dis ça, ça va pas aider. Qu'est-ce qu'il y'a dans la boite?

Moi : Heu, tu te souviens à la fin de l'année quand j'ai aidé à faire innocenter papa tout ça tout ça...

Remus : Oui oui je m'en souviens, viens en au fait.

Moi : Une fois qu'il était parti il a envoyé un balais à Harry et... il avait laissé un mot pour moi avec... un mot avec une adresse...

Remus : J'aurais du m'en douter, c'est pour ça que tu es allée à Londres? Dit-il plus avec exaspération qu'avec colère.

Moi : ... oui. Mais on a fait très attention je te le promet, on a bien vérifié qu'il n'y avait personne avant d'entrer dans la maison, on a fait le tour avec nos baguettes pour être bien sures une fois dedans, on a été hyper prudentes. Répondis-je rapidement en affichant un sourire innocent.

Remus soupira.

Remus : Tu sais depuis que tu es toute petite tu as des traits très similaires à ceux de ta mère et j'aurais espéré que le caractère suive aussi mais il a fallut que tu ai celui de ton père.

Sa remarque me fit sourire.

Remus : Bon allez, montre moi ce que tu as trouvé.

On se dirigea tous les deux dans le salon et on s'assit sur le canapé. Je commence par sortir tous les papiers en disant qu'il faudra que je les regardes plus tard. Je sors ensuite les photos de la boite.

Moi : Il y'avait plein de photos sur la cheminée du salon.

Remus regarde les photos et prend celle où je suis bébé avec ma mère et mon père.

Remus : Tout allait pour le mieux à ce moment là... vous étiez vraiment adorable tous les trois.

On continue de regarder les photos quand j'en prend une cachée sous les autres.

Moi : J'ai aussi trouvé celle-là dans l'ancienne chambre de maman.

Il prend la photo et l'observe. Je vois de la nostalgie dans ses yeux.

Moi : La fameuse équipe des Maraudeurs n'est-ce pas?

Remus : Et oui, qu'est-ce qu'on a pu en faire des choses. Choses que je ne te permettrait jamais de faire bien sûr, précisa-t-il. Enfin j'étais surtout là pour essayer de canaliser Sirius et James et éviter qu'ils ne s'attirent plus de problèmes qu'ils n'en avaient déjà.

Moi : J'ai bien l'impression que c'est héréditaire, dis-je en rigolant.

Remus : Eh oui malheureusement, rigola-t-il à son tour. Et dire que la moitié des personnes de cette photo ont disparut.

Moi : Vous étiez vraiment tout le temps ensemble?

Remus : Tout le temps. Comme quatre frères. Et après il s'est passé ce qu'il s'est passé et voilà où nous en sommes. Plus que trois dont un criminel et un obligé à fuir et à vivre caché.

Moi : Je sais ce que tu es en train de te dire et tu n'aurais rien pu faire pour changer ça. Vous ne pouviez pas savoir que Pettigrow allait vous trahir et passer dans l'autre camp.

Remus : Il y'avait forcément des signes, on aurait du le voir. Si je n'avais pas cru ce que Pettigrow a fait croire et que j'avais gardé confiance en Sirius et n'avais pas douté de sa loyauté, on n'en serait pas là aujourd'hui.

Moi : Remus, c'était il y'a douze ans. James et Lily venaient de mourir, ça t'as fait un choc et tu pensais que Peter était ton ami, tout le monde l'a cru.

Remus : Sirius aussi était mon ami et pourtant j'ai cru au fait qu'il était devenu un traitre et un meurtrier.

Moi : C'est ce que tout le monde a cru, tu n'as pas à t'en vouloir. Croit moi, mon père s'en fiche de ce que tu a pu penser de lui, de ce que tout le monde a pu penser de lui. Il t'es bien plus reconnaissant de t'être occupé de moi pendant toute ces années. Maintenant il sait qu'il peut compter sur toi, sur nous et qu'il n'est pas seul. Jamais il ne te reprochera le fait qu'il ai passé douze ans enfermé, il sait que ce n'est pas de ta faute et que tu ne pouvais rien faire.

Remus : Ta mère ne l'a jamais cru elle. Elle a toujours dit que ton père était innocent, tout comme toi d'ailleurs. A la fin, on évitait même le sujet pour ne pas se disputer mais je sais qu'elle savait qu'il était innocent jusqu'à la dernière seconde. Elle n'a jamais douté et cessée d'avoir confiance en lui. Je ne peux pas en dire de même.

Moi : Je ne vais pas te le répéter quinze fois Remus, CE. N'EST. PAS. DE. TA. FAUTE. Vous le connaissiez autant l'un que l'autre mais elle, elle le connaissait différemment. En plus, elle m'avait moi. Sa fille de même pas un an qu'elle doit maintenant élever seule parce que son père a été enfermé, elle tombe malade l'année d'après, penser qu'il était innocent était sa façon de tenir le choc face aux événements.

Il soupira et relever les yeux vers moi. 

Remus : Tu grandis trop vite, tu le sais ça?

On rigola tous les deux et on parla de l'époque où il était à Poudlard pendant près d'une heure. Ensuite je monta dans ma chambre et posa les photos sur les étagères. J'avais laissé celle avec les Maraudeurs dans le salon. Je laissa les documents dans la boite et la mit dans un coin en me disant que je m'en occuperai plus tard. Il y'avait pas mal de papier et je n'avais plus trop la tête à ça ce soir. Je suis donc allée me couchée après avoir mangé et prit ma douche.

Sirius Daughter (X Fred Weasley) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant