Chapitre 1 : Travail de merde

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Pdp Livaï :

Je regardais les oiseaux volés dans le ciel, ils étaient libres et ne faisait rien de mal, juste voler. Je sortis de mes pensées quand une voix m'interpelle.

- Livaï, tu es prêt ? Ils t'attendent tu sais.

Cette voix n'était qu'autre que ma patronne qui me disait juste de m'activer car je devait commencer déjà à travailller. Je lui souffle un petit 《oui》et me lève. Avant de sortir de le pièce, je me regarde une dernière fois dans le miroir. Je me dégoûter plus que tout. J'étais vêtu d'un simple mini short moulant bien mes fesses, d'une chemise blanche où je n'avais que le droit de boutonner seulement deux boutons et maquillés de manière vulgairement. Je détestais mon travail, je détestais ma patronne, je détestais mon être, enfaite je détestais l'entièreté de ma vie. Je sors de la pièce me préparant à être attaqué de partout.

- Bon aujourd'hui, tu fais seulement le service. Je te rappelle que ton métier est serveuse/prostituée donc si un client te touche, n'en fait pas tout un drama comme la dernière fois. Bref, serveuse et à neuf heures, onze heures, tu nous feras ton petit show que tu sais si bien faire.

Et me fait une tape sur les fesses avant de me quitter pour aller briefer les autres.
Je commence à prendre commande à servir, tout ça sous des sifflements agaçants ou des remarques déplacées que des Alphas me lançaient. Car oui je travaille dans un bar uniquement réservé aux Alphas, lieu parfait pour un viole. Je sais je suis très intelligent. Après deux heures d'aller-retour entre le bar et les tables, l'heure de mon spectacle vient. Dix minutes avant, je retourne dans les vestiaires me remaquiller et recoiffer, mettant sur ma tête une casquette de pilot noir orné d'argent sur les bords et enfilant des bracelets argents autour de mes poignets. Je sors des vestiaires pour aller à l'arrière de la scène.
Quelques employés me sifflent, je sais très bien que c'est de l'humour. Ici je suis un peu la mascotte, l'oméga le plus beau et sexy, c'est surtout ça en fait. Bref, ma patronne me briefe rapidement et me laisse me préparer mentalement c'est à dire, voir des dizaines d'alpha en rut.

La pièce se plonge dans le noir, la musique démarre et de faibles lumières s'allument. J'arrive et un spot m'illumine. Des cris se font entendre dans tout le bar. Je commence mon show mettant en avant mes formes sans trop en montrer non plus. De mes deux mains je m'accroche à une barre et fait des acrobaties aguicheuses. À la fin de mon spectacle, je m'éclipse rapidement de la scène pour retourner au bar. Je continue mon service jusqu'à 2 heures du matin. Durant la soirée j'ai du me tapé une dizaine de mec affamés. J'ai dû récolter pas mal sachant que j'ai reçu mon salaire de fin de mois. Je vais bientôt pouvoir acheter un terrain pour faire mon petit salon de thé.

Après mettre rhabillais correctement c'est à dire un pull noir à col rouler moulant mon corps, un pantalon blanc un un long manteau beige avec des bottes marrons et une écharpe blanche. Je sors du bâtiment et marche jusqu'à chez moi, j'avais environs trente minutes de marche ayant bien sûr un mal aux hanches insoutenables, mais je le supporte quand même, je n'ai pas le choix. À mi-chemin, je ressens une vague de chaleur. Merde j'ai mes putain de chaleurs. Je sens mes jambes me lâcher et mon membre se dresser. Je tombe par terre espérant qu'aucun alpha vienne à moi par les phéromones que je dégage. J'essaie de me relever et me dirige tapis dans l'ombre d'une ruelle pour essayer de me calmer espérant que personne ne me voit. Je vois au loin une bande de jeune hommes et de jeunes femmes riant et parlant dans la bonne humeur profitant de leure jeunesse. J'aurais rêvé de pouvoir vivre une vie paisible sans me faire dénigrer par quiconque, sans me faire rabaisser par mon rang d'oméga ou encore être emprisonné par la société. J'aurais tellement voulu qu'il reste près de moi, depuis son départ ma vie et passait de bonheur à enfer. Je commence à pleurer sans vraiment m'en rendre compte. Je m'écroule par terre et me mets en boule ma tête dans mes bras. Je broyais du noir constamment, me disant que j'aurais dû le retenir, le revoir mais j'ai vite abandonné quand il ne répondait plus à mes messages ou mes appels. Ma vie a été détruite et j'ai été vider de toute âme. Depuis je vis pour vivre sans jamais profiter de rien et mon visage affichant toujours un air blasé.

Mon esprit revient à la réalité quand j'entends des pas rapides se rapprocher de moi. Je commence à paniquer j'essaie de me relever pour fuir mais une main se pose sur mon épaule. Je tourne la tête tremblant et vois la silhouette d'un homme,... oh non, je vais encore me faire violer cette semaine. Je n'avais aucune envie de rentrer encore en sang. À chaque fois que je me faisais violer, je n'avais plus aucune motivation et je faisais mal mon travaille, je ne mangeais plus, je ne vivais plus. Alors que je venais à peine de me remettre du viole que j'ai subit il y a 4 jours, j'allais encore devoir supporter cette sensation d'être un objet sexuel seulement pour assoifféles envies d'un alpha. Je ne voyais pas le visage de cet homme, mais j'imaginais un sourire pervers plaqué sur son visage et un regard remplit de désir. Je tremblais de tout mon corps, j'avais froid, peur et j'étais vide de toute vie.

| Ereri | (Omegaverse) / 2ème TomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant