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Lent.

Electrisant.

Sensuelle.

Passionnant.

Notre baiser est la quintessence de ces mots, ses lèvres qui bougent contre les miennes me font revivre. Je laisse depuis au moins cinq minutes mes mains redécouvrir son corps, ce corps que j'aime tant, ce corps qui réagit si bien à mon touché...son corps, mon temple.

Son visage bascule en arrière, son geste est accompagné d'un gémissement alors qu'il s'accroche avec désespoir à mes épaules d'une main alors que l'autre tire mes cheveux. Je glisse ma bouche dans le creux de son cou et laisse mon empreint amoureuse à cet endroit avant de le couvrir de baiser.

Mes mains s'accrochent délicatement à l'arrière de ses cuisses, sans autres gestes ou signes de ma part il enroule ses jambes autour de mon bassin. Je le soulève, le plaque doucement contre le mur, je mordille son oreille avant de le porter et de me diriger vers sa chambre, je déverrouille avec mon empreinte et rentre.

Je me pose sur le lit avec lui à califourchon sur moi, il est toujours vêtu de seulement un t-shirt oversize. Mes mains prennent en coupe son visage si délicat, je l'embrasse sincèrement avant de coller mon front contre le sien en gardant mes yeux fermés.

-Je t'aime tellement trésor.

Il couine d'émotion et s'agrippe à moi, je peux sentir ce que je devine être des larmes toucher mes mains sur son visage. Et comme deux entités qui résonnent entre elles, mes larmes coulent aussi. Ses larmes représentent tout et rien en même temps mais elles étaient nécessaires.

Notre amour.

Amour singulier et simple mais qui adopte une apparence complexe : c'est une évidence je l'aime, c'est compliqué car c'est lui que j'aime.

L'amour c'est une euphorie douloureuse : j'ai un sentiment grisant je l'aime, c'est douloureux car c'est lui que j'aime.

Je passe mes mains sous son haut et caresse sa peau mielleuse, il laisse un soupire de plaisir alors qu'il appuie sur mon épaule pour m'allonger. Il est là, au-dessus de moi à quatre pattes et seulement vêtu d'un boxer et d'un haut. Il s'attaque à mon bat de jogging en utilisant ses grandes et délicates mains avec douceur, pendant ce temps je glisse mes mains le long de ses jambes jusqu'à son délicat postérieur.

Il embrasse mon cou tout aussi doucement et avec attention, il se redresse pour enlever son haut et me regarde dans les yeux. Je peux voir le doute dans ses yeux, alors je me redresse et passe ma main dans ses cheveux en le regardant.

-Dit moi ce qu'il y a trésor.

-T-tu vas me baiser ? Demande-t-il d'une petite voix remplis de doute.

-Non.

Je le tire vers moi et l'embrasse tout en profitant pour inverser nos positions, je l'entour de mon corps du mieux que je peux pour lui donner confiance, pour lui créer un cocon.

-Je vais te montrer pourquoi je t'appelle trésor.

Je vais te faire l'amour.

-Alors laisse ton empreinte soigneusement car tu es le seul que je laisserais me marquer, me marquer d'amour.

Je soupire de satisfaction et l'embrasse à nouveau, il répond doucement à mon baiser.

-J'aime ta déclaration cachée trésor.

Sur ces mots, le peu de tissu restant sur nos personnes tombe un par un dans cette ambiance électrisante, ardente, lente et doucement sulfureuse. Je brule intérieurement en même temps que sa peau me brûle, notre amour est incandescent.

Je laisse un grognement passer la barrière de mes lèvres lorsqu'il attrape une de mes mains pour mettre trois de mes doigts dans sa bouche. Lorsque je considère que c'est bon, je retire mes doigts de sa bouche alors que ses lèvres fines mais pulpeuse les aspirent, il est à damné.

Je le prépare dans une ambiance quasi silencieuse, on ne se quitte pas des yeux pendant tout ce temps. Mes yeux sont à l'affuts de ses moindres réactions de plaisir et de déplaisir, sa bouche qui s'entrouvre pour laisser passer une mélodie dont je ne me lasserais jamais.

-Je suis prêt, souffle-t-il tremblant avant de m'embrasser.

Nos lèvres ne se lâchent pas tout le temps où je rentre en lui après avoir mis un préservatif, même lorsqu'il mord fortement ma lèvre à cause de la douleur je le laisse faire car j'accepterais tout venant de lui.

Une fois en lui, on se regarde presque essoufflé à cause l'émotion, sous la pression d'un sentiment puissant.

Je commence à bouger mes hanches doucement pour ne pas briser la bulle de douceur qu'on a créé, je veux lui donner des sentiments et non du soulagement. Je lui donne des sensations émotionnelles, je lui laisse mon empreinte charnelle mais une pleine d'amour.

-Ah Jungkook-ah, chuchote-t-il doucement.

Je me mords les lèvres lorsque j'entends mon prénom sortir de sa bouche, il a l'air tellement beau lorsque c'est lui qui le prononce. J'accélère les mouvements tout en restant attentionné, il tire mes cheveux en arrière comme pour évacuer le trop de tension et de sensation.

Il rejette sa tête en arrière et laisse échapper un gémissement plus bruyant et plus aigu que les précédents. Je souris en constatant avoir touché son point sensible, il s'accroche à moi comme si j'étais la seule chose qui le retenais au monde réel.

-Jung-kook ah ! J-je t'aime !

Ce sont les mots qu'il prononce avant d'atteindre la jouissance.

Tout : le plaisir, son plaisir, son expression, sa voix, ses gestes, ses mots, son touché et d'autres éléments encore m'ont fait venir en lui instantanément après lui. Toute mon énergie semble m'avoir abandonné alors que je me retire de lui et m'allonge sur le côté.

On se regarde face à face, je laisse la pulpe de mes doigts glisser contre ses courbes alors que j'admire son grain de peau. Je trace douloureusement ses blessures sur son corps, je relève la tête vers lui et plonge mon regard dans le sien. Il se contente de secouer la tête, il ne veut pas en parler maintenant ; mais je sais qu'en tant que fils du chef il n'y a que son père qui a pu lui faire ça.

-Je n'aime pas voir ça prendre place sur ton corps.

-Soigne mes blessures alors.

-Lesquels ? Celles-là, dis-je en touchant de l'index son torse, ou celles-là ? Demandais-je en touchant du doigt son front.

-Les deux Jungkook. Ne me laisse pas, reste avec moi, ne rentre pas chez toi.

-Tu es mon chez moi trésor, le seul et unique.

















J'espère que vous avez aimez ! Bisous !

GOLDENOù les histoires vivent. Découvrez maintenant