- Flash - Fire Skulls

PROLOGUE

26 Mai 2013...

- Papa ? Tu as encore oublié d'aller chercher Rya à l'école !

Aucune réponse.

- Papa ?? L'appelai-je le cherchant dans toute la maison.

J'ouvris la porte du garage, immédiatement une odeur de grillé envahit mes cloisons nasales, j'apporta ma main a mon visage me couvrant le nez et la bouche, essayant de ne pas respirer cette odeur immonde, je me fonde un peu plus dans le garage.

- Pa...

Je me stoppa net lorsque je vis un grand et large corps pendu à une corde, entrain de brûler. Mes bras retombent le long de mon corps, ma respiration se coupe, ma vision se trouble, je suis paralysé. Je n'arrive plus a bouger.

Réagi !

Fais quelques chose !

Je repris mes esprits quand j'entendis les pas d'Alarya à l'étage.

Elle ne doit pas voir ça !

Je m'approcha du corp carbonisé de mon père. Mais je vis une enveloppe posée sur une boîte métallique, c'est une enveloppe noir scellée d'un cachet de cire doré. Il m'est déjà arrivé d'avoir l'une de ces lettres entre mes mains quand j'étais plus jeune. Je me rappelle très bien la punition qu'il m'a donné ce soir là...

- Ky ? Papa ? Vous êtes là ? Demanda la voix mélodieuse de ma petite sœur.

Cette fois je réagi avec diligence. C'est bien la première fois d'ailleurs.

J'attrape la boîte ainsi que l'enveloppe, puis je cours vers la porte qui commence a s'ouvrir.

Je sors du garage éloignant Alarya de la porte.

- Ky ? Il fait quoi papa dans le garage ? Me demanda-t-elle de son habituelle voix douce.

Elle est loin de se douter que le corps sans vie de notre père est à quelques mètres.

- On se casse Alarya. On va au parc. Lâchai-je tentant de paraître le plus normal possible.

J'attrape sa main la serrant fort dans la mienne.

Je ne veux pas qu'elle s'inquiète.

Une fois arrivé au parc, je m'effondre...

Je l'ai vue s'autodétruire après la mort de notre mère... Je ne veux pas que ça recommence, mais je suis obligé de lui dire.

- Rya... papa va pas revenir, je suis désolé.. je suis désolé... dis-je en reniflant laissant les larmes perler sur mes joues.

Je ne lui ai jamais montré une autre émotions que la joie, elle doit sans doute se dire que je suis minable, mais c'est plus fort que moi. Je me retrouvai au beau milieu d'un parc entrain de pleurer. Ce qui a déclenché les siens. Nos pleurs se mélangeaient. Elle m'entoura de ses bras et me serra contre elle.

- S'il te plaît ne pleure pas Ky... ne pleure pas. Murmura-t-elle la voix brisée.

Les rôles s'inversaient.

- Tu veux que j'aille t'acheter une glace ? Demanda-t-elle en se redressant.

Je renifle.

- Non, pleure. Pleure avec moi. Pleure tout ce que tu dois pleurer pour eux. C'est la dernière fois, tu m'entends. C'est la dernière fois qu'on pleure pour eux, alors pleure autant que tu veux. Pleure. Dis-je en séchant mes larmes.

Elle ne pleure pas et me regarde sans rien dire.

Je suis désolé...

Nous avons été au bord du lac après avoir acheté des glaces. Nous nous sommes assis sur l'herbe, aucuns de nous ne parlait. Après avoir finit nos glaces nous sommes rentrés, la police était là, les pompiers aussi.

Alarya ne voulait pas les confronter même si nous n'avons rien à nous reprocher, a part peut-être le fait qu'on ait fuit mais ils n'ont pas de preuves de toute façon. Nous sommes resté assis sur un banc plus loin en attendant leurs départs.

Une fois rentré, elle est partie dans sa chambre lentement, traînant les pieds.

J'ai attendu qu'elle s'endorme pour ouvrir la lettre.

Je sors une feuille noir de l'enveloppe de la même couleur. C'est bien l'écriture de mon père, je commence à lire la lettre écrite à l'ancre dorée.

« Cher fils,

Ky, j'ai fait des choses regrettables, des choses horribles, a ton âge je m'imaginais devenir sergent en brigade criminelle, comme toi. Mais malheureusement les choses ont pas mal dégénérées et maintenant c'est pour toi que les choses vont dégénérer. Tout le monde la bas est déjà au courant. Ky Foster, tu es l'héritier des Fire Skulls. Le cartel le plus important du pays, prends-en soins. Pour éviter toute fuites d'informations, je t'envoie quelqu'un te chercher demain à dix heures.

Je vous aime, G- ».