Chapitre 47 :

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1 Octobre 1981, Angleterre, Rue de Londres.

Sirius, en courant dans les rues de Londres, se demandait comment les choses avaient pu déraper ainsi. Normalement leur plan aurait dû marcher ! Il était parfait. James et Lily auraient dû vivre heureux avec leurs deux enfants. Voldemort aurait dû être arrêté. Sirius aurait pu présenter sa famille à ses meilleurs amis. Car leur plan était PARFAIT !

A un détail près ; il reposait sur la confiance. Car ils avaient pensé pouvoir faire confiance à un meilleur ami. Mais ils avaient eu tort. Terriblement tort.

Peter était le traître. Peter avec un hochement de tête solennelle, leur assura qu'évidement il pouvait être le vrai Gardien du Secret.

Peter avait vendu les Potter à Voldemort. La maison à Godric's Hollow détruite devant ses yeux, signant le passage de Voldemort.

James et Lily étaient morts. Le corps inanimé de James, de son meilleur ami, étendu dans l'entrée, le regard vide, le corps froid. Le corps allongé de Lily dans la chambre d'Harry, le visage déformé par la terreur et surtout une grande tristesse.

Harry et Lila étaient orphelins. Les pleures d'Harry étaient assourdissant, dans ce silence de mort. Les larmes du jeune garçon étaient abondantes sur ses joues. Sirius le regarda ne sachant pas quoi faire, à part se dire que tout ce cauchemar, qu'il y avait qu'une bonne chose ; Lila n'était pas là. Elle était loin, cachée en sécurité. Du moins il l'espérait.

Sirius tourna dans une ruelle, se rapprochant de sa cible. Queudver. Un meilleur ami. Peter Pettigrow. Un ami. Un camarade de Gryffondor. Un traitre ! Un Mangemort ! Un assassin !

Sirius se devait de l'attraper. C'était son métier. Il était Auror, il avait été formé à cela. Ça avait été son souhait depuis que son oncle avait été tué. Attraper les hommes de Voldemort. Mais jamais il n'avait pensé que ça inclurait un de ses meilleurs amis. Non ! Ancien meilleur ami. Il devait se concentrer sur le fait que Peter était à présent un ennemi. Et qu'il allait l'arrêter.

L'envie de le tuer le démanger. Il voulait venger ses amis, mais si jamais il tuait Peter, il serait arrêté. Et ça, ce n'était pas envisageable. Il ne pouvait pas faire ça à Sigrun et ses enfants. Puis il allait devoir être là pour Harry et Lila. Pour ça il devait laisser Peter en vie, et l'envoyer à Azkaban !

En scannant la foule devant lui, Sirius finit par apercevoir Peter. Ce n'était pas bien compliqué. Peter ne semblait pas vouloir être discret. Il courrait dans tous les sens, regardant autour de lui comme un animal traqué. Ce qu'il était. Et bientôt il allait être capturé.

- PETER ! Hurla-t-il dans la foule.

Le jeune homme sursauta et se retourna. Une frayeur sans nom se forma sur son visage puis se remit à courir le plus vite possible. Sirius se mit à sa poursuite, poussant sans aucune pitié les gens autour de lui. Ce n'était pas des moldus faisant leurs boutiques qui allaient l'empêcher d'arrêter un meurtrier, un traitre, un menteur, un Mangemort !

Soudain le sale rat tourna dans une petite ruelle. Sirius s'empressa de le suivre et eut un immense sourire en voyant que Peter avait eu la sottise d'aller dans une impasse. Ça allait être encore plus simple qu'il ne l'avait cru.

- Aller Peter, rends-toi, déclara-t-il en sortant sa baguette.

Peter sortit lui aussi sa baguette mais n'ajouta rien. Il continuait à regarder autour de lui, comme s'il espérait trouver une porte de sortie. Sirius leva sa baguette, prêt à attaquer au moindre geste suspect de son ancien ami et tout nouvel ennemi.

Le Sinistros et le CorbeauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant