Hunger Games [L.S.] EN PAUSE

Chapitre 1

Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien !

Voici le premier chapitre de cette fiction et j'espère de tout mon cœur qu'il vous plaira, tout particulièrement car c'est la première histoire que j'écris avec des points de vue internes, et aussi le premier Larry que j'écris, donc j'espère avoir réussi à relever ce défi !

Je vous laisse le loisir de découvrir le début de cette histoire,

Bonne lecture.

* * * * *

Louis Tomlinson :

-"Voilà, tu es magnifique comme ça, Lou." Me dit ma mère en ajustant ma chemise. Je tente un sourire qui doit plutôt ressembler à une grimace.

-"Merci maman."

Je sais que je ne suis pas vraiment magnifique, qu'elle dit ça seulement pour s'empêcher de pleurer. Je ne porte d'ailleurs qu'une chemise simple et un jean qui a dû déjà vivre une vie plus longue que la mienne. Nous n'avons pas les moyens de nous vêtir mieux. Et puis de toute façon, pourquoi devrait-on mieux s'habiller le jour où quelqu'un arrive pour décider si oui ou non nous partons nous faire tuer cette année ? Quelle idée stupide.

Ça va être la cinquième année que je 'participe' aux jeux. Comme si on nous laissait vraiment le choix. À chaque fois, maman est morte d'inquiétude, et elle n'a pas fini de l'être. Ça sera bientôt le tour de mes quatre petites sœurs et rien que de penser ça me donne envie de vomir. Charlotte n'a que dix ans, elle est en sécurité pendant encore deux ans, mais après ? Je la vois d'ailleurs accourir vers moi avant qu'elle ne se jette dans mes bras.

-"Louis." Elle s'accroche à ma taille comme si cela allait m'empêcher d'y aller.

-"Ça va aller, Lottie. Je vais y aller comme d'habitude et je rentrerai avec vous à la maison ensuite, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. En attendant, c'est toi qui t'occupe de maman et des filles compris ?" Je lui dis avec un demi-sourire. Elle m'envoie un sourire rayonnant et tape dans ma main.

-"Compris !

- Aller, va aider maman."

Sans perdre son sourire, elle fonce dans la direction opposée pour aller aider notre mère à habiller les petites. Je me tourne vers le miroir et souffle un grand coup. J'essaye toujours de me persuader que tout va bien se passer, que ce n'est pas mon nom qui va sortir de cette putain d'urne mais comme chaque année, je suis tétanisé.

Je ne veux pas y aller. Je ne veux pas y aller et je veux encore moins y aller depuis la mort de mon père il y a trois ans. Enfin la mort, c'est peu dire. Ils l'ont tué. Les Pacificateurs l'ont exécuté après qu'il ait été pris en train de voler du pain pour nourrir ma mère, qui était enceinte des jumelles à ce moment là. Je les hais. Je les déteste tellement et j'espère qu'un jour tout le monde aura le cran de se rebeller. Et je voudrai être au premier rang de l'armée qui bottera les fesses de ces Pacificateurs et du Capitole.

Mais pour l'instant je me tais et je baisse les yeux. J'ai trop à perdre ; ma mère, mes sœurs...C'est aussi pour elles que je prie pour ne pas aller dans l'arène. Je suis le seul en âge de pouvoir aider ma mère qui se retrouve seule pour subvenir à nos besoins. Si je ne suis plus là pour aider à arrondir les fins de mois, elles risquent de se retrouver dans une situation précaire.

-"LOUIS !" Crient mes deux plus jeunes sœurs à l'autre bout de l'appartement. Je cours vers la pièce où elles sont et passe la tête dans l'ouverture de la porte.