Ineffable [S O U K O K U : Royalty/prince AU ]

X

Dazai se traîna jusqu'au château,tout le monde le regardait bizarrement,ses jambes étaient lourdes,l'épée gratifiait le sol de sa pointe,laissant de temps à autre un sillage de sang.
Ce fut Akiko qui l'acceuillit,paniqué à sa vue.
"Viens." Elle prit l'épée dans sa main et le prit bras dessus bras dessous puis l'emmena jusqu'à l'infirmerie.
"Je vais bien.
-Tu te fous de moi ?! Ta chemise est trempée de sang ! Tu as vu dans l'état où tu es ?! Tes cheveux sont en bataille-" elle fit un grand et long soupire. "Ce n'est pas la tenue d'un prince.
-Akiko je me suis fait capturer.
-Tu t'es laissé faire plutôt.
-...Un peu."
La jeune femme grogna "Pourquoi ?!
-Pour obtenir des info~
-Et ?
-Le fils du roi est enclins à un traité de paix. En fait,c'est juste le roi qui ne veut pas. J'ai demandé à Chūya d'essayer de le convaincre et je vais faire de même."
Yosano soupira à nouveau "enlève ta chemise et montre moi." Elle leva les yeux vers Dazai puis passa le bout des doigts sur le bleu sur sa joue : "Punaise ! Ils sont fort là-bas !
-Ça c'est Chūya."
La médecin fronça des sourcils en observant son cou.
"Ça aussi c'est Chūya."
Yosano,les sourcils toujours froncés,écarquilla les yeux et leva le regard vers lui.
Elle soupira,inquiète.
"Tu m'expliqueras tout ça plus tard."
La jeune femme l'inspecta
"Ça à l'air d'aller,deux trois bleus..."

Aikiko semblait exténuée.
Ses cheveux,d'habitude soyeux et soigné,étaient cassant et sec,en bataille.
Ses yeux étaient cernés,striés de rouge,et un peu gonflés.
"Yosano,tout va bien ?"
Elle éclata en larme.
Yosano était une femme forte,elle réglait ses problèmes elle-même et jamais,jamais elle ne craquait devant les autres.
Jamais en 22 ans de vie il ne l'avait vu pleurer.
La jeune médecin lui expliqua alors les horreurs de la guerre,les cris de blessés qui la hantait la nuit,la souffrance d'annoncer au famille.
Soudain elle s'arrêta.
Dazai approcha avec lenteur,pour la prendre dans ses bras,comme le ferait un ami.
Yosano le rejetta,le prenant par les épaules.
Elle leva lentement le regard,les sourcils froncés sous l'inquiétude.
"Yosano...?"
Elle baissa à nouveau le regard,quelques gouttes salées tombèrent sur le pavé.
"Yosano,qu'est-ce qu'il se passe ?"
Au fond il le savait,il l'avait su à partir du moment où il était parti du château et au où il était revenu.

Ils n'eurent pas besoin de mots.

Dazai s'assit sur la table de consultation,jambes écartées,les coudes appuyés sur celles-ci,les mains sur ses yeux et son front,les doigts cramponnés dans ses cheveux.
Il mordit sa lèvre pour ne pas pleurer.

L'horloge tournait.
Tic.
Tic.
Tic.
Tic.

Il entendait au loin des gardes hurler de retrouver le prisonnier au plus vite.

"Il faut qu'on en finisse." Le regard de son Père était dur,ses mots intransigeant et cinglant,comme du fer que l'on bat à blanc.
Tout le monde était réuni autours d'une longue table,ministres,conseiller,et bien sûr les membres de la famille royale.
Chūya regarda Koyo en face de lui,puis les autres hommes présents.
Il évalua la situation.
Qui serait de son côté si il disait quelque chose ?
Higuchi le serait,puiqu'Akutagawa l'était aussi.
Ango aussi,s'était un homme sage et à vrai dire il le soupçonnait d'être un double-espion.
Pour ce qui était de Verlaine...c'était peu probable,après tout il n'avait pas hésité à tirer sur son amant sur un coup de rage.
Pour Hirostu,c'était un non catégorique.
Quand à Tachiara,il le suivrait si cela lui semblait bien argumenté.
Ça faisait au mieux..
5 contre 4,dont le roi qui détenait le pouvoir de vie et de mort sur lui et sa propre soeur.
Dazai avait intérêt à faire ça part,il risquait sa vie actuellement.
Non.
Non.
Il ferait bien mieux que ça.
Ce serait stupide de dire quelque chose maintenant.
Il n'allait pas risquer sa vie maintenant.
Il allait avoir ce traité autrement.

On torqua à la porte.
Une petite demoiselle-Elise il lui semblait-entra et murmura à l'oreille du roi.
Celui-ci écouta avec attention,puis il parut choqué,triste...peut-être,même.
"La reine de Avtoktonía est morte suite l'accouchement de son onzième enfant."
Silence.
Il pensait à Osamu,il était très attaché à sa mère,il ne souhaitait même pas imaginer ce qu'il ressentait.
Chūya l'imaginait rentrer-au mieux- exténué et apprendre la nouvelle.
Maintenant il voulait le voir,être là pour lui,qu'il n'ait pas supporter cela seul.
Non,il ne le supporterait pas seul.
Bien sûr que non.
Mais aucun parmis eux n'avait vécu ce qu'il allait vivre.

😭💖🏰

Sob sob time
Ça va aller mieux vous inquiétez pas
UwU
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