Après une brieve aventure à divaguer dans les rues de Los Santos, Kiddy reçut un appel de son cher ami Donatien. Même s'il avait du mal à l'admettre, Kiddy appréciait beaucoup cet homme - en effet, plus tôt dans l'après-midi, les deux compères s'étaient retrouvé, probablement après une énième histoire d'enlèvement subi par Monbillac (un des nombreux noms de Montazac).
Donatien : "Oui Kiddy? C'est Donatien De Montazac à l'appareil!"
Kiddy : "Ahhh Donatien! C'est Kiddy West à l'appareil!"
Donatien : "Dis-moi, est-ce que tu souhaiterais passer à mon nouvel appartement? Je viens d'obtenir les clés à l'instant même!"Kiddy prit un instant avant de répondre. En effet, cette invitation lui semblait comme une aubaine tombée du ciel, comme le sentiment d'être un croute qui aurait réussi à éviter le coma pendant plusieurs heures.
Kiddy : "Oh...ça me rend tout croute."
Donatien : "Quoi?" répondit-il avec surprise.
Kiddy : "Euh...non rien, pardon!" s'exclama Kiddy. "ça serait avec plaisir Donatien! envoie-moi l'adresse et j'arrive tout de suite!"
Donatien : "Ah, bonne nouvelle! Je fais ça tout de suite. A tout à l'heure!"
Donatien raccrocha son téléphone puis envoya son adresse. De son côté, la pression commençait à monter. Il voulait faire bonne impression. Après tout, c'était un honnête homme millionaire; malgré ses nombreux faux billets et sa toute nouvelle Montazac-Mobile dans laquelle il a investi énormément, mais il n'était pas prêt à faire face à tout ce qu'il ressentait envers son ami. Pouvait-il vraiment l'appeler un "ami" ? Le sentiment n'était-il pas plus grand, plus fort? Une seule manière de le savoir. Il fallait en parler.
19h40. Kiddy arriva enfin à l'adresse qu'il avait reçu. Il avait bien attaché sa ceinture et avait fait la route sans encombre, aucun accident, aucun délai. Une denrée ma foi assez rare à Los Santos. Il prit une seconde avant de sonner à l'appartement; ne sachant à quoi s'attendre, un peu prêt à tout. Aurait-il l'occasion de tout dire? De se libérer de ses chaines, de libérer le sanglier qui était en lui? Il était temps. Il appuya sur la sonnette, puis attendit une brève seconde, semblable à une étérnité.
Puis la porte s'ouvrit. Pas une seconde à perdre, Kiddy rentra, prit l'ascenseur et arriva au 69ème étage, là où se trouvait la porte de M. de Montafiac, numérée 420. Il s'arrêta alors une minute devant la porte, respira un grand coup, puis frappa.
Donatien : "Mon bon Kiddy! Comment vas-tu!" Dit-il avec enthousiasme.
Kiddy : "Tout va mieux depuis que tu as ouvert la porte, Hahahah!"Donatien : *rire de droite* cringea-t-il.
Les deux hommes s'installèrent alors dans le salon. La tension était palpable.
Kiddy : "C'est un très bel appartement que tu as là! Je te croyais en galère d'argent, je ne suis pas sur de bien saisir."
Donatien, un peu piqué au vif mais prêt à se défendre, répondit du tac-au-tac : "Oh mais tu sais, ce fut une aubaine! Cela ne m'a coûté que DIX MILLES Dollars! Le vendeur était un ami, très proche de la famille Montazac. Un dénommé Balkany, si tu connais..." *Clin d'oeil de droite*
Kiddy : "Je vois, tout s'explique alors..."
Donatien : "Mon bon Kiddy, il faut qu'on parle. On a beaucoup de choses à se dire toi et moi."
Kiddy frémit sur le coup. Etait-il vraiment temps? Il n'avait même pas eu une seule seconde de répit pour battre les 1000 points sur Snake qu'il était déjà invité a sortir le serpent.
Kiddy : "Je t'écoute.." répondit-il à voix basse.
Donatien, à peu près certain des intentions de son ami, de sa volonté à gagner un peu plus d'argent et d'avoir une place un peu plus importante dans la famille, s'assura tout de même que tout allait bien.
Donatien : "Tu sais très bien de quoi il s'agit, n'est-ce pas?"
Kiddy : "Oui!" *rire de gauche*
Il était temps. Les deux confidents se mirent alors devant la fenêtre, le regard figé au loin.
Donatien : "Tu vois cette ville Kiddy? Eh bien, je veux la prendre et la retourner". S'exclama-t-il sans aucune hésitation dans la voix. "Tu comprends ce que je veux dire? J'ai besoin de toi pour ça."
Kiddy, la voix tremblante, prit un instant de plus avant de formuler une réponse. "Tu sais, Dona, je n'ai jamais osé te le dire, mais..."
Donatien le prit de court, l'empêchant de finir sa phrase : "Ne dit rien. Je t'ai invité ici pour une raison bien précise."
Kiddy : "Ah..?"
Donatien : "Mais enfin Kiddy, je croyais que l'on s'était compris.." répondit-il un peu déçu wesh.
Donatien se tourna, faisant alors face a son salon. Il mit alors sa main sur l'épaule de Kiddy, puis lui dit d'une voix suave : "Tu sais, j'aimerais beaucoup t'avoir à mes côtés."
Kiddy : "Oh." glapit-il. "Ah bon? Moi aussi, j'adorerais! Mais..."
Une nouvelle fois Donatien koopa la parole du jeune homme aux cheveux roses un peu orangés.
Donatien : "Cependant je réalise bien que tout travail mérite salaire. Tu sais, je t'applaudis tous les soirs à 20h. D'ailleurs..."
19h59. L'heure fatidique était proche. Le moment sembla se figer pour nos deux protagonistes, les deux semblant chercher la fonction motrice adéquate pour la situation. Puis, d'un coup d'un seul, Donatien mit un énorme crochet du droit en pleine tête de Kiddy.
Kiddy : "Aïe!"
Donatien : "Oh non, pardonne-moi! J'ai utilisé le mauvais muscle, c'est tout à fait accidentel! Attends, viens-là que je te donne un peu de pommade.."
Kiddy s'approcha alors de son nouveau patron, un peu tendu par la baffe qu'il venait de se prendre, mais prêt à tout pardonner pour ressentir une nouvelle fois la chaleur de son membre sur son corps frèle. Donatien, quant à lui, fouilla dans ses poches pour trouver l'objet convenu; mais malheureusement il ne possédait qu'un seule type de pommade..
Kiddy : "Oh.. mais, c'est de la chloriquine?" gloussa-t-il, confus.
Donatien : "Euh, oui... il se trouve que je n'ai pas de pommade.."
Kiddy : "Ah, ce n'est pas grave, t'inquiètes pas!" *rire gêné*
Donatien ouvrit le pot de chloriquine, puis appliqua la crème délicatement sur la zone touchée par son poing musclé. C'était l'un des premiers gestes de tendresse qu'il portait sur son ami, un peu amusé par la situation.
Donatien : "Bon, maintenant que tout cela est rêglé, qu'est-ce que tu essayais de me dire plus tôt?"
Kiddy : "Oh, tu sais..." il hésita une seconde, puis finalement, se ravisa : "ça serait un grand plaisir de travailler pour toi, mais tu sais, tout travail mérite salaire; et je sais que tu n'es pas aussi démuni que ce que tu prétends". *clin d'oeil de gauche*
La tension éclata alors. Le romantisme et toute l'ambiguïté de la situation se désamorça soudainement, laissant place alors aux affaires. Il était temps de négocier, l'amour attendra...
FIN DU CHAPITRE
Crédit Artwork : @ly__boo (Twitter)
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Le Sang de la Vigne.
FanfictionBasé sur une histoire un peu vraie, Kiddy West et Donatien de Montazac ne s'attendaient pas à vivre quelque chose d'aussi fort ensemble. Mais quoi donc? C'est ce que l'on va découvrir.