GOLD DIGGER

Chapitre 1 :

Madripoor, plus précisément la principauté de Madripoor était depuis des siècles, un grand repère de criminelle ou régnait corruption et vol en toute légalité. C'est ici que se réfugient nombre de bandits ayant pour but de faire tranquillement affaire.

Les rues mal famé de Madripoor était la plupart du temps bien calme, les criminelle ayant pour habitudes de se faire discrets en toute circonstances mais ce n'est bien sûr pas le cas de tous.

En effet après être descendu du quais de Madripoor, une jeune femme ayant surement aux alentour de 25 ans sortis un flingue de la poche intérieur de son manteau noir. Elle pointa le ciel de son arme et s'en plus attendre tira quatre balles dans les airs. Ces tirs étaient comme un rituel pour la jeune-femme qui n'avait pas l'habitude de faire dans la discrétion, mise à part pour ses missions, il signifiait pour elle son retours à la maison.

Elle abaissa doucement son bras et rangea son revolver où il était placé auparavant puis entama sa marche dans les rues, assombrit par la nuit de la principauté. Un sourire malicieux aux lèvres, elle saluait les quelques bandits qu'elle croisait. Certains l'ignoraient agacés par son comportement tandis que d'autres la dévisageaient intimidés. Si pour la jeune femme ces quelques balles tirées en l'air n'était qu'un rituel, pour les habitants de Madripoor s'était toute autre choses, c'était une annonce. GOLD DIGGER était de retour en ville.

La jeune femme s'était fait un nom dans cette île de criminelle, ces mission les plus dangereuses les unes que les autres lui valait une certaine réputation et personne n'avait vraiment envie de se frotter à elle. GOLD DIGGER était le nom que les journaux lui avaient attribué après qu'elle ait dérobé les lingots d'or de la banque nationale d'Angleterre. Aussi discrète qu'un fantôme et plus silencieuse qu'une ombre, la voleuse enchainait braquage sur braquage sans se faire prendre depuis maintenant 8 ans. De plus son ingéniosité et sa ruse m'étaient au tapis chaque système de sécurité quel qu'il soit. Néanmoins l'intrépide et mystérieuse chercheuse d'or n'était en apparence qu'une extravagante jeune femme. Sa personnalité extraverti en avait surpris plus d'un à Madripoor.

Sa démarche se faisait assurée dans ces rues sombres, son sourire déformant encore ses fines lèvres. Elle se dirigeait tranquillement vers le bar le plus bondé et bruyant de tout Madripoor cherchant à entraîner son poursuivant dans un endroit où ni la crasse et ni le manque de luminosité ne pourrait le dissimuler.

En effet, dès sa descente du quai notre chère voleuse avait remarqué la présence de l'individu qui la suivait dans l'ombre. Il était discret et silencieux mais pas assez pour la jeune-femme qui avait l'habitude de jouer ce rôle. L'omniprésence de son ombre à chaque coin de rue qu'elle franchissait ne faisait que lui confirmer son intuition, elle était suivie. Et elle savait très bien que peu importe qui cette personne se révélait être, elle en aurait très vite le cœur net.

En entrant dans le bar populaire de l'île, elle fut assaillie par la forte odeur d'alcool qui inonda ses narines et ses oreilles se mirent à bourdonner en raison de l'intensité de la musique qui faisait vibrer tout l'établissement. Notre jeune criminelle adorait l'ambiance festive de ce bar qui était présente à toute heure, la nuit comme le jour. Elle s'y réfugiait très souvent et à vrai dire, dès qu'elle pouvait lorsqu'elle n'était pas prise par une mission.

En effet la jeune femme ne manquait jamais une occasion de faire parler d'elle, assoiffer de pierre précieuse et de tout ce qui brillait, GOLD DIGGER était la référence en matière de vol de joyaux, c'était sa spécialité. D'ailleurs pas plus tard que la semaine dernière elle avait dérobé une jolie boussole ornée de saphir à un riche collectionneurs. Des saphirs, c'est comme ça qu'ils appelaient ces petits joyaux qui ornaient la reliques, mais notre voleuse avait vu bien assez de saphir dans vie pour savoir en reconnaître un lorsque qu'on lui en mettait un sous le nez. Mais ce qu'elle avait sous les yeux, n'avait rien d'un saphir, c'était quelque chose de bien plus précieux, elle n'en avait aucun doute.