Chapitre 1
Il est minuit. J'arrive pas à dormir. Et évidemment, comme tout adolescent, je surf sur mon téléphone.
Les applications pour passer le temps ne manquent pas.On est mercredi soir, et je suis arrivé plutôt dans l'après-midi avec mes parents dans le camping.
C'est les vacances, alors on a profité des jours de congés de ma mère pour partir en voyage. Mon père, lui, ne travaille pas.
Je m'appelle Gwen. C'est un prénom de garçon, je précise.
J'ai douze ans. Je suis en 5ème. Je ne suis pas quelqu'un de très sociable, mais je ne suis pas non plus du genre à rester dans mon coin.
Il est donc minuit, je ne dors pas et la pluie martelé le toit et le mur droit du mobil-home. Ça fait un bruit monstre.
Je suis seul dans la petite chambre, étant donné que je n'ai pas de frère et soeurs et que mes parents dorment ensemble dans une chambre à côté.
Le rideau de la chambre n'est pas tiré, de sorte à ce que je vois la pluie et les nuages noirs au-dehors.
Je regarde la pluie, perdu dans mes pensées, quand mon téléphone vibre.
Je quitte le paysage des yeux et je regarde d'où vient la notification. C'est Ewen, mon pote du collège, qui m'envoie un message
Mec, j'ai fais de la merde ! Élodie voulait sortir avec moi mais je lui ai dit que n'était déjà en couple ! Du coup elle cherche à savoir qui !
Il est pas possible ce mec. Si j'avais ne serait-ce qu'une fille amoureuse ou juste en cruch sur moi, je réagirais pas comme ça.
Il m'énerve Ewen, toutes les filles du collège sont amoureuses de lui. Et lui il les envoie balader.
Je ne prends pas la peine de lui répondre, et à la place je change d'application et je passe le temps.
Au bout de quelques minutes, je ne me sens pas bien. Je ressens une sorte de malaise, mélangé à de la peur. J'ai des frissons dans le dos. Je lève la tête, pour essayé de changer de position, et à la fenêtre se trouve un homme.
Il est habillé tout en noir, sa capuche est rabattue sur sa tête. Il me fixe. Mais en même temps il n'a pas l'air de faire attention à moi.
Soudain, son regard change. Il bouge ses pupilles, et il me fixe dans les yeux.
Voyant que moi aussi je le regarde, il me sourit. Mais ce n'est pas un sourire ordinaire. Ce n'est pas un sourire comme on en fait à ses parents, ses amis, son cruch.
Ça, c'est le genre de sourire qu'on fait quand on am pas la lumière à tous les étages. C'est le genre de sourire qu'on voir dans les séries policières, quand le meurtrier passa à l'action.
Je suis pétrifié. Je n'arrive pas à bouger le moindre muscle.
L'homme lui, obtenue de sourire. Puis, il lève son bras, lentement, lentement, et il pose sa main sur la vitre. Il reste comme ça plusieurs secondes, qui, évidemment, me paraissent être des heures.
Alors, il lève son deuxième bras. Cette fois-ci, il tient dans sa main un couteau de boucher. Je n'en suis pas sur, mais je crois. Il fait nuit, alors je ne vois pas tres bien. Mais j'en ai la certitude lorsqu'il se met à toquer à la vitre avec la lame.
Je n'arrive plus à bouger. Ma respiration est saccadée. Je tremble comme une feuille morte, sauf que moi je suis vivant, mais pas pour longtemps.
Jusqu'à présent, il ne disait rien. Mais ses lèvres se mettent brusquement à trembler, comme quelqu'un qui pleure.
-Hhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Il a la tête assez proche de la fenêtre pour que je puisse l'entendre, mais assez loin pour que je ne puisse pas voir son visage dans le noir de la nuit.
Lentement, il recule, abaisse ses bras. Il recule, continuant de me regarder.
Il me sourit une dernière fois. Et disparaît dans le noir de la nuit.
-pffffffiou. C'est officiellement le soupire le plus soulagé que j'ai jamais fais de ma vie.
Je me lève, et je regarde par le fenêtre. Rien. L'homme est donc bien parti. Je tiens quand même à le vérifier.
J'allume la lampe de mon téléphone, et je m'avance vers la porte de ma petite chambre.
Je l'ouvre, et je vérifie qu'il n'y a personne dans le petit salon.
Une fois sur que personne ne s'y trouve, je m'y avance.
Il fait sombre mais étant donné que nous sommes là depuis deux jours, j'arrive à me repérer facilement.
Je m'avance donc dans le salon, en direction de l'immense porte-fenêtre qui est notre porte d'entrée.
La pièce est plongée dans un silence pesant.
Je suis devant la porte fenêtre, et le rideau est tiré. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce que je devrais tirer le rideau? Ou est ce que je devrais le laisser tiré et retourner me coucher?
Je reste quelques minutes comme ça.
D'un côté, j'ai envie de savoir si l'homme est toujours là, mais d'un autre côté je ne veux pas croiser à nouveau son regard de psychopathe.
Je m'avance vers la porte-fenêtre, et je lève mon bras. Je tremble de la tête aux pieds. Je tire doucement le rideau vers la droite.
Je regarde mes pieds, je n'ose pas lever la tête par peur de recroiser le regard effrayant de cette personne.
Je suis en pleine hésitation. Je m'apprête à refermer le rideau, quand je remarque une ombre. Je distingue la forme d'une tête juste derrière mes pieds.
Je lève les yeux, mais je ne vois personne de l'autre côté de la vitre. Si la personne n'est pas devant moi, c'est qu'elle est...juste derrière.
Je remets le rideau comme il était à mon arrivée. Et je me retourne lentement. Très lentement. L'origine de l'ombre vient bel et bien de derrière moi.
Plus je me tourne, plus j'ai l'impression qu'elle grandit.
Finalement, après seulement quelque secondes qui m'ont parues comme des heures, je suis dos à la porte-fenêtre.
Devant moi se trouve la petite cuisine, et deux fenêtres. A travers la première, il n'y a rien à part un mobil-home voisin.
A travers la deuxième, il y a un homme. C'est son ombre qui traverse la fenêtre et arrive jusqu'à milieu du salon. Étant donné que le salon est composé d'une surface très petite, l'ombre s'étant jusqu'à la porte d'entrée.
Je ne sais pas si c'est l'homme de tout à l'heure, mais je l'espère. Parce que sinon ça veut dire qu'ils sont plusieurs, et à ce moment là je suis vraiment dans la merde.
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Les horreurs de la nuit
TerrorGwen est un ado assez sociable. Il part en vacances avec ses parents dans un camping. Mais, ce voyage qui devait être reposant, va se transformer en vrai cauchemar.