la guerre

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dans mon confort, je m’étalais sur le fauteuil
la guerre pavane sur des terres, les pierres cassées ont recouvert les feuilles
dire que moi je pleure souvent, je n’sais même plus ce qui est émouvant regarde-toi, regarde nous, j’crois qu’on est dégoûtant
et si un jour tu m’apprenais à voler ? parce que j’en ai marre à force d’oser l’imaginaire
dis-moi si vraiment tu t’imagines, secoué par la pression d’la vie
avec ton doigt montrant sur toute la planisphère
allez viens j’t’emmène, allez viens j’t’embarque au fin fond de ma vie, malheureusement, ce soir va être la fin d’la partie
le regard a vraiment changé car avec le temps tu finiras par partir
j’ai encore à dire mes peines et mes joies qui se sont déclenchées en toi
et puis tu comptes viser le ciel, la lune ou l’étoile du berger
pour enfin me dire au revoir, pour enfin découvrir l'autre réalité

le début d'une finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant