SEIZE

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Mercredi 10h30

Je viens un l'instant de garer ma voiture dans le garage de l'appartement. Nous avons terminé nos courses et avons commandé les vins chez le caviste. Ce dernier nous a fait goûter une cuvé tellement subtile avec un goût très sucré, parfait pour cet été que j'ai été obligé de lui en commander plusieurs. Mais voilà, le problème c'est que maintenant je suis encore plus pompette que tout à l'heure.
En plus je me suis fait contrôler par une policier au bord de la route, sur le chemin du retour, heureusement qu'il était mignon et que je suis très douée pour jouer de mon charme parce que grâce à ça je n'ai pas perdu mon permis ni même souffler dans le ballon et encore moins fait de test salivaire. Tout va pour le mieux j'ai envie de dire.
On sort toutes les courses de la voiture puis les montons grâce à l'ascenseur. Sans lui la vie serait encore plus compliquée, il nous est d'une grande aide ce bloc de métal.
On finit par ranger toutes les courses.
La bande commence à se réveiller l'un après l'autre avec une mine de fatiguée. Je décide donc, une fois que tout le monde s'est réveillé, de commander à manger dans différents restaurant pour varier un peu la bouffe.
On invite même la voisine à venir manger avec nous, pour vous dire à quelle point on s'est pas quoi faire. La pauvre, on est tous encore bourrées la veille et on l'invite...plutôt on l'oblige à venir avec nous et nous voir dans de piteuses états. C'est clairement pathétique pour nous mais bon on vit avec et puis c'est pas la première fois que ça se produit, elle a l'habitude.

La bouffe arrive et on se retrouve tous à table. On rigole, ce gueule dessus, on chante, on continue de picoler et on fait aller la voisine au même rythme. Encore une fois...la pauvre.
On a fini par parler de la GAV d'Olivio et bien évidement comme je l'avais prédit ce matin, Elsa fini par commencer une discussion concernant un grand blond peroxydé d'origine polonaise. Vous voyez très bien de qui je parle. Thomas et les autres étaient heureusement pour moi, trop dans le mal pour comprendre un piètre mot de ce que ma colocataire avait énoncé mais ce n'était pas le cas de Gisèle et Ken qui me regarder avec les gros yeux et un grand sourire. Je pris la parole :

-MON DIEU ELSA TA GUEULE !! VRAIMENT S'IL TE PLAÎT LA FERME !

Elsa c'était d'un coup endormi et sa tête avait fini par atterrir dans son assiette, mais ce n'est pas pour autant que les deux être en face de moi avaient décidé de changer de sujet, nan au contraire ils sont restés sur le blond et Ken ajouta :

-Je le savais qu'il aller te taper dans l'œil celui la ! Mais aussi tôt je ne le pensais pas. Et puis Mathieu et pas facile à cerner cet imbecile a une fierté immense et ne laisse rien paraître. Je suis persuadé qu'aucun membre de l'équipe est au courant qu'il fréquente une demoiselle.

-Arrête ! On ne se fréquente pas, on en est pas à la Nek, on se voit juste de temps en temps et puis c'est une bonne compagnie et il est plutôt beau gosse. Je l'aime bien cette blondasse moi. Enfin bref changeons de sujet s'il vous plaît.

-AH NON TANT QUE TU AURAS PAS PARLER DE CE GARÇON À MAMIE GISÈLE !!! Ken mon garçon t'as une photo de cet homme ?

-Bien sur attend deux secondes.

-Mais wech faites votre vie, je ne vous dérange pas tranquille ?

-Ah oui effectivement il est très beau ce petit. De toute façon  elle a toujours eu de bon goût cette petite physiquement.

C'est confirmé ils m'ignorent vraiment. Bon je décide de sortir de table et part débarrasser le maximum de chose avant de sortir sur le toit me fumer une clope.
Je ne vais pas rester en mode plante verte et entendre tous ce qu'ils disent sur se sujet de conversation que je n'est pas envie d'aborder.
Nek va me faire chier longtemps et risque de faire chier Mathieu aussi mais heureusement Thomas et Olivio ne s'en sont pas encore mêlés sinon ça serait déjà parti en interrogatoire encore pire que ceux du GIGN fasse à un terroriste. Je sais pas si t'as capté le délire mais c'est pas une bonne idée.
Je me retrouve donc sur mon lit de jardin sur le toit de mon appartement entrain d'écrire quelques mots sur mon carnet pour libérer mes pensées.
Ce carnet et différent de mes carnet de compositions, celui-ci est un peu comme un journal intime mais genre je ne le dit à personne. Je dit que c'est un carnet pour mon prochain roman et je raconte mon récit avec des prénoms différents de la réalité. Par exemple je suis entrain d'écrire qu'hier Rose la fille principale de mon histoire c'est fait attaquer dans une ruelle hier soir. Tu comprends ce que je veux dire ? De ce fait personne ne sait que c'est un journal intime puisque je l'écrit de façon à se que ce ne le sois pas. Bref une fois après avoir partager avec ma plume quelques lignes, j'attrape mon téléphone et regarde Instagram, plus précisément les story de toute les personnes que je suis.
Arrivé sur la story de « PLK »  je vois qu'il est au studio avec ses potes entrain de charbonner. Bah au moins il se fait pas chier c'est déjà ça mdr contrairement à moi qui ne sais pas quoi faire de ma vie.
Je me fais très vite interrompre par ma petite sœur qui vient me tenir compagnie sur le matelas pour prendre le soleil et taper la causette avec moi.

Best life bitch ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant