Tout est si différent, chez toi.
Tes chats ont une fâcheuse tendance à me coller tout le temps. Et je déteste ce bruit horrible quand ils font leurs griffes sur la demi-douzaine de constructions et de cachettes que tu leur as installé dans ton salon.
Tu es bordélique, aussi bien dans tes rangements que dans ton organisation. On a commandé à manger à l'improviste hier soir parce qu'il n'y avait plus rien dans le frigo et ce matin, tu as oublié de faire une liste de courses avant qu'on aille au supermarché.
Tu te couches tard parce que tu restes devant l'ordinateur. Tu as toujours un dernier truc à filmer, un dernier montage à faire, qui n'est jamais censé durer longtemps.
Mais je me sens bien chez toi.
Tes chats m'offrent leur compagnie quand tu n'es pas là. Ils ne m'assomment pas de blabla incessant, ils se contentent d'être là, c'est tout. Et ça fait du bien.
Rien n'a de place attitrée dans ton bordel organisé. Jamais tu ne me feras les gros yeux si je laisse traîner un bouquin quelque part ou si je pose ça ici plutôt que là. Quant à ton improvisation pendant les courses... D'accord, on y passe du temps. Mais on profite d'être ensemble, et c'est à deux qu'on choisit ce qu'on va manger dans les jours qui viennent.
Le contenu que tu produis te fait vivre. Et malgré tout, tu es en train d'essayer de diminuer ton rythme infernal. Pour voir si tu tiens le coup financièrement. Pour passer plus de moments avec moi. Pour prévoir du temps à t'occuper de notre trésor.
Je suis bien avec toi.
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Toi, Moi... Nous.
RomanceToi. Un gars connu d'internet qui vis de tes vidéos. Moi. Une étudiante pour qui, étrangement, tu as de l'intérêt. Jamais je n'aurais cru que « on » puisse exister. Et encore moins que « on » deviendrait « nous ». Nous. Cette nouvelle vie qu'on...
