On est collègues (OS Verrecroce)

On est collègues, juste collègues.

Petit message important : l'OS repose sur une musique qu'un abonné à fait et dont Pierre et Ben ont parlé en live. Si vous ne la connaissait pas, elle dure 15s, je vous met le titre de le vidéo youtube juste ici :
Collègues Zone (par @moncoeurinsta sur Instagram) Pierre Croce/Benjamin Verrecchia.

- Rah putain ! Marmona un grand gaillard blondinet face à sa cafetière défectueuse. L'homme visiblement agacé commença à malmener la pauvre machine à café, en appuyant avec violence sur ses boutons.

- Mais tu vas marcher pu-
- Oh làà ! Dit un second homme en arrivant proche du blond, il attrapa le fil de la machine et le brancha en un coup de main fluide et rapide, avant de reprendre :
- Hop là, eh beh qu'est ce qui t'arrive Pierre ? Tu m'as l'air tout tendu, ria le sauveur de cafetière.
- C'est pas le moment, Fred, grogna ledit Pierre.

Fred leva les sourcils face à l'humeur bougonne de son ami et retourna vers son bureau. En effet, Pierre ainsi que tous ses employés, et accessoirement ses amis, étaient sur leur lieu de travail, la modeste mais non moins célèbre : Maison Grise.
Aujourd'hui Pierre Croce était d'une humeur massacrante, ce qui était plutôt problématique pour un youtuber humoristique. Mais il ne comptait pas râler toute la journée, non ! Bientôt, son collègue et grand ami Benjamain Verrecchia, allait passer la porte d'entrée de Maison Grise et il était certain que cette personne saurait lui redonner le sourire.

En parlant du loup !

La porte s'ouvrit, alors que le blond commençait seulement à boire son café. En voyant son ami, son meilleur ami, l'homme qui illuminait sa vie de par sa simple présence, Pierre sourit comme un petit enfant.

- Saluuut, salut tout le monde ! Dit Benjamin avec un geste amical de la main.

Sa voix, ah sa voix. Pierre se rendit soudainement compte que la pièce était baignée d'une lueur chaude que leur offrait le soleil. Tout était plus beau. C'était vraiment l'ami qu'il estimait le plus...

*On est collègues, juste collègues, ni ami, ni mari, ni amant. Vraiment rien que des collègues, rentre bien ça dans ta tête-*

Le sourire de Pierre disparu en un instant. La pièce redevint morose et sa mauvaise humeur revint aux galops. Vous connaissez la loi de Murphy ? Il n'avait même pas eu le temps de croiser le regard du beau brun, que ce dernier recevait déjà un appel. Quelle affreuse sonnerie, elle lui avait fait l'effet d'une douche froide. Alors certes, l'abonné ayant composé cette chanson ne pensait pas à mal, mais Benjamain ne cessait de faire référence à cette musique. Tout le temps. Habituellement, Pierre passait outre, bien que ça le faisait tiquer, mais aujourd'hui il n'avait vraiment pas besoin d'entendre cette musique insupportable et ces paroles qui au fond, le blessaient un peu.

- Oui, allô ? Je vous laisse les copains je dois téléphoner, dit doucement le brun en s'eclipsant vers son bureau, après s'être ridiculement ambiancé sur sa sonnerie, le sourire aux lèvres.

Quant au blond, il souffla. Il avait fini son café, et maintenant il devait allait travailler... à son bureau. Or, il partageait le même bureau que Benjamain et pour le coup, son envie de le voir s'était un peu refroidi. Il finit par se résigner, il n'allait pas rester planté au milieu de la cuisine toute la matinée. Une fois la porte passée, et fermée, l'aîné alla prendre place à son bureau tout en essayant de ne pas écouter la conversation téléphonique de son... " collègue ". Il se mit donc à travailler.

                                          ºoOoº

Pierre tapait du pied. Il n'arrivait pas à se concentrer, et tout ça uniquement à cause de la sonnerie de téléphone du plus jeune. Il l'avait dans la tête, c'était malin. Il regarda l'heure et vu qu'il était midi passé, il comprit alors pourquoi le brun avait quitté le bureau il y a de cela plusieurs minutes. L'aîné décida à son tour d'aller manger, il prit son plat au frigo, le fît rechauffer puis sortit dans le jardin pour partager un moment avec ses amis. Dehors se tenaient premièrement Fred et Guillaume, qui discutaient passionnément en se regardant dans le blanc des yeux. Les deux formaient le parfait couple depuis plusieurs mois maintenant. Au deuxième plan, on pouvait appercevoir Ninoul et Agathe en train de parler plantes et tatouage, puis il y avait Benjamin. Il se tenait seul dans un coin de la table, mais il ne semblait pas triste, au contraire, il semblait reposé. C'était un fait connu de tous à Maison Grise, le brun aimait la tranquillité. Pierre prît la décision de faire abstraction de sa légère rancoeur par rapport à la sonnerie de son téléphone, et vînt s'assoir face à son ami.