chapitre onze.

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Il était assit là devant moi avec son sourire à petites fossettes. Il était chiant, attachant, saoulant, amusant, je l'aimais, oh mon dieu.

- Que désirez-vous? Nous demanda le serveur.
- Un chocolat chaud avec un croissant, s'il vous plait.
- Et pour monsieur?
- Un café et un beignet.

Le gars partit et je posa ma main sur celle de Nathan craignant une question de sa part.

- Je t'en supplie, ne fume plus jamais devant moi ni devant personnes d'autres d'ailleurs. J'aime pas du tout te voir devant moi entrain de te tuer, en plus je ne peux rien y faire vu que tu es têtue. Je suis dingue de toi, et je ne te laisserais pas te faire du mal. J'ai jamais ressentit un besoin permanent de rester avec quelqu'un, et ce quelqu'un c'est toi Skylynn.
- Je n'y arrive pas, Nathan. C'est en moi, c'est comme un virus qui s'est installé en moi, je ne peux pas m'arrêter. Et en plus tu fumes toi aussi, ça me complique la tâche. Je baissa les yeux et retira ma main doucement. J'ai pas envie que tu souffres, je te fais déjà souffrir alors que ça fait une semaine qu'on est ensemble.

Je pris mon croissant et le trempa dans le chocolat chaud. Et mordu à pleine dents dedans.

- Qu'as-tu rêver? Ou plutôt cauchemarder mais je ne suis pas sûr que ça se dit.
- Au début je me trouvais dans l'hôpital où mon père était. J'avais peur. Mon père s'excusait de m'avoir transmit son addiction, il me disait qu'il était désolé encore et qu'il m'aimait ainsi que ma mère. Tout d'un coup, la machine qui comptait les battements de son cœur et qui montrait des graphiques correspondant à son évolution cardiaque s'arrêta nette. J'étais anéantit, je ne pouvais faire rien d'autre que crier. T'imagines même pas la complicité que j'avais avec lui. Mes larmes montaient. Ma mère hurla et je faisais de même. Les infirmiers intervinrent et ils nous présentèrent leurs excuses, bidon. Ensuite j'ai été transporter dans un nouveau endroit, c'était récemment. J'étais assise sur le lit d'hôpital, Cloé était avec moi. Elle me disait que dans pas longtemps tout redeviendrait normal, mais je lui ai dit que non, que de toute façon j'allais mourrir jeune, quoi qu'il arrive. Et des médecins m'ont emmener pour m'injectaient des tas de produits dans les bras.

Nathan me regarda avec des yeux ronds de colère. À vrai dire, il me faisait peur. Il était tout rouge, et la veine sur son front était très visible.

- Tu mourras pas bordel.

Sur ces quelques mots il se leva en fureur et sortit du restaurant. Je me leva à mon tour mit de quoi payer sur la table et sortis retrouvé mon Nathan. Putain mais qu'avait-je fais?

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 02, 2015 ⏰

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