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Je m'en suis rendu compte trop tard...

Le regard triste, les larmes abondantes, la main sur la poitrine, le manque d'air.

Je suis navré de te faire subir ces misères. Je m'en mord les doigts...

Je me turais pour tout le mal que j'ai pu te procurer.

Je ne souhaitais seulement que ta confiance, ta béatitude et... ton euphorie. Celle qui te rendais si jolie, pourquoi je te l'ai enlevé ?

Et ta façon de danser, sur ma voix qui craquait et sur les notes qui s'envolaient pour s'éteindre. Tu adorais me voir pianoter et j'adorerais voir ta fascination qui rongeait ton cœur.

Moi aussi j'avais cette fascination, tes gestes étaient si beaux, plein de sentiments. Tes larmes, je les voyais, ruisseler mais je restais muet parce que je savais que c'était du bonheur. Et tes paroles, j'adore les mélanger aux miennes, nos voix s'accordaient comme nous on s'aimait.

Je m'en suis rendu compte trop tard...

Je ne voulais pas te faire souffrir, je voulais te tenir la main jusqu'à la fin, je voulais t'offrir un amour éternel. Je ne voulais pas que tu te souviennes d'un idiot... qui a fini sa vie ridiculement.

Je m'en suis rendu compte trop tard...

J'espère que ça te plaira.

Mes chansons ont résonné dans ta tête.

Merci.

De m'avoir soutenu.

Je te suis mais tu m'ignores.

Tu vas en recevoir des lettres...

Désolé c'est fini... ne sois pas triste.

Ne sois pas triste, crois en ce que tu aimerais croire.

"Pourquoi pas y croire"

Je serais là même si tu ne me vois pas.

Fait attention au stylo qui vole.

Aéris,

Ouvre ton cahier de maths.




Je t'aime.



Lee Tae-min

MyosotisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant