"Il arrive parfois à travers une expérience négative, du positif pointe le bout de son nez, il ne faut jamais désespérer"
Ma soeur n'était pas présente lorsque je suis rentré à l'appartement, hier soir. J'avais appelé ma mère pour lui expliquer la situation et je suis parti prendre une douche pour me coucher ensuite. J'ai réussi à m'endormir et cela m'étonner avec ses émotions que j'ai vécu à cause de mon agression. Je ne dis pas que je vais bien, non je suis encore sous le choc. Seulement, je me dis que j'ai eu beaucoup de chance grâce à l'intervention de cet homme du nom de Randal. j'ai échappé au pire.
Ce matin, j'ai ouvert les yeux et je ne pouvais pas m'empêcher de penser ce qu'aurait fait mon époux s'il aurait été en vie. Je pense qu'il aurait totalement pété les plombs et que ses hommes auraient eu pire des mains de Daniel. Je soupir et met de l'ordre dans mes pensées, je me fis un café et je m'assois sur le canapé. J'entendis à ce moment ma soeur rentrait, je me rendais compte qu'elle n'avait pas encore dormi cette nuit, elle avait un travail très prenant et je ne savais pas comment elle faisait pour tenir un tel rythme. Elle déboule dans le salon et me regarde.
Eryn : Tu vas bien petite soeur ? Mon coéquipier vient de m'expliquer ce qui t'est arrivé. J'ai eu limite envie de le tuer de pas me l'avoir dit plutôt.
Moi : il a eu raison, tu aurais été déconcentrer dans ton travail et oui, je vais bien. J'ai eu de la chance d'avoir un ange gardien.
Eryn : Oui mon coéquipier m'en a parler, je suis un minimum rassurer qu'une personne a pu intervenir avant le pire. Par contre si ça ne va pas et que tu veux en parler, tu n'hésite pas.
Moi : Oui ne t'en fait pas Eryn.
Eryn : Bon je vais aller dormir, je ne tiens plus.
Elle me sourit et part dans sa chambre. Je fini mon café et je me prépare pour aller chez mes parents pour aller chercher mon fils. Je prends le temps de discuter un peu avec et ne voyant pas trop le temps passé, je me rends compte que je risque d'être en retard. Alors mon père me propose de m'y déposer plutôt que prendre un taxi ou le bus. Nous étions dans la voiture lorsqu'il me sourit et dépose un baiser sur la tempe.
Elliot : Je suis désolé de toute ses choses que tu es en train de traverser.
Moi : Tu n'as pas à t'excuser, tu n'y es pour rien.
Elliot : J'aurais pourtant aimé pouvoir te protéger.
Moi : C'est les choses de la vie, tu n'y peux rien comme je n'y peux rien. Il suffit d'avancer et faire de son mieux pour apprendre à vivre sans les personnes qui nous ont quitté. Je ne te dirais pas que je vais totalement bien mais je suis en bonne santé, j'ai un bébé et j'ai un toit. Alors, je me dis que ce n'est pas si mal.
Elliot : Je suis fier de toi, ma puce... Tu es une combattante.
Moi : Non, je laisse ça à Adam et Eryn.
Elliot : Tu es une combattante à ta manière.
Moi *souris* : Merci papa.
Elliot : Bon, on vient d'arriver. Dis moi ce mec est plein aux as, on dirait, tu as vu la baraque ?
Moi : Et bien écoute peut être que j'aurais une bonne paie grâce à ça et que Noa aura plus tard assez d'argent pour aller à l'université, s'il en a envie.
Elliot : Je souhaite aussi que tu puisse bien vivre toi aussi. J'adore avoir un petit fils mais n'oublie pas de prendre soin de toi aussi.
Moi : Promis. Bon, j'y vais.
Je sors de la voiture, sors le couffin où se trouve mon fils et me dirige vers le portail de la maison de Randal, je sonne et on me réponds.
Moi : Bonjour, je suis Liorah. Randal m'a dit de venir pour dix heures.
... : Ah oui, il m'en a parler, je vous ouvre.
Le portail s'ouvre et je rentre dans le jardin, je vois une femme m'ouvrir la porte et qui m'attend, je la rejoins et je me sentais soudain un peu nerveuse. Je rentre à l'intérieur et le regarde sans trop la dévisagé non plus.
... : Mon grand frère arrive, il est en train de donner le bain à sa fille. Vous voulez un truc à boire ? Oh et je m'appelle Becky.
Moi : Enchanté, Becky. je veux bien un café
Becky : Venez, on va se poser dans le salon.
Je la suis et pose mon fils avec son cosy près de moi, Becky vient le regarder et sourit. Je la vois partir dans une pièce qui devait être sûrement la cuisine. J'entends mon fils qui gazouille, je souris et le détache pour le prendre dans mes bras, j'en avais besoin. La jeune femme arrive à ce moment là.
Becky : Il est trop mignon, il s'appelle comment ?
Moi : Noa
Becky : J'aime beaucoup.
Moi : Merci.
Je souris et lorsque Randal arrive, elle me regarde et sourit.
Becky : Je vais vous laisser et voir ma nièce adorée.
Elle s'éclipse et je regarde mon futur patron enfin s'il veut toujours de moi. Je l'observe durant plusieurs minutes avant qu'il s'assoit face à moi.
Randal : Bonjour Liorah, vous avez l'air en forme.
Moi : Oui, j'ai pu dormir cette nuit, ce qui est étonnant.
Randal : Tant mieux alors je vous ai fait venir ici car ma situation est assez compliqué, je pars souvent en déplacement. Je ne suis pas souvent à la maison et j'ai besoin d'une personne qui peut rester ici.
Moi : Le soucis c'est que j'ai mon propre fils.
Randal : La maison est assez grande pour qu'il est sa chambre lorsque vous serez ici avec votre propre fils. J'ai eu bien du mal à me remettre sur les rails mais pour prendre soin de ma famille, il faut que je travaille. A dire vrai, ma femme est dans un coma depuis plusieurs mois et les médecins doutent qu'elle se réveille un jour... J'espère le contraire... Enfin bref, je voulais que vous sachez la situation. Alors ma fille à cinq ans, c'est une adorable petite fille.
Moi : Oh et bien je suis navré de ce que vous traversez... Je peux que comprendre que cela soit difficile pour vous.... Je ne peux pas différencier votre vie de la mienne mais j'ai perdu mon époux, il y a un mois.
Randal : Je vois toute mes condoléances. Sans être indiscret cela est arrivé comment ?
Moi : Il était en mission en Afghanistan, c'était un marine.
Randal : Oh c'était un homme qui servait la nation, tristesse.
Moi : Il est mort en servant son pays et à sauver de nombreuses vies en sacrifiant la sienne. Je ne connais pas totalement sa dernière mission mais c'est ce qu'on m'a dit.
Randal : Mort en héros... Bon, je sais que je ne devrais pas faire confiance comme ça à une femme que je ne connais pas mais quelque chose me dit que je peux compter sur vous. Alors est ce que vous voulez travailler ici en gardant ma fille. Vous serez très bien payer en plus d'avoir une assurance maladie pour vous couvrir ainsi que votre fils.
Moi : Et bien, je ne vais pas dire non. J'ai vraiment besoin d'un travail.
Randal : Très bien, vous commencerez dans une semaine. Je vais vous présentez ma princesse.
Il me sourit et se lève pour aller chercher sa fille, j'attends quelques minutes et le voit arriver avec, elle était adorable et je trouvais qu'elle ressemble beaucoup à son père.
Randal : Je vous présente Alanna.
Moi : Enchanté Alanna. Moi c'est Liorah.
Cette dernière souhaite descendre des bras de son père, il la pose et elle s'approche de ma personne pour regarder mon fils dans les bras.
Alanna : Comment il s'appelle ?
Moi : il s'appelle Noa.
Alanna : Il est trop mignon.
Moi : Toi aussi, tu es toute mignonne.
Elle me sourit tout en rougissant, façon de me dire merci. Je souriais et j'étais vraiment contente de la rencontrer ainsi que son père, malgré qu'avec lui ce fut avec de drôle de circonstance. Randal vient s'asseoir pas très loin en nous observant. Je pose mon fils dans le cosy et reste attentive à la petite fille en face de moi. Celle ci vient ensuite s'asseoir sur les genoux de son père. Elle lui raconte un truc à l'oreille et il éclate de rire.
Randal : Ma fille vous aime bien. Cela tombe bien comme vous allez cohabiter ensemble quand je serais absent.
Moi : J'en suis ravi... Bon, je vais devoir faire organiser un peu tout ça. Je ne vais pas vous dérangez plus.
Randal : Il y a pas de problème... Ah oui tant que j'y pense, vous viendrez la veille de mon départ, je partirais tôt... Je vous expliquerais d'autres choses et les numéros d'urgence à appeler en cas de problème. D'ailleurs, vous avez le permis ?
Moi : Oui mais je n'ai pas de voiture.
Randal : Très bien, je vous mettrais une voiture à votre disposition. En attendant, prenez soin de vous.
Moi : Pas de problème.
Je me lève et attache bien mon fils dans son cosy. Je me souviens d'une chose et fini par le sortir de mon sac.
Moi : Oh j'allais oublier de vous rendre votre veste.
Je lui tends et ce dernier me souris. Je prend mon fils et je sors de la maison de Randal. Je me tourne vers lui à nouveau.
Moi : D'ailleurs qu'est ce que vous faite dans la vie pour vous déplacez autant ?
Randal : Je suis catcheur.
Moi : Oh je vois. Mon mari adorait ça le catch. A jeudi du coup j'imagine.
Randal : Oui c'est bien ça, A jeudi... Oh et tenait mon numéro si jamais.
Je prends sa carte et le glisse dans la poche de mon jeans, je fini ensuite par partir jusqu'à un arrêt et attend le bus avec patience.
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Un nouveau départ
FanfictionAprès avoir perdu son époux, la jeune femme retourne dans sa ville natale à Saint Louis. Elle ne s'attends pas à y retrouver l'amour et pourtant celui ci sera à sa porter.