Nouvelle

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Je dois vous raconter mon histoire. Enfin...notre histoire, à tous. Celle où le monde a failli être détruit par les forces du mal en une fraction de seconde. Tout a basculé pour mes compagnons et moi. Une simple balade en forêt a changé notre vie à jamais. Je me nomme Floyd et serai votre conteur.


Le 17 juillet, devait normalement être un jour comme les autres. Mes amis Lucie, Marc, Jules, Sandrine, Héloïse et moi nous baladions en forêt, appréciant la chaleur du soleil, ainsi que la fraicheur d'un vent doux. Nous marchions lentement afin de profiter de tous les bruits et sensations de la forêt. Le vent dansait entre les feuilles des arbres, les oiseaux piaillaient leur chant mélodieux, les branches craquaient sous nos pieds, il y avait aussi l'odeur de la mousse... C'est pour toutes ces raisons, que l'on adorait venir dans cette forêt. Quelques fois, les rayons du soleil nous touchaient le visage lorsqu'ils arrivaient à se frayer un chemin à travers cette mer de feuille. Tout à coup, tout bruit cessa. Les oiseaux et autres animaux s'étaient tu. Une bourrasque de vent phénoménale venait alors de nous percuter de plein fouet. A tel point que nous étions tous tombés à la renverse. En quelques secondes, à cause de notre adrénaline, nous étions à nouveau très vite debout. Sans chercher à savoir le pourquoi du comment, nous courons pour s'enfuir loin de cet endroit. Puis je vis quelque chose s'entourer autour de certains de mes amis, ça ressemblait vaguement... à une sorte de liane géante, qui les souleva du sol et les emporta dans la pénombre de la forêt.

Ce n'est alors qu'à ce moment que mes amis et moi-même nous rendions compte que le soleil n'était plus là : Il avait laissé place à une lune de sang pourpre. Après m'être rendu compte de ceci, une liane m'aggripa et me souleva. Je n'ai pas eu le temps de crier ou même de protester qu'elle se coupa. Je chutais alors de plusieurs mètres, pour retomber sur le dos. Ma respiration se coupa nette. Mon amie courut vers moi en criant mon prénom.

" Floyd ! Floyd dis-moi que tout va bien...!" bafouilla-t-elle quand elle s'accroupit à côté de moi.

Mais je ne pouvais plus parler. Je suffoquais, cherchant de l'air à tout prix. Au bout d'une longue minute, je retrouvais enfin la joie de sentir l'air passer dans ma bouche jusqu'à mes poumons. Je toussais deux ou trois fois et Sandrine m'aida à me relever. J'ai seulement eu le temps de relever la tête, qu'une femme venait de nous prendre par la taille et nous soulevait en courant dans la direction opposée d'où venait les lianes. Mon dos me faisait encore terriblement mal, des gémissements de douleur sortaient de ma bouche quand cette mystérieuse femme sautait à cause d'un obstacle. Au bout de cinq minutes elle nous posa et repartie en trombe dans la direction d'où elle était venue nous chercher. Puis une seconde femme se tenait devant nous. Elle déposa à terre deux de mes amis. Marc et Lucie. Ceux qui avaient été emporté par les lianes géantes. Mais eux avaient des blessures sur le visage, comme sur le corps. Des entailles sur leur visage, des plaies peut profonde à vue de nez, mais ce n'est pas ce que l'on pouvait remarquer en premier. Au travers de leur peau peu bronzée, je pouvais voir une chose qui me dégoûte encore à ce jour...Leur veine d'un bleu pâle en temps normal, étaient devenue d'un noir profond et menaçant. Je m'agenouillais en les appelant mais n'eut aucune réponse en retour. J'allais poser ma main sur l'épaule de Lucie quand la femme qui les avaient apportés chassa ma main d'un mouvement brusque.

-Ne les touches surtout pas ! A moins que tu ais envie de devenir comme eux, m'ordonna-t-elle.

Je la questionnais alors du regard demandant, pour quoi je ne pouvais pas toucher mes amis qui sont dans un état très grave. Puis, avant de poser ma question à voix haute je remarquais que ladite femme en question, n'était pas ordinaire. Elle était d'une beauté sans égale, de longs cheveux soyeux châtains, une peau d'un blanc tellement pure. Rien qu'avec mes yeux je pouvais deviner à qu'elle point sa peau devait être douce. Des oreilles très pointue, assez grande et des vêtements que je n'avais vu que dans les livres d'histoire. Une tunique fine et blanche, limite transparente qui pouvait presque laisser paraître les formes parfaites de cette jeune femme. Je rougissais de honte à vouloir regarder de plus près.

SacrificeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant