☆ Celle qui portait le t-shirt marqué SA ☆

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      Après mon entretient avec Alhassane, les potes et moi avions décidé de jouer un match de basket-ball quelques jours après. Un match qui, par ses événements, restera toujours gravé dans le rang de mes plus beaux souvenirs.

  Ce jour là, c'était samedi je m'en souviens bien, les classes de la sixième, dixième et celles du lycée devraient avoir cours jusqu'à douze heures et après cela, vient le moment du divertissement total. Ainsi, dès après le partage des joueurs, le match débuta et après quelques temps, personne au monde ne pouvait avoir des reproches à faire plus que moi. Je me plaignais de toutes sortes d'injustices ou d'incompréhensions sur le terrain tout en étant sur mes nerfs. On était largement mené au score mais l'on jouait quand-même. Soudain, je reçus une passe d'un ami alors que j'étais pris entre deux joueurs adverses. En essayant d'effectuer une dribble, la balle glissa de mes mains et partit subitement heurter la figure d'une jeune fille qui essayait de traverser le terrain et partir rejoindre ses copines sur le terrain de foot. Choqué par l'incident, je me rendis directement au près d'elle pour essayer de m'excuser et de la consoler. Elle restait assise à terre en gardant sa petite tête baissée, collée aux genoux entrain de pleurer froidement.

- Pardonne-moi s'il te plait! Je n'ai pas fais exprès. Dis-je cela avec une expression de regret mais elle ne souleva pas la tête et ne dis rien non plus.

- Est-ce que ça va? Je suis désolé mais pourquoi tu ne dis rien?

- C'est bon! Tu peux aller. Dit-elle en montrant son air optimiste.

- Je ne peux pas te laisser comme-ça et partir. Aller! Lève-toi sortons du terrain s'il te plait.

  Malgré mes phrases de soulagement, elle restait toujours là sans réagir et cela commençait à m'inquiéter. Je décidai moi aussi de m'assoir à côté d'elle pour continuer à la calmer et c'est là que j'eus remarqué qu'elle portait le même uniforme que les filles de la sixième ( CM2) contre lesquelles nous avions joué le match de football il y'a de cela quelques semaines. Le maillot bleu de l'équipe d'Italie. Et soudain, deux de ses camarades vinrent nous réjoindre et se mirent à me demander: << Qu'est ce qu'il y'a? Pourquoi est-elle comme-ça? >> . Je pris la peine de leur expliquer ce qui s'était passé et après cela, l'une d'entre elles me dit que je pouvais aller continuer mon match et qu'elles allaient s'occuper de leur amie. Je pris ensuite du recul pour m'arrêter sur le côté en continuant de regarder la jeune fille. Comme c'est bizarre, je n'arrivais pas du tout à quitter le lieu de l'incident comme si j'avais été condamné à ne pas quitter la meuf des yeux. Et lorsque ses amies réussirent à la relever, je parvins enfin à voir son visage. Mais quelle réaction! J'étais atteint d'une sorte de trouble psychique. Mon cœur se mit à battre si fort... exactement de la même manière que le jour dont mon petit frère interrompit mon rêve par son urine. Et puis, je me mis à marcher vers elle pour mieux observer son visage qui m'était si familier mais, je fus empêché par l'appel des potes pour revenir jouer. Après ça, tout se passait normalement jusqu'à ce que le match prennent fin et que je rentre chez moi.

  À quinze heures, lorsque j'étais dans ma chambre ( une chambre que je partageais avec mes frères mais chacun son lit ), je continuais toujours à penser à cette fille que j'avais vu sur le terrain de basket-ball de l'école. Après ma rupture avec la dernière fille que j'aimais énormément lorsque je faisais la neuvième année un an plutôt, je m'étais promis de ne plus me mêler d'aucune relation amoureuse jusqu'à la fin de mes études. Mais ce que je ressentais ce jour là était pour moi une preuve évidente que ma promesse pouvait tomber en ruine et ça à n'importe quel moment.

  Comme c'est étonnant! Je reste couché plus de deux heures et je n'arrive pas à dormir tandis que j'étais habitué à dormir les samedis dès à partir de quinze heures jusqu'à dix-sept heures ou plus. Et comme je me rongeais le cul à la vinaigrette en restant là, je me relevai ensuite pour me rendre chez mon ami Patrice qui habitait à quelques pas de chez moi. Cette position faisait de lui mon voisin parmi mes amis de classe. De là-bas, je me retrouvai contraint de rentrer chez moi à vingt-deux heures. Hélas! J'avoue que j'était vraiment KO ce jour là, car j'étais condamné à ne plus rester plus d'une minute sans penser à cette fille si étrange. Ce qui me mena à faire un autre rêve lorsque je m'endormis vers deux heures du matin.

  Contrairement aux deux autres rêves, dans ce dernier je ne me tenais pas sur le sable de la merveilleuse plage de mon petit quartier mais dans les étendus et étroits arbres de mon petit village natal. Un endroit si sombre par le fait que difficilement les rayons de soleil pénétraient entre les feuilles des arbres qui nous entouraient ma compagne et moi. Qui pouvait bien être cette fille? C'était exactement la même fille que j'avais vu dans mes deux précédents rêves. Celle qui portait le t-shirt marqué SA dans le premier et celle qui était assise sur le rocher dans le second. Ce qui correspondait parfaitement à celle que j'avais vu sur le terrain de basket-ball de l'école. Tellement bizarre que même dans mon propre rêve je n'arrivais à rien comprendre. Tout se déroulait un peu comme par magie alors que je me retrouvais couché sur la jeune fille entrain de la regarder méticuleusement.

- Qu'est-ce qu'il y a Sami? Est-ce que tu as peur? me parle-t-elle avec attention comme si de son côté tout lui semblait complètement normal. Le plus étonnant dans ses paroles, c'est le fait qu'elle m'appelle Sami. Personne auparavant ne m'avait appelé ainsi et d'ailleurs moi même je ne me l'avait jamais attribué.

  Après ses questions, je restai toujours silencieux tout en maintenant la même posture.

- N'est-ce pas le moment que nous avions attendu ci-longtemps? rajoute-elle tout en me faisant des caresses sur la joue et sur le cou.

- Oui ma chérie, oui! On ne doit pas rater cette chance. Dis-je en ayant l'air un peu content et étonné.

  Tout en maintenant la même position, j'approchai mes lèvres vers les siennes et je l'embrassai délicatement. Et seulement quelques secondes après, on se mit à se déshabiller et la fille remonta au dessus. À son tour, elle aussi se rapprocha doucement pour m'embrasser. Ce qui ne fut pas arrivé car encore une fois mon rêve fut interrompu. Pendant que ses lèvres étaient à deux ou trois centimètres des miennes, une sorte d'eau surgit de ses cheveux et vint me rincer le visage. Tellement embarrassé que je finis par me réveiller. Qu'est-ce que je vois au réveil? Exactement la même chose qu'au précédant rêve. Mon petit frère arrêté juste au dessus de moi entrain de me pisser dessus.

Dans ma pensée...

Oh putain! Cette fois il va me connaître ce maudit gamin...

( Fin de la partie 2. As-tu réussi à deviner ce qui se passera entre grand frère et petit frère? )

Les Faiblesses Du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant