𝐺𝑟𝑎̂𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑖 {𝑂𝑠𝑎𝑚𝑢 𝑥 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟}

•8•

La nuit n'a pas été très longue. Lorsque j'ai ouvert les yeux, il était 11 h, mon frère et les jumeaux dormaient encore. Je me suis alors extirpé du lit puis je suis sorti de la chambre en essayant de faire le moins de bruit possible.

Une fois en dehors de la chambre, mes yeux se posent sur la porte d'à côté et une idée me monte au cerveau. Je n'ai pas oublié pour Yüna et Suna, heureusement pour moi et malheureusement pour eux. Je rentre à nouveau dans ma chambre et prends mon enceinte. Je sors puis ferme la porte. J'allume l'enceinte qui se connecte automatiquement à mon téléphone. Je vais sûrement me faire tuer, je suppose que Yuji, Bokuto et Oikawa ne sont pas encore levé. J'entre ouvre la porte de leur chambre et constate qu'ils sont tous là. J'entre entièrement dans la pièce et cherche une musique. Je les regarde dormir paisiblement une dernière fois puis lance la musique, le son à fond bien sûr. Les cinq se réveillent en sursaut et leurs regards noirs se posent très rapidement sur moi, morte de rire.

Tooru: T'es une femme morte, T/p.

-Vous m'aimez trop pour me tuer.

Bokuto: Permet moi d'en douter.

-Je ne te permets pas, dommage pour toi. Bref, jeunes gens vos cachets d'aspirine vous attendent bien sagement dans la cuisine.

Suna: Qu'elle amabilité de ta part.

-Je sais, moi aussi je vous aime les gars.

-Pas nous ! Disent-ils, en chœur.

-Tss.

Osamu: T/p, je crois que t'a réveillé tout le quartier là. Dit-il en sortant de la chambre.

-Oupss.

Il ricane puis dépose un bisou au coin de mes lèvres avant de disparaître de mon champ de vision.

Yuji: Wait What !? Je rêve où il a failli t'embrasser ?

-Il se pourrait qu'hier soir, on se soit embrassé.

Je crois que si leurs mâchoires n'étaient pas accrochées, elles seraient tombées par terre. Je rigole face à leur mine choquée avant que Yüna ne descende rapidement du lit et me saute dessus.

Yüna: Aaaaaaaaah, je suis trop contente pour vous.

-Moi aussi je suis contente pour vous. J'ai réussi mon coup. Cupidon is back guys.

Yüna me sourit puis me serre un peu plus fort dans ses bras pour me remercier, Suna me sourit lui aussi et me chuchote un merci inaudible pour que je puisse lire sur ses lèvres. Un sourire en coin apparaît sur mon visage, il m'est redevable maintenant eheh. Enfin bref, nous descendons tous les six. On prend rapidement notre cachet d'aspirine pour le mal de tête puis on s'assoit tous ensemble pour prendre notre petit-déjeuner bien en retard.

Yüna et Suna sont vraiment beaucoup trop mignon. J'ai parlé avec elle avant elle m'a dit qu'ils ne sont pas en couple, car ça serait trop rapide. Ils apprennent à se connaître petit à petit et je trouve ça trop mignon.

De mon côté, je n'ai pas encore eu l'occasion de parler avec Osamu d'hier soir. Je suis déjà contente que ça n'ait pas mis un froid entre nous ou quoi que ce soit d'autre. Je pense qu'on est sur le bon chemin, ce "matin" il m'a fait un bisou au coin de lèvres puis quand je me suis assise à côté de lui pour le petit-déjeuner, il m'a souri puis a posé sa main sur ma cuisse. J'ai souri niaisement puis il est resté comme ça tout le long du repas,pour mon plus grand plaisir. Je crois avoir des sentiments envers lui, non, en fait, j'ai des sentiments envers lui. Je ne dirais pas que je suis tombé amoureuse, car ça serait beaucoup trop tôt mais des sentiments commence à voir le jour.

En arrivant au camp cette année, je ne pensais pas que j'allais me faire des nouveaux amis et encore moins que j'allais en repartir en flirt si je puis dire. Et je n'ai vraiment pas envie de partir, cette semaine était vraiment cool.

Étant donné qu'il ne reste que quelques heures avant que nous partions, on a tous décider de regarder un film. On s'est réuni dans le salon et ils ont lancé un film. Ma tête est pose sur le torse de Osamu. L'une de ses mains est dans mes cheveux et l'autre est sur ma cuisse. Je résiste pour ne pas m'endormir. Sa respiration régulière, son odeur qui me chatouille le nez et sa main dans mes cheveux m'apaise.

-Je vais finir par m'endormir si tu continues. Dis-je d'une voix presque inaudible.

Osamu: Tu veux que j'arrête ? Me demande t'il avec la même sonorité.

-Certainement pas.

Il ricane puis continue. Je soupire légèrement puis relève la tête et plonge mes yeux dans les siens.

-On est quoi tous les deux ?

Je parle avec une voix calme et douce pour ne pas déranger les autres. Je savais que si je ne posais pas la question avant qu'on ne parte, je n'aurais pas eu la conscience tranquille.

Osamu: Qu'est-ce que tu veux qu'on soit ?

-A toi de me le dire.

Un sourire aguicheur apparaît sur son visage puis il se rapproche de moi et pose délicatement ses lèvres sur les miennes, mais les retires bien trop vite à mon goût.

Osamu: Ça répond à ta question ?

Pour seule réponse, je lui souris puis reprends ma position initiale, la conscience tranquille.

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