Savage Love (old)

La vie c'est du velours ♡

Nathaniel avait vraiment pété un câble, lui qui était si fidèle à Hortense il y a de ça à peine quelques heures, à l'aide de vouloir s'envoyer en l'air dès le premier jour.. Après tout je ne le juges pas, peut-être qu'il a raison et que c'est moi le coincé dans l'histoire..

Bref, on est déjà appelés par un gars pour passer à une activité. Nous nous regroupons donc, devant lui. Nous étions une trentaine d'adolescents à attendre ce qu'il allait dire. C'était Noah, le fameux beau gosse. Après s'être raclé la gorge, il s'exclama :

- Bienvenue à tous au camp SunShine ! Je m'appelle Noah, je suis un des animateurs de ce camp, c'est moi qui gère toutes les activités ayant un lien avec la plage. Avec moi, je vous promets des activités surf, natation, plongée, ou juste du simple repos ! Aujourd'hui, pour démarrer en beauté votre séjour ici, j'ai décidé de vous faire profiter d'une activité baignade, vous serez libre de nager jusqu'à une certaine limite, ou simplement bronzer sur la plage ! Déclara Noah, un sourire aux lèvres. Je vous invite à me suivre, je vous guide à la plage que nous avons réservé pour le camp !

Nathaniel me lançait un regard, je savais que ce regard voulait dire quelque chose. Sûrement un truc du type "On va pécho", de sa part ça ne serait pas étonnant... Il me fit signe de la main avant de s'éloigner afin de rejoindre une fille, ça m'étonne pas mais j'étais seul. Ça me rend malade d'être seul, je préfère même être mal accompagné que seul, oui. Je laissa échapper un soupir, avant de prendre la même direction que Noah. Une dizaine de filles étaient collées à lui, tandis que les mecs restaient dans le fond à discuter, presque tous jaloux de Noah. Personnellement je m'en fichais. Ce qui comptais pour moi c'était Ruben.

J'ai décidé de faire un saut dans le temps, il est vingt et une heure trente. Le coucher de soleil est resplendissant, tellement resplendissant que j'ai décidé de l'admirer, allongé sur le sol, qui était en face de mon bungalow. Je restais allongé ainsi durant une bonne vingtaine de minutes, avant que le soleil se couchait. Les lampadaires s'allumaient et j'étais bien, j'étais habillé d'une chemise à moitié ouverte et d'un short noir. Le seul bruit que je pouvais entendre était celui des criquets, la nuit était très calme. Je ne sais même pas si j'ai le droit d'être de sortie à cette heure, mais je m'en fous. Je me sens bien ici. Tout à coup, j'entendis des bruits de pas se rapprocher de moi, jusqu'à ce que j'aperçoive une ombre. Cette personne dont je ne connaissais pas encore l'identité s'allongea à mes côtés, avant de susurrer à mon oreille d'une manière extrêmement douce :

- Le ciel est beau ce soir.. À croire qu'il a été prévu pour nous..

La voix douce qui me parlait décida de se retourner vers moi, je ne rêvais pas, il s'agissait bien de Ruben. Son sourire craquant, ses cheveux blonds platines, et surtout son regard doux. Ruben caressa lentement mon torse de ses mains de fée, et continuait de me regarder, le sourire aux lèvres. De mon côté, j'étais très gêné, je tremblotais et rougissait. La chaleur montait. Il approcha peu à peu son visage du mien, je ne vais pas vous mentir vu que je suis totalement honnête, il ne sentait pas la rose. Mais ça ne m'importait pas, ce genre de détails idiots. Je le fixais dans les yeux, et, je pris de mes deux mains le visage de Ruben avant de l'embrasser tendrement. Nos langues s'entremêlaient, je me sentais encore mieux qu'avant... Je retirais mon visage quelque secondes après avant d'ouvrir mes yeux pour voir ce qu'il ressentait, si je lui avais fait plaisir. Il m'enlaça, avant de chuchoter :

- Je t'aime, je t'aime depuis que je t'ai vu pour la première fois Mattéo.. J'ai pas pu m'empêcher de te suivre.. Je.. Je suis désolé.. C'est Tiana qui m'a dit que tu étais là..

Ne sachant pas quoi dire ou répondre, je sentais l'aura bienveillante qui émanait de Ruben, je me contentais, de ma voix frêle et tremblante :

- Moi.. Je.. Moi aussi.. Ruben.. Je t'aime Ruben..

C'est ce que je dis avant de l'embrasser à nouveau. Après avoir éloigné mon visage du sien, j'entendis un rire qui venait de quelques mètres derrière nous, je me retourna immédiatement, mais je ne vis rien ni personne. C'était sûrement ma tête qui me jouait de mauvais tours. Après ce moment intense vécu avec l'amour de ma vie, je décidais d'inviter Ruben à dormir dans mon bungalow. Cela n'était pas autorisé, mais je m'en foutais. Je voulais profiter à fond, quitte à dormir dans le même lit que lui. Nous avons donc rejoint mon bungalow, avant de nous allonger tous deux dans le lit étroit.

Contrairement à ce que vous pourriez vous imaginer, nous n'avons rien fait de torride durant cette nuit. Nous avons juste dormi, dormi collés l'un à l'autre. Le lendemain, j'ouvris mes yeux avant de croiser le regard non pas de Ruben, mais celui de Nathaniel, qui me regardais de son regard moqueur.

- Alors Ruben ? Toi aussi t'as passé une nuit torride ?

- Nath.. ? Ruben n'est plus là..?

- Ton amoureux, y'a un animateur qui l'a récupéré. Il a rien à foutre ici, il est dans son bungalow, mais t'inquiètes personne ne va te sermonner, l'animateur a compris la situation et a dit qu'il allait sûrement lui proposer d'intégrer le bungalow étant donné qu'il reste un lit de libre. Dit-il en pointant du doigt un lit en hauteur vide.

- Ah.. Et toi tu as passé une bonne nuit ?

- JE DOIS TE RACONTER, je me suis tapé une super bonne meuf, elle s'appelait comment ? Ah ouais c'est vrai, Alyss. Elle était mais incroyable, et juste après j'ai enchaîné ! La p'tite Cristal là, c'est elle qui est venue, pour m'engueuler, mais elle s'est assise sur moi ! Et..

- Je ne veux pas en savoir plus Nath, merci..

- Oui donc, ensuite y'a Lune qui nous a rejoint, on a fait un de ces plan à..

- NATHANIEL JE NE VEUX PAS SAVOIR LA SUITE, MERCI.

- D'accord, d'accord. Si t'insistes. Mais où est Hortense dans l'histoire ?

- Ah, elle, on s'en fout je t'ai dis que je voulais m'amuser. Les meufs que je me tape c'est pour le délire, Hortense je l'aime pas que pour le cul tu sais.

- Mais même.. La pauvre..

- T'inquiètes, j'ai son autorisation.

- Mouais, si tu le dis.