Première journée

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Cette histoire est réelle, c'est ma journée d'aujourd'hui. Je ne mettrai pas de noms pour préserver l'anonymat de chacun. Le contenu est violent et peut être choquant.

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La matinée s'est très bien passée. On est en début d'après-midi. Il fait très beau et toute la classe a chaud.  Le court est presque fini, on est en train de recopié la leçon. On discute en même temps. C'est pour ça qu'on a mis un moment à le remarquer. Un garçon s'est mis à rigoler. Des personnes se sont tournées vers lui pour lui dire d'arrêter. A la place, ils ont crier. On s'est tous tu et c'est comme ça qu'on a vu un élève en étrangler un autre. Le prof (qui est assez jeune) lui a dit d'arrêter, mais on aurait dit qu'il l'entendait pas. L'élève étrangler se débattait, il est devenu tout rouge. La main de l'autre serrait très fort son cou. Le prof a vite traverser la salle et a réussis à écarter l'étrangleur de l'étranglé. L'étrangleur regardait d'un œil noir l'étrangler. Le prof lui a demander pourquoi il faisait ça. Il a répondu "Tu dois mourir." La cloche a sonné et le prof nous a dit de sortir. Il a garder l'étrangleur dans la classe. Il a demander à l'AVS d'aller chercher un surveillant. La plupart des élèves avaient fini les courts, et on était un tiers de la classe à avoir musique après. Nous sommes allés en permanence pendant que les autres rentraient chez eux. On a vu passer l'AVS avec un surveillant. A la fin de l'heure de permanence (15 minutes avant la fin), l'étrangleur nous a rejoint dans la salle. Il attendait que ses parents viennent le chercher. Il était beaucoup plus calme que d'habitude. Il est parti pendant la récréation. Après l'heure de musique, on a croiser notre prof principal. Il nous a parler de l'étrangleur. Il sera pas renvoyer. Si il arrive à s'excuser à l'oral devant nous lundi, il pourra revenir en classe. Il a dit aux professeurs qu'il s'excuserait auprès de l'étranglé et d'une autre fille de la classe, qu'il aurait apparemment menacée. Il a avoué que si il en avait fini avec l'étranglé, il s'en serait pris à la menacée. En même temps, ça se voyait qu'il se retenait de s'en prendre à l'étrangler depuis le début de l'année, car ce dernier n'arrêtait pas de le provoquer, de l'embêter. Ceux qui étaient là on dit qu'ils avaient été tétanisé, qu'ils avaient eu peur et qu'ils étaient terrifiés à l'idée que l'étrangleur revienne dans la classe. Franchement, je dis qu'ils abusent. Personnellement, j'ai juste été surprise. J'ai pas peur de l'étrangleur, il a juste fini par craquer. J'aurais frappé l'étrangler depuis belle lurette si j'avais été lui.

On rentre chez nous. Je galère avec la porte car l'un des verrous s'ouvre pas. Ma mère l'ouvre de l'autre côté et je rentre à l'intérieur. Sa voix tremble, ça s'entend qu'elle a pleuré. Elle m'apprend que mon grand-père est à l'hôpital et qu'il va très mal. Finalement, je craque et fond en larme. Je lui fait un gros câlin. Elle me dit qu'elle va aller le voir avec mes oncles.

Là, elle est partie.





                               C'était vraiment une mauvaise journée.

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