Chapitre 10: Attends-moi

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4 jours plus tard.

Rythmée par les entraînements le matin et du rangement l'après-midi la journée défile rapidement. Le soir, 22H00, tu te tiens devant la porte du bureau d'Erwin depuis plusieurs minutes déjà. Tu attends. Tu sais qu'une fois la porte franchie, il n'y aura plus de retour en arrière. Tu te résous enfin à frapper à la porte.

- Qui c'est?

- T/P.

- Entre.

Tu pousses la porte et reste appuyée contre celle-ci. Il se tient debout, à l'autre bout de la pièce, face à la fenêtre.

- C'est assez inhabituel. Ça doit être la première fois que je te revois dans mon bureau depuis le premier jour où tu es arrivée.

- Peut-être. Sûrement, tu te reprends.

Tu repenses alors à ce premier jour où tu étais arrivée, et tout ce qui a pu se passer depuis. Tu repris:

- Erwin vous avez un moment?

- Dis-moi? dit-il en retournant s'assoir à son bureau.

Après un long moment d'échange, la discussion se termine, il t'adresse ses dernières paroles avant que tu ne quittes la pièce

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Après un long moment d'échange, la discussion se termine, il t'adresse ses dernières paroles avant que tu ne quittes la pièce.

- T/P, tu sais que je ne peux pas te le demander, il dit en soupirant, d'un air désolé.

- Je sais Erwin. Vous ne me le demandez pas. C'est moi qui prends la décision, sans aucune faille dans ta voix.

Tu sors du bureau, il est tard. Tu traverses les couloirs et te rends désormais devant la chambre de Livaï. Encore une fois, tu te tiens devant la porte. Tu attends. Puis tu entres. Tu restes adossée contre cette même porte et le regardes. Cela faisait maintenant quatre jours que vous ne vous étiez pas vu le soir. Depuis l'expédition tout compte fait.

- Est-ce que tu m'en veux? Il demanda aussitôt.

- Pourquoi?

- Je n'aurais pas du te parler comme ça, la dernière fois. Et comme tu n'es plus venue, j'ai pensé que..

- Non, non, tu t'empressas de répondre pour le rassurer. Je ne suis pas fâchée. Pas du tout. Si c'était quelqu'un d'autre tu ne te serais pas excusé, donc ne le fais pas.

« Sauf que là c'est toi, ce n'est pas quelqu'un d'autre »

-D'accord, il répondit d'une voix atténuée.

- Désolée, de ne pas être venue, j'avais.. .

- Tu n'as pas à te justifier, il te coupa.

Vous restez un moment sans parler, puis, toujours la tête baissée vers le bureau, il reprend:

- Ton thé est froid.

[ Livaï x Reader ] - Je t'en fais la promesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant