Chapitre 80

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05 heures 00

MARINE

_ Madame Zola ? Demande un médecin en venant vers moi

_ Oui c'est moi. Comment il va docteur ?

_ Il est hors de danger

TU ES merveilleux Papa, que ton Nom sois loué Papa.

_ Votre mari a été empoisonné, on lui a fait un lavage d'estomac

_ Empoisonné ? Comment ça se fait ? Il n'y a que moi qui cuisine pour lui, comment j'aurais pu l'empoisonner ?

_ Je n'ai rien insinué de cela madame, mais les examens ont montré du poison dans son sang. Dites moi qu'est-ce qu'il a mangé pendant les dernières heures ?

_ Euh...je me rappelle qu'à midi on a mangé un gratin de pomme de terre, l'après-midi des muffin qu'une amie nous a offert et le soir on a juste pris une salade

_ Vous devez faire attention à votre mari, le poison qu'il a avalé est extrêmement mortel, ça a peut-être causé plus de dégâts qu'on ne pense, après ce sera encore à vérifier plus tard. D'ailleurs c'est un miracle qu'on ai réussi à le tirer d'affaire

C'est quoi encore cette histoire ?

_ Vous pouvez allez voir votre mari, chambre 455

_ Merci docteur

Je me suis précipitée vers la fameuse chambre. En entrant dans la chambre il était en train de dormir. Je suis allée m'allonger à côté de lui. Serrée dans ce lit d'hôpital, j'ai senti son bras autour de moi.

_ Tu m'as donné une crise une cardiaque, lui ai-je doucement chuchoté

_ J'ai cru que j'allais y passer en vrai...pour la première fois dans ma vie j'ai eu la trouille, j'ai eu peur

Je l'ai serré fort pour le rassurer. Ça me touche énormément qu'il m'avoue ses faiblesses.

_ C'est fini maintenant mon amour, caressant sa main

_ Merci d'être là

_ Le docteur m'a dit que tu pourras sortir demain si tout se passe bien. Mais je me demande comment tu as pu être empoisonné

_ Ta copine Delilah...je ne veux plus la voir à la maison

_ Oh ? Pourquoi une décision aussi radical ?

_ Je ne la sens pas...en fait depuis que je l'ai rencontré je ne la sens pas, j'ai pas parlé parce que je voyais que vous vous entendiez bien. Mais après ce qui vient de se passer, je la soupçonne fortement. S'il te plaît Marine qu'elle ne remette plus les pieds à la maison

Je ne suis pas trop d'accord avec cette décision mais bon, c'est mon mari je dois l'écouter.

_ Okay, dis-je tristement

_ Tu vas voir son attitude quand tu lui diras qu'elle ne peut plus venir à la maison

_ Si tu le dis

_ Et puis si tu as besoin d'une copine moi je suis là hein chérie, on peut faire un tas de chose ensemble...un tas de chose, posant sa main sur ma cuisse, avec moi tu ne peux pas t'ennuyer tu vois de quoi je parle n'est-ce pas ?

_ Eh Joey, même à l'hôpital

_ Tu es ma femme. Je suis fou de toi Marine

Et dire que je le repoussais avant, j'ai failli passer à côté d'un mari formidable comme lui. Je me demande comment ça aurait été si j'avais continué avec Lanre...au fond je dis merci Seigneur j'ai perdu mes ovaires, ça a révélé le vrai visage de Lanre.

De l'impudicité à la sanctification Où les histoires vivent. Découvrez maintenant