What's past...Comes Back || Teen Wolf ||

Chapitre 11: Trois

Grace se réveilla en pleine nuit. Elle jeta un oeil à son réveil et, malgré la lumière intense, réussit à lire l'heure. Il était 2:28. La brune roula sur son lit et se retrouva allongée sur le dos. Elle fixa le plafond pendant quelques secondes lorsque son téléphone se mit à sonner. D'un geste hésitant, Grace attrapa son téléphone et se figea sur place. Son coeur se mit à battre plus vite que jamais et un sentiment de culpabilité se fit ressentir. Elle ferma les yeux et souffla un grand coup. La photo de Stiles s'affichait à l'écran. Avait-elle le courage de lui parler après ce qu'elle lui avait dit ? Non. Elle ne se sentait prête à entendre le son de sa voix. Quelque chose lui dit de ne pas répondre. Peut être était-ce cette foutue fierté qui l'en empéchait.
Lorsque l'écran s'éteignit, la jeune fille fut rassurée. Pourquoi est-ce qu'il m'appelle si tard ? Grace secoua la tête, après tout Stiles faisait des choses inexplicables.
Elle décida de jeter un oeil à sa messagerie au cas où Stiles lui avait laissé un message. Elle fut surprise de voir qu'elle n'en n'avait pas qu'un seul, mais trois. Avec hésitation, Grace décida de les écouter.

"Hier à 23:05;
Grace écoute je suis en train de conduire, je sais pas ce qu'il t'a prit tout à l'heure mais je t'en veux pas. Je sais que des fois je peux être lourd mais, enfin..- Il marqua une pause et Grace pouvait entendre sa respiration, qui était forte. Je m'inquiète beaucoup pour toi. Je suis désolé.. C'est juste que, tu..enfin tu es l'une de mes meilleurs amis..Oh non! Bon, il faut que je te laisse mon père est rentré et je sens qu'il va falloir que je mente encore. Rappelle moi vite. S'il te plait j'ai... J'ai besoin de toi tu sais. J'ai pas envie de te revoir en sachant que tu ne me parles plus..Oh, au fait, c'est Stiles."

Grace appuya sur le bouton effacer, puis porta son téléphone à son oreille de nouveau.

"Aujourd'hui à 01:40
Salut.. Ça fait deux heures que je t'ai appelée--Après tout tu dois être en train de dormir à cette heure ci. Ici c'est la panique, Boyd et Érika sont introuvables et mon père a été appelé pour une disparition..Enfin, ouais tu t'en fous. Juste, je voulais te dire que je suis désolé pour tout à l'heure. Mais genre, vraiment vraiment désolé. Au fond tout ce que je veux c'est...Non oublies ça, c'est pas important. En plus, te dire ça maintenant c'est peut être pas une bonne idée. Tu sais, tout ça c'est de ma faute. Si j'avais pas emmené Scott chercher ce foutu corps l'année dernière rien de ça ne serait arrivé. Depuis, tout ce que je fais a des conséquences désastreuses. J'ai failli perdre Scott, Lydia, mon père... Mais je refuse que tu sois mêlée à tout ça. Pas toi... Enfin, bref..Peut être à demain au lycée."

Grace, assise sur son lit se sentait de plus en plus mal. Il lui restait dernier message, mais ce sentiment de culpabilité la rongeait de l'intérieur et elle ne se sentait pas prête à affronter ça une troisième fois. Elle effaça le dernier message sans l'écouter et posa son téléphone sur son lit.

"C'est dommage. Je suis sûr que ce message allait être intéressant. Les chagrins d'amour ont toujours eu un effet apaisant pour moi."

Grace sursauta et regarda en direction de la porte de sa chambre. Prise de panique, elle recula au fond de sa chambre jusqu'à toucher le mur. Devant elle se tenait un homme, du moins d'après la jeune fille, elle ne pouvait pas voir grand chose avec l'obscurité. Les mains croisées dans le dos, il s'avançait tout doucement vers elle.

"Qu-qui êtes vous?!" Demanda Grace, le souffle coupé par la peur. Elle tourna la tête sur le côté et ferma les yeux. Cela était forcément un rêve. Ça ne pouvait pas être réel.

"Oh, inutile de me présenter cela ne va durer que quelques secondes." La voix lui était inconnue et il lui était impossible de distinguer si cette voix appartenait à un homme ou une femme.

La jeune fille senti soudain quelque chose entourer son coup. Cela la serrait tellement fort qu'elle avait du mal à respirer. Elle essayait de se débattre en vain. Les larmes commençait à monter. Grace se sentait partir, sa force diminuait plus chaque seconde. Tout devenait noir autour d'elle, le peu de lumière que la lune offrait disparaissait, laissant place au néan. Un bruit sourd lui bourdonnait dans les oreilles. Bizarrement, elle n'avait pas peur. Elle ne pensait qu'à une seule personne. Stiles. Son sourire lui apparaissait, comme un souvenir qu'elle s'apprêtait à perdre, à oublier.

Alors qu'elle se laissait bercer par la voix de son ami, qu'elle entendait dans son esprit, elle se débattait. Cette personne, ou plutôt ombre, ne la lâchait pas. La pression autour de son coup devenait de plus en plus forte. Cela lui devenait presque impossible. Soudainement, la pression autour du coup de Grace s'atténua. Sa force revenait peu à peu et l'air rentrait de nouveau dans ses poumons. La jeune fille se mit à respirer vite, de peur de ne plus pouvoir en être capable. Elle se retourna, et vit cette personne plaquée au sol. Puis, comme venue d'ailleurs, une force la projeta au mur. Cela lui rappelait Peter. La personne porta ses mains au coup et tomba sur le sol.
Grace n'en croyait pas ses yeux. Soudainement, elle sentit une présence. Seulement, cette présence semblait bienveillante, comme si elle voulait protéger la jeune fille. Cela laissait Grace perplexe. Elle ne savait pas quoi penser. Lorsqu'elle se retourna de nouveau, la personne qui avait essayé de l'attaquer avait disparu, comme évaporée.
La jeune fille s'assit sur son lit, le regard vide.

"Qu'est ce que.." Elle n'avait plus de mots. Tout cela dépassait l'entendement.

Une craquement lourd fit sursauter la jeune fille. Cela venait de sa table de nuit. Grace fronça les sourcils et se pencha, pour y voir de plus près. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle vit quelques chose d'inexplicable. Trois mots. Trois mots étaient écrits sur la table de chevet.
Trois mots qui pouvaient sembler banals venant d'un ami ou de quelqu'un qu'on connaissait. Seulement, ces mots étaient gravés dans le bois de la table de nuit. Grace était seule chez elle et, mise à part cette étrange personne, personne n'était rentré. Et pourtant, ces trois mots étaient bel et bien apparus.

Je suis là.