chapitre 11

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< PDV Bakugo >

J'étais tranquille dans mon lit, je venais de prendre une douche et étais épuisé de cette longue semaine. En plus, c'était enfin les vacances et j'étais content de retrouver ma chambre.

Soudain, mon téléphone sonna. Je grognai puis me leva de mon lit pour voir qui c'était, surtout à une heure pareille, et peut-être répondre, à voir.

Je m'empresse de décrocher quand je vis le nom de (t / p) sur l'écran. Pourquoi? Aucune idée. Pour qu'elle m'appelle ça devait être urgent.

(t/p) : Bakugo.

Bakugo : (t/p), est-ce que tout va bien?

Le son crépitait et buguait beaucoup, ce qui rendait presque inaudible tout ce qu'elle disait.

(t/p) : À [...] -aide [...] moi cher-cher.

Bakugo : Quoi? Que je vienne te chercher? Où ça?

(t/p) : Un [...] costume n-oir [...] tra-mway.

Je ne comprenais pas tout, mais assez pour en déduire la gravité de la situation. Elle devait être en danger, et c'est tout ce dont j'ai besoin de savoir.

Sans lâcher mon téléphone, je m'empresse d'enfiler mes chaussures et une veste, et je sors de chez moi.

Bakugo : Ok (t/p) dis-moi juste où tu es.

  (t/p) : Euh- vers [...] ancien hôp-ital.

Bakugo : J'arrive dans 2min. Ne raccroche surtout p-

Elle avait déjà raccrochée, qu'elle l'est fait exprès ou non.

Ça m'aurait vraiment rassuré de garder contact avec elle, mais tant pis. Par chance, l'ancien hôpital, qui soit dit en passant était un lieu très fréquenté par des mecs pas nets du tout, se situait à seulement une dizaine de minutes à pieds de chez moi. Mais en courant comme un malade, j'y serais en deux à trois minutes à peine, et tant pis si je dois en perdre un poumon. Je ne supporterai pas qu'il arrive quoi que ce soit à (t/p). Donc je cours, le plus vite possible, il faisait nuit, et froid.

J'arrive enfin devant le bâtiment en ruine; il avait subi il y a quelques années un incendie et n'a jamais été rénové. J'allumai la lampe torche de mon portable pour y voir plus clair, et j'entrai par la porte principale, complètement essoufflé.

Bakugo : (T/P)! (T/P)!

Je hurlais presque son prénom, afin qu'elle puisse m'entendre peut importe où elle se trouvait, et j'entendis comme des cris étouffés provenant d'une salle sur ma droite. Je m'y précipita, et balaya la pièce déserte du regard. Dans un coin, au fond, j'aperçu (t/p), attachée par les mains à un poteau encastré dans le mur. Elle était bâillonnée, pleurait, avait un peu de sang sur le visage et des bleus sur les cuisses et les bras. La voir dans cet état était de la pure torture.

J'accouru jusqu'à elle et un air de soulagement s'afficha instantanément sur son visage. Je défis le morceau de tissu qui l'empêchait de parler, lui détacha les bras, et retins mes larmes quand elle prit dans ses bras de soulagement, puis je resserrai notre étreinte.

Bakugo : Tu peux pas savoir comme j'ai eu peur.

(t/p) : Je suis désolée Bakugo. * snif * J'ai essayé de me défendre * snif * mais j'ai rien pu faire et * snif * enfin merci d'être venu vraiment * snif * je-

Bakugo : C'est bon calme toi maintenant, tout va bien se passer. Et ne t'excuse surtout pas, rien n'est de ta faute. Aller viens on se casse d'ici.

(t/p) : Hm * snif * d'accord ...

Je me leva, regarda une nouvelle fois ses bleus et je commençai à m'inquiéter de savoir comment on allait partir de cet endroit de merde.

Bakugo : Tes blessures ... ça va aller? Je pense pas que tu sois en état de marcher.

(t/p) : *se relève doucement* Non ça va ... dépêchons-nous de- AÏE.

Elle tenta de marcher mais s'effondra en à peine une seconde, et je la rattrapa. C'était plus grave que ce que je pensais.

Bakugo : Bon je vais devoir te porter.

Je mis une main dans son dos, l'autre derrière ses genoux et la porta.

(t/p) : Ah euh, bon ok.

Elle se laissa faire et ne dis rien de plus, tandis que j'avançai vers la sortie, en prenant soin de ne toucher aucun de ses bleus.

Une fois sur le pas de la porte, une voix m'interpella.

?? : Hein t'es qui toi? Pose cette gamine tout de suite, elle est à moi.

Je me re tourna et vis un homme brun, plutôt grand, en costume noir, et d'un coup je me rappelai ce que j'avais pu comprendre dans ce que me disais (t/p) ; c'était l'homme du tramway. Elle doit donc avoir été kidnappé par cet homme ? C'est quel genre de psychopathe ça.

Bakugo : C'est toi l'enfoiré qui lui a fait tout ça?

Mister Costume Noir : Peut-être bien...

(t/p) : Bakugo... partons je t'en supplie. Je veux juste rentrer chez moi...

Je voulais vraiment partir comme elle me le demandait, mais mon envie de casser la gueule à ce mec était bien trop forte, et je ne pus résister. Je déposa délicatement (t/p) derrière moi, afin de ne pas risquer de la blesser, mais de quand même la protéger de ce gars quoi qu'il arrive. Je ne comptais pas m'éterniser avec lui, surtout dans l'état où était (t/p).

❝ ᗩQᑌᗩᖇIᑌᗰ ஃ ᴮᴬᴷᵁᴳᴼ ˣ ᴿᴱᴬᴰᴱᴿ ❞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant