PART - 1

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🎵 Musique 🎵
( dans le média )

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22h45

Il est tard et la nuit est tombée depuis bien longtemps pour un jour d'hivers. La majorité des habitants de la grande ville de Seoul étaient déjà en train de dormir, reposant leur corps et leur esprit après une dure journée. Pendant que tout le monde dormait tendrement on laissait entendre au loin, des pleures sans fin provenant d'une voiture immobile qui se trouvée dans une rue déserte où l'activité humaine s'était éteinte depuis peu.

Sun hee

Seule, les yeux clos, la respiration saccadée, le cœur battant la chamade, je sentais mon corps me faire si mal que mon visage se crispait. Assise, mes mains tremblantes serraient ma jupe essayant de canaliser le mélange entre la panique et la douleur. J'inspirais et expirais encore er encore désespérément afin de calmer les battements de mon cœur qui me faisaient extrêmement souffrir mais je m'effondrai un peu plus en sentant que malgré mes efforts rien ne s'arrangeait, ce qui ne faisait qu'augmenter mes angoisses. C'était une boucle infernale dont je n'arriverais jamais à sortir. Cette angoisse ne s'arrêtait que quand elle avait décidait que j'en avait assez bavé et ça pouvait durera 10 minutes comme tout une nuit.

Mais après une bonne demi-heure à être restée dans cet état lamentable dans ma voiture, je réussi finalement à me calmer, laissant l'angoisse se transformer en un petit stresse. Je sentais mon cœur moins douloureux mais ce petit stresse restait présent dans ma poitrine me menaçant qu'à n'importe quel moment, il pourrait exploser et me provoquer une nouvelle crise. En permanence, tous les jours, chaque minute et chaque seconde,  je sentais ce poids dans ma poitrine.

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J'entre la clé dans la porte de l'appartement et pousse la poignée avec le reste d'énergie que j'ai pour aujourd'hui. J'avance le dos courbé, vers le salon et regarde autour de moi, il n'est pas là, il n'est pas encore rentré. Je lève la tête vers l'horloge du salon et remarque avec lassitude qu'il est 23h20.

Je me demande encore où il est, s'il ne lui ait rien arrivé, s'il va bien mais je ne prends même plus la peine et le temps de lui envoyer un message car je sais déjà qu'il ne me répondra pas car il est trop occupé à s'amuser avec d'autres personnes que moi. Je ne fais plus partie de ses priorités depuis longtemps maintenant mais je ne me bats plus, je n'en ai plus la force. Je suis autant fatiguée psychologiquement que physiquement, je suis à bout.

Je ne sais pas combien de temps je tiendrai mais j'espère que quand je tomberai, je pourrai m'envoler en lâchant cet affreux poids qui reste accroché à ma cheville tel un boulet qui ne fait que me ralentir dans ma course.

Je travaille l'après-midi jusqu'au soir et quelque fois la nuit dans un bar mais aussi le matin dans un restaurant non loin de chez Moi dans lequel je m'occupe de nettoyer les cuisines.

Mes yeux restaient accrochaient à l'horloge pendant que j'observais mon temps de sommeil se réduire d'une seconde supplémentaire à chaque fois que j'entends les sons "tic", "tac" en boucle, ce qui me laissait échapper un long soufflement.

Je n'ai même pas le courage de me laver, je mets seulement un long tee-shirt avec un sous-vêtement et je me jette dans mon lit en espérant que j' arrive enfin à dormir paisiblement dans la chaleur de mes draps mais au moment où j'ose fermer les yeux, j'entends la porte de l'appartement se refermer.

J'avais aussi pris l'habitude qu'il rentre et sorte à tout bout de champs pour utiliser mon argent à mauvais escient avec des filles, de l'alcool et même de la drogue et à chaque fois que j'entendais le son de la porte se refermer je me sentais oppressée, appréhendant le moindre de ses prochains gestes. En l'espace d'une seconde, en entendant seulement le bruit d'une porte, les espérances que je portais sur mon sommeil venaient d'être anéanties.

• THE DREAM  •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant