Prologue -

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La musique s'amplifiait à mesure qu'elle possédait chaque particules d'air de la petite pièce. Elle se déplacait, d'atomes en atomes, un crescendo par çi, un silence par là, et se frayait un chemin vers les oreilles de bébé. La symphonie numéro 40 de Mozart faisait naître un sourire doux et innocent sur les lèvres du petit, illuminant quelque peu l'ambiance macabre de cette chambre tout droit sortie d'un film en noir et blanc. Il avait 2 ans et demi et jours après jours écoutait du Mozart, la seule musique mise à sa disposition par son père. Il ne parlait pas vraiment, mais s'avait bien comment fonctionnait le tourne disque, qu'il avait affectueusement renommé «boîte à musique». Il était enfermé dans sa chambre, laissait parler la musique et lui chuchoter les notes de son morceau du jours et se créait un univers presque enfantin; les seules minutes de son enfance avaient été conservées au travers des disques. D'un coup, la musique s'envole, l'aiguille reprends sa place d'origine, les yeux sont fermés et le sourire est toujours radieux, les boules de noël fracassent le sol, le sapin fait trembler les poils du tapis, la colère d'un homme déjà trop saoul se fait entendre dans l'escalier, les cris d'une femme apeurée s'amplifient à mesure qu'ils possèdent chaque particules d'air de la petite maison et la porte s'ouvre et fait voler les feuilles à dessin. L'enfant s'était retourné au même moment, étirant les bras vers celui qu'il aimait malgré tout, mais à l'inverse de recevoir le geste escompté il reçu un autre bleu sur sa peau pâle. Il ne pleurait pas. Il ne criait pas. Il ne réagissait pas. Sa mère le prit sans attendre et courut dans le couloir, puis dans l'escaliers, fit une dernière ligne droite vers l'entrée. Elle attrapa le siège d'auto avec grâce, écoppant d'un oeil au beurre noir pour eccès de vitesse. La dame mis ses bottes et son manteau toujours aussi rapidement, puis sortit sans perdre une seconde de plus. Dans sa coquille, le petit n'avais même pas conscience de la neige qui tombait doucement autour de lui. Les yeux fermés, le pouce en bouche, il dormait paisiblement, balloté par le courant de la marche rapide de sa mère. Elle était grande, mince, ses cheveux bouclés dansaient avec le vent alors que la neige venait, sans invitation, se mêler à la fête. Si la maison avait l'air tout à fait ordinaire, certains savaient que son propriétaire ne l'était pas. D'ailleurs, dans le cadre de la porte cet homme imposant cria d'une voix grave et autoritaire: «KAREN GORDON REVIENS ICI TOUT DE SUITE SALOPE !», mais la femme ne se retourna même pas, continuant son chemin. Karen tenait fermement la poigné du siège d'auto, marchant le plus vite possible pour s'éloigner de la maison; elle savait déjà ce qui l'attendait au retour. Elle se dirigeait vers l'orphelinat, le seul endroit où son fils serait en sécurité, selon elle. Karen arriva et toqua à la porte, les larmes aux yeux. Une dame lui ouvrit et elle put murmurer un dernier «Joyeux Noël mon ange, maman t'aime fort, très fort.» Et c'est après avoir déposé un dernier baiser sur le front du bambin qu'elle revenu dans la maison du démon et arriva ce qu'elle eu crut; Deux jours plus tard, son corps était porté disparut et M.Vrasës faisait la une des journaux locaux pour le meurtre de sa conjointe.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 02, 2015 ⏰

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The stranger (L'inconnu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant