Les murs du lycée sont toujours oppressants pour moi. Je n'aime pas l'école. Je crois que c'est depuis tout petit. Quand Maman m'a laissé au CP j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, je ne voulais vraiment pas y aller. Avec le temps, ça ne s'est pas arrangé. Il m'arrive de faire des crises d'angoisse qui me rende malade. Pourtant je sais que ça va bien se passer... Mais rien n'y fait. Mes efforts sont vains. Alors, à exactement seize heures trente et une, je pousse un soupir de soulagement en sortant enfin de cette prison. L'air d'octobre fouette mon visage, et cela me fait un bien fous. Encore trente minutes et je pourrais me détendre. Je dois encore prendre mon bus.
Je passe ma main dans mes cheveux châtains en regardant les horaires. La ligne 1 arrive dans dix minutes. Je m'assoie sur le banc présent sous le petit abri. Il n'y a pas beaucoup de personnes qui prennent se bus. Et pour cause : J'habite en pleine campagne. Alors les ados de ce lycée préfèrent trainer en ville. Je les comprends, je ferais pareil si j'avais des amis. Mais Niall n'est pas dans mon lycée. Niall est mon petit irlandais préféré. C'est mon meilleur ami depuis la primaire. On est dans la même équipe de foot, c'est comme ça que on est devenue proche. C'est un ami vraiment génial, et dans ma vie, a part ma famille, je n'ai que lui. Je ne vois pas ma vie sans Niall. Il est mon petit rayon de soleil. Niall est dans le lycée de la ville d'accoté. Mais vit à Doncaster et fait du foot dans cette ville. Ses parents voulaient le mettre dans l'autre lycée car sa maman travail dans cette ville. Alors c'était plus simple. Et moi je me retrouve solo. Puis, je suis timide, rare que j'aille vers les gens en premier.
Je me maudis d'avoir oublié mes écouteurs. J'ai dû les laisser sur la table, quand j'ai descendu mon sac. J'ai la tête dans les nuages. Il faudrait que je pense à mettre un autre pair dans mon sac. Pour que j'en ai toujours une sur moi. Ça m'évitera de m'ennuyer ferme pendant quarante minutes. D'habitude ils sont toujours sur moi. J'aime me mettre dans ma bulle au lycée. Comme ça, personne ne fait attention à moi et cela m'arrange. Je pourrais être social, mais je bégaie dés que je dois parler à quelqu'un. C'est vraiment pénible. Limite handicapant. C'est toujours ma mère qui appelle le médecin, qui me présente aux invités... A première vue, je n'approche pas les gens de mon plein gré. Peur de l'échec ? Surement.
Cependant, une fois sur le terrain de foot, je ne fais plus attention à mes peurs. Je suis concentré sur le ballon, et rien ne m'arrête. Je suis très doué, mon coach me le dit tout le temps. J'espère un jour être repéré. Peut-être que j'en ferais mon métier, qui sait ? C'est surement la seule chose que je sais faire correctement... Tentons de ne pas tout gâcher.
Je vois le bus arrivé au loin et je me lève, ainsi que quelques personnes présente. Je laisse passer les gens, ça ne sert à rien de se bousculer ! Je dis bonjour au chauffeur, et tourne ma tête vers le bus. Bordel, il est rempli ! Génial, il manquait plus que ça. Je me frés un chemin entre ses corps qui puent la transpiration. Eurk. Je fronce le nez, et m'accroche à la première rampe que je croise, car le bus a démarré. Merci bien. Ma main atteint à peine la barrière accrochée au plafond. Je souffle, encore. J'entends un rire rauque et une voix s'élever à ma gauche.
-Tu es petit.
Je fronce le nez, quel culot! Je me tourne vers la voix. Ma bouche s'ouvre un peu sur l'homme qui se tient devant moi maintenant. Ce mec est un ange. Il est grand et a l'air musclé. Ses cheveux lui arrivent aux épaules et sont légèrement bouclé. Et ses yeux ! Je suis hypnotisé, ils sont d'un vert sapin. Vert émeraude au reflet des lumière du car. Il est vraiment magnifique. Puis je me rappelle ce qu'il vient de me dire, et refronce mon nez.
-C'est juste que tu es grand. Je réponds, de mauvaise foi.
Il rigole encore, ce con.
-Grognon ? Il demande
Je pourrais écouter cette voix toute la journée.
-Non, je n'aime juste pas qu'on me dit que je suis petit.
-Tu es grognon.
Je grogne. Bah non ! Merde.
-Tu voix, tu grogne.
Il rigole encore. Et ses yeux se plissent sur sa bêtise. Ses fossettes se creusent sous son fin sourire. Ouais, il est vachement beau. Je marmonne un petit « pas du tout ». Et tourne mon regard vers la vitre. Il y a énormément de gens et je n'aime pas ça. Et en plus, ils puent. Ils connaissent l'hygiène ? Je souffle un peu, et me disant que ça va aller, je sortirais bientôt. Les gens sont généralement stressant. Ou c'est moi, je ne sais pas. Mais être en espace public m'enchante pas. Il n'est pas rare que je fasse de crises de panique. Et c'est si pénible, car je ne le contrôle pas. Je prends une grande inspiration. Pas maintenant Louis, il y a un beau bouclé à côté de toi. D'habitude il y a moins de monde, mais on est vendredi. Les gens rentrent du boulot. La voix de bouclé me sort de mes pensées.
-Au fait je suis Harry, ça lui va si bien, et toi petit châtain ?
- Hum, je- je suis pas petit. Et c'est L-Louis.
Merde, je commence à paniquer. Non non non. La chaleur me monte à ma tête qui tourne déjà. Mes jambes sont flajolantes. Bordel. Respire Louis. Pourquoi maintenant ? Je ferme les yeux et essaie désespérément de me calmer.
-Hey ! Ça va ? Tu es tout rouge. S'affole Harry.
Je jette un regard circulaire au tour de moi, quelques regards sur tourné vers ma tête en manque d'oxygène. Ce n'est vraiment pas cool, je n'ai pas besoin de ça ! Je ne peux même pas m'assoir par terre.
-Hum, Louis ? Je tourne mon regard trempé de larmes vers lui. Je peux faire quelque chose ?
Oui, prends-moi dans tes bras et soutiens-moi s'il te plait.
A la place, il y a une secousse, et ma main moite lâche la rampe. Je vais m'étalé comme une crêpe par terre, je ne suis pas en état de me retenir. Je voie ma chute honteuse arrivé, quand Harry me rattrape in extrémis avant que je tombe, et me sers dans ses bras. Il me chuchote un « Ça va » et me sers dans son bras droit, tandis que le gauche tient la rampe. Je laisse mes larmes coulées et passe mes bras aux tours de son cou. Il sent si bon. Je suis rassuré, et ma phrase « ça va aller » prends son sens.
Harry à gentiment demandé le numéro de ce petit nain rencontré dans le bus. Ils se sont vue plusieurs fois, et comme un coup de foudre, on aurais l'impression qu'ils se connaissaient depuis longtemps. Après a de nombreux rendez-vous, quand Harry a découvert sont corps et a embrassé chaque partie pour la première fois, il a trouvé un petit « Bus 1 » sur son bras. Cela l'a fait sourire, et il s'est promis d'être là pour son petit Lou'.
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Bus 1
FanfictionLouis a une crise de panique dans le bus. Et peut-être que Harry sera dans le coin pour l'aider.