XXI-Vingtunieme chapitre

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Vingt-et-unième chapitre
Jumelage parfait









Je me relève précipitamment à l'entente de ce verre qui se brise, laissant retomber ma robe qui recouvre de nouveau mes jambes.

Je m'imagine tout de suite de le voir blessé et mon cerveau s'imagine tous les scénarios possibles alors dans la panique, mes yeux le scrutent de haut en bas pour apercevoir un quelconque danger mais, contre toute attente, je le vois seulement debout, droit comme un pic et ne bouge pas d'un millimètre.

En voyant aucun signe de douleur sur son visage et aucune blessure sur lui, j'expire profondément tout en posant ma main sur mon cœur et m'assieds tout doucement, mes jambes tremblante dû à la peur que j'ai ressenti.

Ce n'est rien. Une fiole a juste glissé de sa main. Aucun danger.

- Jungkook, tu m'as fait peur, je souffle en fermant les yeux.

Mais, n'ayant aucune réponse de sa part, j'ouvre de nouveau mes yeux et le regarde intrigué. Il n'a pas bougé, toujours aussi statique. Je m'approche doucement pour poser une main sur son épaule.

- Jungkook ? Je l'appelle. Est-ce que ça va ?

Il se tourne lentement, son visage a présent en face du mien. Je détaille chacun de ses faits et gestes à la recherche d'un quelconque danger. Il a l'air perdu dans ses pensées à se poser mille et une questions.

- Mon absence a duré seulement un après-midi ? S'exclame t'il l'air étonné, je hoche la tête pour acquiescer et aussitôt, j'aperçois ses sourcils froncés. Elle me paraissait tellement plus longue !

C'est à mon tour de froncer les sourcils. Un rire se glisse entre mes lèvres face à son visage surpris.

- Non. Bien sûr que non vu que tu étais auprès de moi hier matin.

Il fronce un peu plus ses sourcils et passe ses doigts entre ses mèches de cheveux afin de gratter son cuir chevelu.

- J'ai l'impression qu'il s'est écoulé une journée après qu'Antéa a insisté pour que j'aille me reposer après que je sois resté à ton chevet, mais lorsque je marchais dans le couloir pour rejoindre ma chambre, une chose m'a traîné dans cette pièce et ensuite, je ne me souviens de rien.

J'écarquille les yeux à son récit.

- Tu étais ici après cela ?!

- Oui. Répond il, comme ci cela était une évidence.

Sans pouvoir dire quoique ce soit, je lui tends ma main gauche pour lui montrer la bague à mon annulaire. Il prend doucement ma main dans la sienne, son visage arborant un air ahuri.

- C-Comment ? Demande t'il.

Et d'un seul coup, il tâte ses vêtements au niveau de son torse et son cou et s'aperçoit qu'il ne porte plus sa chêne.

- Hier matin, je l'ai aperçu autour de ton cou, lorsque tu me portais pour reproduire une valse et au moment où je l'ai eu en main, tous mes souvenirs-

- Je suis désolé, Athena, mais ce n'est pas moi qui était avec toi, il me coupe. Je te le jure, je suis ici depuis qu'Antéa a insisté pour que j'aille dormir.

Un autre homme que lui a posé ses mains sur moi et m'a pris dans ses bras alors ? Je lui ai même proposé de se reposer sur mon buste, lorsqu'il m'a emmené dans mes appartements. Un frissons d'effroi et de dégoût s'empare de moi.

- Cela veut dire que j'ai presque pleuré de compassion pour un homme qui n'était pas celui que je pensais qu'il était et un autre que toi m'a pris dans ses bras ?

Through the book | J.JK |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant