Poème Dédé

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Lentement de son trou, il sort 
Sans tarder, se met au travail 
Un coup de patte, premier effort
Le geste est inné, sans failles

La boule très vite s’ épaissit
Les pattes arrières amassent
Le squelette dessus s’ appuie
Et roule l’incroyable masse

Le noir insecte suit son chemin
Lentement, sans jamais flancher 
Jour et nuit, funeste destin 
À pousser son garde-manger

Le sable brûlant du désert
La fatigue, le rend maladroit
La bouse se met à rouler 
Comble de malheur, tout en bas. 

Un bousier ne soupire pas 
Il s'accroche, avance pas à pas. 


Un peu de poésie, ça ne fait pas de mal ou alors quelques HaikusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant