ENFIN...

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OUF! les deux semaines étaient finis je devais rentrer j’avais déjà tout arranger mes affaires entre temps il y avait plus eu aucuns contacts entre keital et moi et c’était mieux comme ça.

ON ne se voyait que le matin quand je lui préparais son petit déjeuné en journée il y avait R lui il était au taf et le soir je faisais en sorte que la table soit toujours dressée avec une assiette pour lui moi j’étais pas là je passais mon temps avec mareya, stevy me calculais toujours pas ça me foutait le seum mais je voulais laisser le temps que je rentre à la cité avant d’aller le voir et qu’on en parle .

Pablo m’aidait à faire descendre mes trois valises oui je sais ce que vous dites 3 valises pour deux semaines BAH oui il y a quoi ? Donc je disais que Pablo m’aidait (au moins une personne dans cette maison qui va me manquer) je n’avais pas dit à l’autre que je rentrais il est normalement censé le savoir étant donné que c’était le jour qu’on avait convenu pour que je rentre.

J’ai fait en sorte de dégager en journée parce qu’il devrait être au taff et j’avais pas forcément envie de lui parler et vice versa ça faisait quelques jours qu’on ne parlait plus donc à quoi bon jouer les hypocrites.   Je sais que quand ma mère va me voir rentrer sans que ce ne soit lui qui me ramène elle va me poser des tonnes de questions et franchement c’était le cadet de mes soucis.

J’avais tout pris je sortais déjà et je savais déjà que je devais retourner dans cette maison bientôt et définitivement si bien sur l’autre ne met pas un terme à ce mariage.

En fermant la porte derrière moi je me suis dit tu ne peux pas partir comme ca alors je lui ai écrit un mot « je suis partie les deux semaines sont finies. NAZ » oui je suis dure même dans les écrits et c’est normal le mec m’a presque tué je n’avais toujours pas à croire.

J’ai fermé la porte cette fois et je suis montée direct dans la voiture j’étais dans mes pensées quand Pablo se met à me parler:

Pablo : madame je veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais vous êtes sûre que vous allez bien ?  Je je ne vous sens pas depuis l’incident dans l’entreprise de monsieur vous êtes tout le temps dans vos pensées et vous avez toujours l’air triste pourtant le peu de temps passé à votre service m’a permis de constater que vous dégager beaucoup de bonne humeur et là on dirait une personne différente.

Est-ce que je devais lui répondre et même si je lui répondais que lui dirais-je que ton patron c’est le plus gros des cons que je l’aime et que lui me traite à chaque fois comme une chienne ? Je ne pouvais rien lui dire de tout ça il allait voir le désespoir en moi

Moi : je vais bien Pablo et je t’ai déjà dit de plus me vouvoyer je ne suis pas une grand-mère

Pablo : d’accord madame si vous dites que tout va bien alors je ne vous poserais plus de question et non je ne peux cesser de vous vouvoyer sinon je me retrouverais au chômage.

moi : si il vous renvoi je vous réengagerais je suis ta patronne aussi oui pas

pablo : oui mais…

Moi : mais rien du tout

Pablo : humm mm … mais je tenais à vous non à te dire que vous devez être patiente avec monsieur je travaille avec lui depuis des années et jamais je ne l’ai vu avoir de relation de plus d’une semaine ou même amener une femme chez lui c’est tout nouveau pour lui tout ça il a toujours été quelqu’un de solitaire et hyper réservé donc s’il vous plait prenez tout ça en compte.

À ces mots j’ai pas pu dire grand-chose je n’avais même rien à dire mais ça m’avait fait réfléchir pendant quelques minutes. On est enfin arrivé en bat de mon bâtiment j’ai voulu aider Pablo mais vous savez comment il est.

Je suis donc montée en speed j’ai même pas regardé s’il y avait des teneurs de murs une fois devant la porte j’ai sonné j’avais tellement hâte de prendre ma reine dans mes bras elle m’a tellement manqué. Elle ouvre la porte et je lui saute directement dans les bras

Maman : oh mon bb je t’ai autant manqué

Moi : oui ma tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis restée au moins cinq minutes dans ses bras j’ai dû me détacher d’elle parce que Pablo était derrière nous avec mes affaires et qu’on était toujours au palier et je la connais elle allait se douter que quelque chose ne va pas si elle ne se pas déjà des questions.

Pablo à déposer mes affaires et est parti personne n’était à la maison en dehors de ma mère j’étais avec elle dans la cuisine te je voyais déjà son regard sur moi elle allait me poser trop questions là

Maman : Nazanine Keita tu vas me dire pourquoi tu n’es pas venue avec ton mari ? (Ouf je croyais qu’elle avait descellé autre chose parce que ma mère me connait comme sa poche)

Moi : il travaille en journée ça ne servait à rien de l’attendre étant donné que j’avais un chauffeur à ma disposition pour me déposer

Maman : tu aurais dû attendre ton mari le soir et venir avec lui je voulais vous voir à deux vous êtes tellement beau

Moi : aaaah merci ma dis-je avec un sourire forcé
Maman : mais je veux le voir dis-lui de passer diner à la maison ce soir

Moi. : QUOI ? NON NON dis-lui toi-même   je venais de faire une gaffe et de dire ouvertement à ma mère que rien ne va entrer Keital et moi

Elle : et pourquoi donc ?

Moi : euh pour euh mais maman c’est toi qui veut l’inviter dis le lui toi-même

Elle : j’ai pas trop envie de discuter avec toi et je ne sais pas ce qui se passe entre vous mais tu vas me prendre ton foutu téléphone et faire ce que je t’ai dit que je ne me répète pas NAZANINE que je ne répète pas.

dit-elle d’un ton ferme et je n’avais intérêt à ne pas le faire mais mère c’est amour quand elle veut mais faut pas l’énerver.

Comment j’allais faire je ne pouvais pas l’appeler quand même après ce qu’il m’a fait et tout ce temps sans lui avoir adressé la parole ma fierté en prendra un coup si ma mère savait comment il m’a traité elle ne voudrait plus de lui comme gendre mais je ne pouvais pas le lui dire.

J’ai décidé de lui envoyer un message je peux pas entendre sa voix je le ferais à l’heure que je sais qu’il sera déjà rentré comme ça il aura le temps de lire le mot bien sec que je lui ai laissé avant de voir mon message pour le diner.

Ma mère ne me calculait plus donc je suis allée retrouver ma chambre elle m’avait foutument manqué je me suis jetée sur mon lit j’étais bien j’ai tapé un sommeil de deux heures.

CHRONIQUE DE NAZANINE: MARIAGE ARRANGÉ ET VOULU Où les histoires vivent. Découvrez maintenant