distress » z.m

c i n q u i e m e

NOTE IMPORTANTE A LIRE A LA FIN DU CHAPITRE.

// Liberty Collins //

Il est dix-huit heures quand je pose mon téléphone sur la table, en soufflant.

Celui-ci sonne quelques instants après, et je me jette presque dessus pour répondre.

*19 heures, devant chez toi avec le dossier. Jay x.*

J'attrape mon sac et le pose sur la table, fouillant dedans pour en ressortir le dossier tout froissé.

Merde.

Mon petit démon me hurle de l'ouvrir et d'y jeter un coup d'oeil.

Je le fixe un moment, la curiosité prend le dessus et j'ouvre la première page.

Les lettres Z.J.M s'affichent et j'essaye de deviner ce qu'elles peuvent bien vouloir dire.

J'allais tourner la deuxieme page, quand j'entends la porte claquer et des pas précipités, puis Hayley apparait dans l'encadrement de la porte. Je ferme brutalement le dossier, le fourrant dans mon sac le plus vite possible et je remets nerveusement une mèche derrière mon oreille.

"Hey."

"Hey." je souris.

"Je vais chez Harry ce soir, on se voit demain, okay?"

"Uh, okay."

"A plus tard, bébé."

"A plus tard." je l'enlace rapidement et elle disparaît derrière la porte.

Je souffle, puis me dirige vers ma chambre et j'attrape le sac posé sur mon lit.

Je le vide sur mes draps, le balance sur le sol et je déplie lentement la robe noire.

Je roule des yeux. Elle est courte.

Je balance la robe sur mon épaule, saisis une paire de ballerines rouges et je fonce dans la salle de bain.

Je fais tomber tous mes vêtements sur le sol et je me glisse dans la robe. Je réajuste le bustier et rejoins mes cheveux en une tresse. Je glisse un rouge foncé sur mes lèvres, couvre mes cils de mascara et je sors, mes chaussures à la main.

Il est 18'57 quand je mets mes chaussures, enfonçant rapidement le dossier dans mon sac et je cours presque dans l'ascenseur. 

Je souffle fort quand les portes métalliques s'entrouvrent et je m'extripe de la cabine.

Je me pose contre le mur. Nous ne sommes qu'en septembre et le temps semble déjà s'être rafraîchi.

J'aurais dû prendre une veste.

Les claquements de chaussures à talons me font tourner la tête. Jay, toujours aussi peu vêtue, se poste devant moi et elle tend une main vers moi.

"Tu sors ce soir ?" en quoi est-ce que ca te regarde ?

"Oui." mon ton sec est volontaire.

"Donne-moi le dossier."

"Qu'est-ce que tu vas en faire ?"

"Ca ne te regarde pas."

"Ah non? J'aurais pensé que si, après tout, c'est moi qui ai été le chercher dans ce putain de  bureau, pas toi!" je croise mes bras sur ma poitrine, attendant une réponse.