Chapitre 38

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Elizabeth

Je suis allongée nu dans son lit, sous la couette, la tête face à celle de Darrel. Comment est-ce arrivé ? Je ne suis même pas sûre de m'en souvenir tellement j'étais ivre d'amour. Des rayons de soleil passent par la fenêtre et viennent caresser mon visage. Darrel dort encore à point fermé. Sa bouche est légèrement ouverte et un filet de bave coule sur le matelas. Dégueu. Je souris et approche ma main de son visage pour virer une boucle qui s'est logée devant ses yeux. Mon contact le fait soupirer et ouvrir les yeux. Son sourire s'agrandit quand il me voit.

- Salut, Darrel murmure.

- Salut.

- Ça va ? il me demande en s'approchant.

- Très bien et toi?

Il hoche la tête et se love contre moi pour me caresser lentement le bras. Un sourire débile ne veut pas quitter ses lèvres pendant qu'il dépose des petits baisers sur mon épaule.

- Tu veux déjà remettre ça? je rigole.

- Je veux le faire partout!

- Partout? je couine.

- Partout, il répond en posant son visage dans mon cou. Sur ma moquette, contre le mur, dans mon bain, dans ma douche, sur le lit, sous le lit...

Darrel continue sa longue énumération qui me fait rire de plus belle. Ses mains se baladent le long de mon corps et je l'arrête quand il touche mon ventre. Ses yeux s'écarquillent et son regard devient joueur.

- Je crains les guilis, dis-je en faisant les gros yeux.

Il laisse échapper un "oh" et reprend son geste. Je rigole en pleurant et essaie d'attraper ses mains.

- Darrel arrête, je n'arrive plus à respirer.

Je le renverse et me place à califourchon sur lui. Il s'assagit et enlève les cheveux qui me sont tombés devant les yeux. Son léger sourire me réchauffe le cœur et le ventre. Son regard se pose alors sur mes lèvres. Il attrape mon menton et rapproche son visage du mien. Nos lèvres s'effleurent avant de réellement se toucher. Notre baiser s'intensifie, il se redresse et colle son torse au mien. Mes mains tirent sur ses boucles pendant que les siennes m'attrapent les reins et la taille. Je recule pour reprendre ma respiration mais Darrel refuse de me lâcher. Sa bouche dépose des baisers sur mon cou, puis sur les clavicules et mes épaules. Un son rauque s'échappe de sa bouche.

- Darrel chéri, tu es debout?

J'ouvre les yeux et me rallonge dans le lit la couette sur mon corps. Mes battements de cœur se sont affolés tout comme ceux de Darrel. Sa mère est derrière la porte mais ne rentre pas. Elle respecte enfin son intimité. Je deviens rouge et ma respiration ne veut toujours pas se calmer.

- Oui, il hurle difficilement encore sous le choc.

- Tu descendras, j'ai fait des pancakes.

- Mm...

Darrel s'est tourné vers moi et fait une tête d'enterrement. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres.

- Bonjour Elizabeth, elle continue d'un ton enjoué.

- Bonjour madame Cooper, je réponds fébrilement.

Plus cliché tu meursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant