Jour 1, Objectif

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Je doute fort que la vie l'ai quitté ce jour là, non pas que j'essaie de me rassurer. Mais un cheval de pure souche de si haute valeur n'a aucune utilité dans les assiettes ou en broches grillées.

Cela m'apprendra à mal le protéger, il a surement été enlevé durant la nuit par je ne sais quelles créatures malintentionné. Cela ne m'embête point que de me contenter de marcher jusqu'au prochain lieu civilisé, mais la perte d'un si fidèle compagnon m'eu quand même attristé ...

Je poursuivis donc ma route à pied, vous demandez-vous où je vais ? d'où je viens ? Mon but ?Je n'écris pas ce journal pour rien, il vous faut bien un contexte pour comprendre.

Et bien voila je suis perdu, perdu depuis de longues années. Je veux rentrer chez moi. Dans mon humble maison, mais le destin n'a pas l'air d'avoir le même avis sur mon sort, depuis un certain temp, il ne m'arrive que des problèmes et voila qu'aujourd'hui je perd ma monture. C'est bien ma veine. Il y a déjà de cela quatre longues année, que je cherche mon foyer . Ce monde si vaste, m'est encore inconnu. 

On m'a déraciné comme une mauvaise herbe d'un parterre de fleurs, puis l'on ma envoyé combattre contre les forces ennemies. Au nom du roi qu'ils disaient, mais je ne sais même plus pour quelle cause. 

Allons bon, cela fait déjà un certain temps, de l'eau a coulé sous les ponts depuis. Nos "ennemis", n'en sont plus maintenant. Et puis je doute encore de mon utilité à cette guerre de futiles problèmes familiaux de rois et reines.

 Voyez vous... je ne suis pas de nature très superstitieuses, je fait ce qui m'arrange et je me fiche des problèmes royaux. Je veux juste atteindre mon objectif à présent. Je me souviens, étant plus jeune, je ne jugeais que par le sens étiques des choses. Les guerres avaient des importances bien concrètent pour moi. A présent, j'ai changé ma façon de penser.

On ne ma même pas dit où l'on m'envoyait au combat, voila ou j'en suis maintenant. Personnes n'a pris la peine de m'en informer, ainsi à la fin de la bataille, j'était dans l'état que je suis encore, perdu. Une dictature que c'était, c'est le mot.

Passons, j'ai suffisamment déblatéré de choses sans intérêt pour moi, à quoi bon s'énerver, ça ne m'apporte que des soucis. Parlons un peu de ma maison, un sujet bien plus intéressant.

J'aimais beaucoup ma maison, peut être pourrai-je vous la décrire plus en détail si un jour l'envie vous prend de la trouver, surtout de la chercher je suppose. 

Et bien voila c'était une bien belle maison avec un grand jardin ornés de toute les races de fleurs inimaginables de toute les couleurs les plus vives. Elle avait été construite contre les bords d'une falaises, je pouvais ainsi donc profiter de la mer qui s'étendait à perte de vue. Il y avait aussi une cascade qui s'écoulait dru vers l'ouest, je pouvais ainsi l'observer briser le silence de la campagne le matin, au petit déjeuné et à l'heure du thé l'après-midi. Une routine bien précieuse que je chérissait, je vivais seul et je le suis toujours, aucun animal de compagnie mise a part quelques chèvres errantes dans les collines et sur le coté raide des falaises. 

On entrait chez moi par un petit chemin de dalle pentu, une grande porte accueillait les rares visiteurs, une porte en bois de chêne massif comme l'on en trouvait a foison dans les forêts qui parsemait les plaines de l'est. Ainsi donc voici ce que les gens pouvaient apercevoir en entrant dans mon domaine .

La maison quand à elle, était grande et avec un immense hall donnant sur un salon avec un cheminée qui flambait les jours de froid et de neiges en hiver.

Quand a l'ambiance sonore, elle était principalement constituée du son de la bouilloire sur le feu. 

" Ce confort tant prisé par les populations, a surement dû couter cher a votre famille" me direz-vous. Et bien laissez moi vous surprendre. Ce domaine est un héritage de ma famille , légué de génération en génération. La tradition veut que chaque locataire de sa génération y apporte une touche personnel, un plus en quelque sorte. Une façon de ne pas faire que profiter de ce bien familiale, du moins c'est comme ça que je l'ai vu.

Aujourd'hui ce genre de demeure doit bien valoir une fortune. C'est principalement pour cette raison que je désire tant la retrouver.

Que dirait donc mon défunt père, Jaime Hachiman en me voyant dans cette situation désespéré.

...Un homme formidable cela dit ... 

Me voila donc sur la route, en marche vers le prochain point de civilisation. La nuit tombe, je risque des problèmes si je tarde trop. Des problème vis a vis de quelconques créatures rodant dans l'obscurité, de mauvaises rencontres. Rien que cela.

J'ai trouver une grotte pour m'abriter... Aller j'ai sommeil j'arrête d'écrire pour aujourd'hui. Bonne nuit. 

Le Voyage, extrait du Journal d' Heijira HachimanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant