La nuit s'est plutôt bien passée, pas trop d'embêtement mise à part une série de pluies diluviennes au cours de la nuit.
Je vais pouvoir me remettre en route.
Je ne vous ai pas parlé de mon lieu de coucher, j'avais trouvé une grotte dans une clairière abandonnée. Surement construite par les précédents occupants, à l'époque il y a bien de cela quelques centaines d'année, ce genre de complexe existait dans tout les lieux où l'on peut se rendre. A présent, partout où l'on va, on tombe sur des ruines. Il y a encore de nombreux points de civilisation, mais bien moins que du temp ou cette dernière prospérait.
Les terres des hommes sont les plus vastes parmi les autres peuples qui arpentent ce monde, il y a bien des peuples étranges qui vivent dans des lieux bien plus grands encore mais on n'en parle que dans les légendes et les livres pour enfants.
Ainsi je me remis en route sur la terre à présent rendu boueuse par la pluie.
Quelques lieux plus loin, mes bottes étant déjà suffisamment rendues lourdes par la boue, commençait à m'empêcher d'avancer à mon rythme habituel.
Je disait donc : " Quelques lieux plus loin", une sorte de groupe avançait dans ma direction, j'aperçut seulement à ce moment là une masse qui se rapprochait rapidement voir dangereusement de moi. C'est alors que je me rendit compte que ce qui s'approchait, n'était d'autre qu'une escouade de soldat du Roi qui se rendait dans des endroits tel que la capitale ou des points de rassemblement quelconques. Surement...
Se rapprochant un peu plus je pu admirer les ornements de la célèbre garnison du Royaume, ce Royaume m'ayant tout pris, je n'apprécie pas tellement ce genre de choses. Le Roi veut donner l'impression qu'il assure notre sécurité, il ne fait plus la guerre à personne alors il rassure la population et donne du service aux soldats pour ne pas qu'ils pourrissent dans les casernes. C'est une bonne choses que d'assurer notre sécurité, mais dans ces accoutrements bien que magnifique je ne le ni pas. Les soldats sont bien trop faible, il ont un code vestimentaire pour satisfaire la volonté du Roi en ce qui concerne toute ces valeurs d'honneur de loyauté et j'en passe. Ces choses qui ne me parles pas d'un millimètre.
Quoi qu'il en soit, c'est bien joli un soldat du Royaume quand il se promène dans les rues acclamé par les passants, mais contre une horde de brigands armés jusqu'aux dents, ils périssent tous les uns après les autres. C'est pour cette raison certaines personnes assurent la sécurité dans l'illégalité. Mais c'est la qu'est le problème, si la sécurité est assuré par l'illégalité, les lois n'ont plus leurs mots à dire, chacun fait la sienne .
Notre bon Roi n'a que très peu de pouvoir militaire à présent, ses relations avec le reste du monde ne tiennent que sur des délégations de biens et d'argent.
Bref, la horde de soldat s'approcha de moi. Je pu en compter quatorze avec deux chevaux sans cavalier. Ils était surement 16 à la base. Il n'ont perdus que deux soldats en cours de route , c'est un bonne choses, la civilisation n'est plus très loin. Si elle était à des centaines de kilomètre il ne resterait plus grand chose de leur petite escouade.
- Halte la vagabond ! Me dit celui qui s'apparentait être le capitaine du groupe, ou le lieutenant peut être, voila bien longtemps que j'ai oublié leur système de grade
- Bien le bonjour messieurs, que puis-je pour vous ? Répondis-je d'un ton un tant soit peu hypocrite.
- Prendre connaissance de votre identité, savoir où vous vous rendez et d'où vous venez, ainsi que ce que vous exercer dans la vie. Me dit t'il d'un ton hautain.
Les soldats dernière tiraient une tête à rendre jaloux les organisateurs d'obsèques .
- Et que me vaux tant d'attention? Est-ce par simple curiosité ou est-ce un nouvel ordre de sécurité du coin. Je doute que sur toute les routes de chaque contrées chaque humble et honnête passant doit être contrôlé, la sympathie à visiblement l'air de vous manquer et vos airs d'enterrements trahissent vos intentions qui ne semble visiblement pas partir d'un fait amical . Alors dites-moi ?
- Cessez votre insolence, aucun citoyen n'oserait parler ainsi à la garnison du Roi, qui plus est, cette dernière mené par un sergent de renommé. Me répondit t'il.
Un sergent... Tien donc, je mettait alors bien trompé, il n'est pas si gradé finalement, c'est bien le vrai credo de la garnison ça : "Toujours prendre de haut les individus non hostiles ".
- J'attend vos réponses voyageur . S'impatienta t'il . Quand à nos mesure de sécurité, elles sont confidentielles et seulement connues des gradés de ma caste .
- Pratique comme réponse, et bien voila je suis un honnête voyageur qui parcourt le monde, je viens de bien loin et je ne sais pas ou je vais, je peux vous donner mon objectif en contrepartie je cherche mon domaine que j'ai perdu après la guerre. Ah si... je pense pouvoir me considérer comme un " vétéran" mais je doute que cela change quelque chose .
- Le terme de "Vétéran" et belle et bien reconnu, puis-je voir votre écusson ?
Un " Ecusson" ? Je connais pas ça moi, je n'en ai pas. Voila qui m'embête bien .
- Je ne possède point "d'Ecusson" messieurs, et je n'en vois pas l'utilité .
- Comment puis-je être sur de vos dire alors ?
Il a bien raison, je n'ai rien qui puissent prouver de manière officiel ce que j'avance.
- Vous êtes un piètre charlatan, votre nom, donner le moi de suite. (Il avait pris un ton sec et avais apparemment oublié les termes de politesse) J'attend !
- Heijira Hachiman, c'est ainsi que l'on me nomme.
- Dans ce cas Monsieur Hachiman, nous allons procéder à une fouille.
Embêtante cette garnison. Deux soldat descendait de leurs monture tandis que je commençais à vider mes bagages dans un coin pas trop boueux.
Je possédait sur moi des vivres tel que des pommes de terres et un maigre reste de lapin, dans des flacons j'avais stocké des herbes médicinales que j'eu acheter à un autre voyageur plus tôt . Une paire de botte de rechange en cuir ( bien utile celle-ci )une longue épée rouillé ainsi qu'un vieux bouclier en bois de chêne massif et enfin une épaisse cape verte à capuche qui me couvrait jusqu'aux genoux.
- Les armes sont seulement la pour me défendre .
" Pas comme vous" songeais-je.
- Je m'en doute bien voyez vous, me dit le sergent en faisant mine de montrer fièrement son équipement de combat qu'il devait avoir du mal à sortir de son fourreau. Vous paraissez tout de même bien louche mais le temp presse pour nous, nous ne pourrons pas vous interroger plus que ça.
Allons bon, voila bien les soldats du Roi, de la parlotte rien de plus . Les deux soldat ayant fini de m'inspecter sous tous les angles remontèrent sur leurs chevaux et la troupe se remis en marche sans plus m'adresser la parole.
- Dite-moi ! Criai-je à présent pour me faire entendre. Savez vous où mène le sentier ?
Le sergent fit mine de ne pas m'entendre et continua sa route.
- Traverse la plaine et quelque lieux plus loin du tombera sur la ville de Marcorell . Me dit un soldat encore pourvu d'humanisme au dernier rang de la troupe.
- Merci à vous, soyez prudent. Lui souhaitai-je .
- Et faite attention au brouillard, il est particulièrement épais ces temps-ci .
- Merci, au revoir messieurs.
Il aurait pu m'arriver des problèmes mais je men suis plutôt bien sorti, loué soit l'impatience qui les mènent.
Après avoir récupérer mes affaires je me remis en route en direction de cette fameuse ville "Marcorell" m'a t'on dit .
Les soldats ne m'apparaissaient plus que comme un seul point noir à travers la plaine à présent .
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Le Voyage, extrait du Journal d' Heijira Hachiman
FantasyHeijira Hachiman jeune rescapé de guerre parcourt le monde à la recherche de son doux et charmant foyer quitté depuis bien longtemps, ainsi qu'une vie meilleure, mais son périple joue de malchance et l'entraine dans de sombres histoire interdites au...