Bienvenue a(u) Paradis

La légende

Avertissement : Mention de mort, sang, automutilation et légers spoilers de SNK.

Vers les années zéro, les peuples ne se connaissaient pas, vivent cloitrés entre eux, entre des collines, des mers ou des murs. Bien qu'ils n'étaient pas loin les uns des autres, aucuns n'eut l'idée de s'aventurer hors de leurs terres, en sécurité. Même si l'idée venue, l'envie n'y était pas.

Les sorciers disaient souvent que les enfants leurs rapportent les plus grands des malheurs, en soit, ils eut la plupart du temps tord, sauf celle-là. Cette jeune sorcière, ne supportant plus de voir les mêmes collines, les mêmes personnes, les mêmes structures. La routine l'insupportait, sa soiffe d'aventures fut plus forte malgré les interdictions et les avertissements.

- Quiconque franchit les collines sera maudit ! Hurle les grands sorciers. Quiconque osera, mourra !

Cette peur fait que depuis des siècles, nuls ont osé franchir les collines. Le peu ont péri mystérieusement, hors des collines ou dans la ville, servent d'exemple au plus jeunes d'entres eux. Cette peur, elle l'avait. Ce n'était qu'une enfant, mais elle ne voulait plus.

Les soirs de clair de lune étaient des soirs où tout les sorciers se réunissaient, donnant des offrandes à la lune, s'échangeaient des découvertes tel que des sorts réussissent ou de nouvelles choses acquissent sans compter les ragots des villageois. Elle ne fut pas de la fête.

S'approchant d'une des collines, sac à la main, la moins protégée de toutes, son épaule fut touché. Son corps se crispe, elle se retourne doucement.

- Denys ? /S'exclame une jeune fille/ Où vas-tu ?

- Je. Hm...

- Toi aussi, tu veux y aller ? /Elle prit un long souffle/ Prends soin de toi. Je dirais à mère que tu es à la maison. Reviens nous.

En relevant les yeux, elle vit sa sœur, partir vers les lumières et la ville. Sans hésiter un instant de plus, Denys partie en courant grimpant sur la colline. L'animation de la ville et la confiance qu'ont les grands sorciers envers les habitants les emmènent à croire que personnes n'osera franchir les collines, baissant relativement leurs gardes pour profiter de la soirée.

Ne voyant que la lumière de la lune, Denys décida de la suivre, sans prêter attention, lui faisant confiance à son tour. L'excitation prenait le dessus sur la peur et l'inquiétude, ne sachant pas sur quoi elle pouvait tomber une fois dehors.

Les forêts entourant les collines étaient à perte de vu, n'en finissant jamais. Denys eut beau marcher, elle n'en voyait pas le bout, jusqu'à pratiquement abandonner. Peut-être que les grands sorciers avaient raison, les sorciers sortant des collines étaient destiné à mourir de faim, de soif, seuls au milieu des arbres.

Marchant, encore et encore, Denys commençaient à se sentir fatiguée, abattue, voulant retourner chez elle mais une sorcière maudite est une sorcière morte. Elle ne veux pas. La jeune sorcière continue alors sa route, espérant toujours tomber sur quelqu'un, quelque chose, quelque part. Ne sachant pas quoi chercher ni pourquoi elle est ici... Ses pensées s'embrouillent, son regards se baisse vers le sol.

Est-ce que ça valait la peine d'être maudit ? Pourquoi ai-je fais ça ? Mère sera triste, déçue. Ma sœur aussi.

Une ombre au sol lui fait relever les yeux, qui s'écarquille, stupéfaite. Devant elle, des miroirs, une dizaine de miroirs de toutes les tailles. Certains accrochés aux branches des arbres, d'autres encrés au sol, formant un cercle. Cela signifie qu'un sorcier est part là.