La fille de l'éxecutrice d'Héla

La première nuit au palais

Thor se présenta à ma porte aux premières lueurs du jour. J'étais restée éveillée toute la nuit, ne croyant toujours pas ce qu'il m'arrivait. Il m'avait choisi moi. Moi, la fille de la reine déchue Rhéya, enfermée à double tour dans le palais sur Niflheim afin d'être élevée pour devenir la maîtresse de la souffrance à mon tour. Mais je ne le voulais pas. Je ne voulais pas être la maîtresse du chaos. Alors j'avais fait ce que je devais pour pouvoir participer à ce bal mais jamais je n'aurais pensé être choisi...

L'homme frappa doucement à ma porte. Je m'approchais de cette dernière et ouvris lentement.

- Bonjour, Billie. Me dit-il en souriant doucement.
- Bonjour, Thor. Répondis-je sur le même ton.
- Comment s'est passé ta nuit ?
- Je n'ai pas dormi, j'ai contemplé la vue.

Thor pouffa et me regarda de haut en bas avec un sourire doux.

- Si tu souhaites te changer, je t'invite à regarder dans le grand dressing. Il y a sûrement quelque chose qui te plaira à l'intérieur.
- Merci beaucoup.
- Nous... Nous allons envoyer quelqu'un pour récupérer tes affaires. Souhaites-tu autre chose ?
- Puis-je demander à ce que ma suivante vienne également ? Demandais-je timidement. Non pas que je ne sache pas m'apprêter seule, mais... elle est également mon amie.
- Ce sera un honneur de l'avoir parmi nous.
- Merci beaucoup, Thor.
- Je t'en prie. Nous t'attendons pour le petit déjeuner dans la grande salle.
- Oui je... J'arrive.

L'homme me regarda à nouveau avec tendresse et je le vis partir dans le couloir. Lentement je fermais la porte et allais dans le fameux dressing. Effectivement, Thor ne mentait pas il y avait énormément de choix. Je regardais les dizaines de robes dans les étagères et attrapais la plus simple avant de la passer. "Le boudin", comme on m'avait appelé la veille, rentrait dedans et je me surpris à en être heureuse. Elle était couleur rose pâle, simple, de longues manches et descendante jusqu'à mes pieds, c'était parfait.

Je finis par sortir de la chambre et me dirigeais (avec beaucoup de mal je le reconnais) vers la salle de repas.