Juste pour ton sourire (Tsukkiyama)

Prologue

Tout le long de l'histoire, je vais vous demander d'écouter certaines chansons, qui sont assorties aux sentiments du chapitres, et vous plongeront dans l'ambiance. Vous pouvez les retrouver sur la playlist Spotify "Juste pour ton sourire (Tsukkiyama)". Je préciserai lorsqu'il faudra changer.

Bonne lecture !

ÉCOUTER LA CHANSON "ASOS MODEL CRUSH" DE DNÉ !

- TSUKKIIIIIIIII !

Je retirai mon casque en soupirant.

- Qu'est ce qui a ?

- Fais moi un sourire ! S'il te plait !

- Dans tes rêves. 

- Juste un !

- Non.

Il se lamenta :

- Pourquoiiiiiiii...

- J'ai pas envie. 

Je remis mon casque, exaspéré.

- Maintenant laisse moi tranquille.

Yamaguchi fit la moue, avant de reprendre son bavardage incessant.

- T'écoutes quoi ?

Je ne lui répondis pas.

- Tu veux qu'on aille s'entrainer ? 

Il avait l'air d'un enfant. Assis en tailleur, il me regardait avec la tête penchée sur le côté. Ses yeux de chat finirent par se fermer, et il grogna :

- Franchement t'es pas sympa...

- Je sais. M'en fous.

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Quelques heures plus tard, nous sommes sortis de la salle de classe en allant au gymnase d'entrainement. Nous nous sommes changés, et Yamaguchi a pris une balle pour s'entrainer aux services.

- Tsukki regarde j'ai réussi un smashé flottant !

- Ah.

J'étais concentré sur mes sauts, je ne le regardai même pas, mais j'entendais le bruit du frappement du ballon, ainsi que celui de ses services ratés qui se cognaient au filet. 

Fatigué, il fit une pause pour boire de l'eau. 

Il fut soudainement pris d'une quinte de toux grasse. Il recracha l'eau en s'étouffant.

- Essaye de pas t'étouffer.

Mon ton glacial était involontaire, mais j'avais toujours était comme ça. Parfois je le regrettais. J'aurais aimé être plus sympathique. Plus gentil et compréhensif. Moins égoïste et froid. 

- Haha désolé Tsukki...

Sa voix se brisa, et il se remit a tousser. Je me retournai vers lui, m'apprêtant à lui faire la morale, irrité.

Je l'aperçut. Et la je vis, ce que je n'avais pas remarqué, alors que c'était évident.

Il avait maigri. De longues cernes entouraient ses yeux. 

Il était essoufflé. Sa respiration était saccadée. Alors qu'il avait juste bu deux gorgées. Et simplement fait quelques services.

Ses joues étaient rouges, comme s'il venait de faire un marathon.

Il me sourit.

- T'inquiète, ça va !

- Je ne m'inquiète pas.

C'était faux. Je m'inquiétais.

Beaucoup.